giliathnc a écrit:Cher Wahrani,
Je comprends la frustration que vous pouvez ressentir. Merci de ne pas me prêter de mauvaise intention avant d'avoir attendu ma réponse, svp.
1) Je n'ai pas voulu être insultant. Mahomet est souvent utilisé, et n'a rien de péjoratif.
2) Ma question est bien formulé et si elle est à côté de la plaque, j'aimerais au moins en juger par les réponses qu'on m'apportera.
3) Je prends votre réponse comme une invitation, bien que le ton employé n'est pas approprié.
Commençons par un échange.
Pour revenir à ta question, un peu petit aperçu histoire me fera dire que d’abord que comparativement à l’Islam, l'église ne reniera jamais l'inquisition, et garantira la continuité historique de l'institution jusqu'à nos jours, en se limitant à en modifier le nom: il faudra attendre Pie X, en 1906, pour que le "Saint office de l'inquisition" soit renommé "Saint Office", et 1965 pour que le dit office soit rebaptisé "Congrégation pour la doctrine de la foi". Enfin, en 1997, le pape ouvre les archives du Saint Office, et des historiens triés sur le volet sont autorisés à y mener des recherches. Les estimations du nombre total de victimes de l'inquisition sont fortement revues à la hausse, le consensus tourne aujourd'hui autour du million de personnes exécutées, auxquelles il faut ajouter d'innombrables personnes torturées et dont les biens ont étés saisis.
Quand aux foutouhates (conquêtes) islamiques, leurs réalité historique n'est plus a démontrer. Il a suffi des dix années qui ont suivi la mort du Prophète Mohammed, (ﷺ), pour que la carte de l'Orient soit complètement bouleversée. Comment expliquer la facilité et la rapidité de toutes ces conquêtes.
Les musulmans avaient en fait toutes les chances d'être accueillis comme des libérateurs, Oui Cher ami, ils étaient des libérateurs bien accueillis par les vieilles populations du monde sémitique de Syrie et de Mésopotamie et par les Égyptiens.
Les tendances égalitaires du message islamique répondaient à tous les mouvements de révolte sociale et religieuse ç trouver un large écho..
D'où, la facilité de la conquête. La grandeur de la civilisation islamique est en fait apparue dès les premiers instants. Les rapports avec les peuples libérés ont été, dans tous les cas, facilités par la tolérance des conquérants, gens religieusement très élevés. Aussi pas de persécutions, pas de conversions forcées.
La garantie de la liberté du culte et la poursuite de l'activité économique étaient totale. La civilisation musulmane dans sa première grandeur aura donc été un creuset chronologique et géographique, un plan d'intersection, une immense conjoncture, un fabuleux rendez-vous.
Un exemple pendant la domination des musulmans en Espagne, les 3 monothéismes méditerranéens (Islam, Judaïsme, christianisme) avaient coexisté pacifiquement pendant plusieurs siècles.
Mais cette coexistence de plusieurs religions sur un sol désormais contrôlé par des rois chrétiens déplaît aux prélats catholiques, qui n'ont de cesse de répandre l'antisémitisme dans la populace et aussi dans les plus hautes sphères du pouvoir.
En 1391, la populace excitée par les prélats détruit les ghettos juifs de Séville, Barcelone, Valence, Tolède et d'autres centres importants.
La furie destructrice de cette année culmine en juin à Séville, où la foule, excitée par l'archidiacre Martinez, tue plus de 4000 juifs.
Tout cela, presque quinze siècles après, l’islam est encore d'actualité et retentit avec une force inouïe a un point ou l'on constate de visu que les peuples précédemment convertis a l'Islam sont prêts a donner leurs vie pour l'amour de Dieu de son prophète.
Quant à la question suivant :
Quel rapport le Musulman entretient avec l'usage de la force dans sa Foi. ?
Comme disant notre ami Yehoudi-Moslem Le djihad est prescrit à titre défensif généralement, lorsque ses biens et ses personnes sont en danger par l'ennemi et repousser l'ennemi de son territoire qui est conquis par l'islam.
J’ajouterai que la Guerre d’Algérie contre le Colonialisme Français, illustre parfaitement le Djihad Islamique pour recouvrir à une terre spoliée par les Colons français.