Passons au serieux.
mettons nous d'accord sur une chose. CONVENEZ comme moi qu'aujourd'hui en principe tout etre humain a à charge de batir sa propre foi sans que cela ne lui nécessite l'aide d'un autre humain (prophète ou pas !). mettons de côté pour le moment les livres soit disant saints (bible, coran, torah, etc.....)
Le BOUDHA qui a vécu presque 5 siècles avant J.C. Disait :
Que nous ne devions pas croire à une chose uniquement parce qu'elle a été dite, ni croire aux traditions parce qu'elles ont été transmises depuis l'antiquité; ni aux "on dit" en tant que tels; ni aux écrits des sages parce que ce sont des sages qui les ont écrits; ni aux imaginations que nous supposons nous avoir été inspirées par un Déva (et que nous croyons être une inspiration spirituelle); ni aux déductions tirées de quelque hypothèse hasardeuse que nous aurions pu faire; ni à ce qui paraît être une nécessité analogique; ni croire sur la simple autorité de nos instructeurs ou de nos maîtres. Mais nous devons croire à un écrit, à une doctrine ou à une affirmation lorsque notre raison et notre expérience intime les confirment. C'est pourquoi, dit-il en conclusion, je vous ai enseigné à ne pas croire simplement d'après ce qui vous a été dit, mais conformément à votre expérience personnelle, et puis à agir en conséquence et généreusement.
Le celebre philosophe SPINOZA avait écrit au 13ieme siecle déjà un livre s'intitualant : Le Traité des trois imposteurs , Moïse, Jésus, Muḥammad qui ne fut publié qu'en 1712 mais avait circulé sous un nom d'auteur anonyme vu qu'il dérangeait. En résumé je vous rapporte LES GRANDES LIGNES DU LIVRE
Les ambitieux, qui ont toujours été de grands maîtres en l'art de fourber, ont tous suivi la même route dans l'établissement de leurs lois. Pour obliger le peuple à s'y soumettre de lui-même, ils l'ont persuadé, à la faveur de l'ignorance qui lui est naturelle, qu'ils les avaient reçues ou d'un dieu ou d'une déesse. C'est ainsi qu'en ont usé les législateurs. Ils ont tous fait descendre leurs lois de quelque divinité et ont tâché de faire croire, qu'ils étaient eux-mêmes plus qu'hommes.
Le célèbre Moïse, petit fils d'un grand magicien, s'étant rendu chef des Hébreux, que l'on chassa d'Egypte par édit, parce qu'ils infectaient tout le pays de rogne et de lèpre dont ils étaient gâtés, fut un de ceux qui usèrent avec le plus d'adresse de ce stratagème. Après six jours de marche dans une pénible retraite, il commanda à ces misérables bannis de consacrer le septième à Dieu, par un repos public, afin de leur faire croire, que ce Dieu le favorisait, qu'il approuvait sa domination, et que personne n'eût l'audace de la lui disputer. Il n'y eut jamais de gens plus ignorants que ceux-là ni par conséquent plus crédules. Dans une si belle occasion de faire valoir ses rares talents, il leur fit croire, que Dieu lui était apparu, que c'était par son ordre, qu'il prenait leur conduite, qu'il l'avait choisi pour les gouverner, qu'eux-mêmes seraient son peuple particulier, privilégié, à l'exclusion de toute autre nation, pourvu qu'ils crussent et qu'ils fissent ce qu'il leur dirait. Et pour achever de les convaincre de sa mission divine, il fit en leur présence quelques tours subtils, qu'ils prirent pour des miracles. Ainsi ces pauvres malheureux, éblouis de ses illusions et ravis de se voir adoptés par le maître des Dieux à la sortie d'une dure servitude, applaudirent Moïse, et jurèrent de lui obéir.
Jésus-Christ, qui n'ignorait ni les maximes ni la science des Égyptiens, donna cours à cette opinion et la crut propre au dessein qu'il méditait. Considérant combien Moïse s'était rendu célèbre parce qu'il avait commandé un monde d'ignorants, il entreprit de bâtir sur ce fondement, et se fit suivre de quelques idiots, auxquels il persuada que le Saint-Esprit était son père et qu'une vierge était sa mère. Ces bonnes gens, accoutumés à se payer de songes et de rêveries, donnèrent dans cette fable et crurent tout ce qu'il voulut, d'autant plus facilement qu'une naissance au-dessus de l'ordre de la nature était inouïe. En effet, être né d'une vierge par l'opération du Saint-Esprit, était, à leur égard, quelque chose de plus, que ce que disent les Tartares de leur Gengis Khan et les Siamois de leur Sommona-Codom, qui eurent l'un et l'autre, aussi bien que Jésus-Christ des vierges pour mères, mais avec cette différence qu'elles conçurent par la vertu des rayons du soleil.
A peine les disciples de Jésus-Christ avaient éteint la Loi mosaïque, pour introduire la chrétienne, que les hommes, suivant leur caprice ordinaire, se soumirent aux Lois d'un nouveau législateur qui s'éleva par les armes comme avait fait Moïse. Le titre spécieux de Prophète et d'Envoyé de Dieu ne lui échappa pas non plus. Aussi n'eut il pas moins d'adresse à faire des miracles et à donner par là dans la faiblesse du peuple, qui aime le merveilleux. D'abord, il se vit, comme eux, escorté d'une populace ignorante, à laquelle il débitait les nouveaux oracles qu'il recevait du ciel. Ces gens sensuels et grossiers, amorcés par des plaisirs de leur goût, que cet imposteur leur promettait dans un paradis, où le bonheur de ceux qui auraient observé sa Loi consisterait en partie dans ce qui flatte le plus les sens, répandirent sa renommée au long et au large, et l'exaltèrent tellement que celle de ses prédécesseurs diminua peu à peu.
vous remarquez que si on suit les enseignements du bouddha chacun de nous va directement réfuter une ou plusieurs des doctrines de moise, jesus ou Muḥammad .il suffit qu'il soit convaincu que le message de tel ou tel prophète ne tient pas debout . SPINOZA par exemple a réfuté ces 3 doctrines. Mais as-t-il suivi les enseignement du boudhdha pour arriver à cette fin ?
Faisons alors comme SPINOZA et remettons tout en cause jusqu'à
preuve du contraire.
posons nous alors la fameuse question : qui de nous croit ou non en dieu et pourquoi ? (réponse à argumenter bien sûr). rassurez vous, je me jette à l'eau et je vais répondre en premier.
A vrai dire moi j'ai commencé à sérieusement croire en dieu indépendemment de ses messagers le jour ou j'avais découvert qu'il existe une créature (l'escargot) laquelle si on lui coupe la tête celle-ci repousse. qu'il existe une autre créature laquelle si on lui coupe un des membres celui ci repousse mais pas la tete. qu'il existe une autre créature (le lézard) laquelle si on lui coupe la queue celle ci repousse mais en 2 ou 3 exemplaires mais pas les membres ni la tete. le ver de terre alors la si on le coupe en 2 la partie portant la tete se fabrique une queue et l'autre une tete donnant ainsi 2 vers de terre. un autre ver de la meme famille mais plus long obeit a la meme logique. Mais C'est plus impressionnant car on peut le decouper en +sieurs morceaux. les 2 parties extremes se fabriquent chacune une tete (ou une queue) et les parties du milieu se fabriquent chacune une tete et une queue ce qui genere plusieurs vers.
soyons logiques. tout ça n'est pas le fruit du hasard.
Or l'etre humain n'est qu'une créature parmis tant d'autres. mais à le comparer avec les quelques créatures cités ci-dessus, il apparait qu'il est le moins nanti car si on lui coupe la tête il meurt, un membre celui ci ne repousse point. de la decoule la question suivante : pourquoi n'avons nous pas en tant qu'humains ces privilèges et qui ne sont pas des dons de la nature (c'est pas du hasard).
bien sûr on peut philosopher sur le futur de l'humanité. on peut extrapoler en disant que viendra le jour ou la science permettra des greffes de membres ou meme faire repousser un membre sans greffe. mais quelque soient les progrès qui seront atteints il ne sera pas possible à mon avis de pouvoir redonner la vie à un corps mort suite à une décapitation et ce meme si on lui greffe une autre tete. Alors vive l'escargot !
l'etre humain doit donc se demerder seul pour trouver les solutions à tous ses tracas. comme solution innovante qui n'est pas un don de la nature il s'est trouvé le clonage. Mais les RELIGIEUX s'y opposent alors que ça aurait été sympa s'ils nous autorisaient à nous faire cloner. grâce au clonage le pauvre etre humain seule créature qui a peur de la mort pourrait enfin s'eteindre rassuré de réexister (et non revivre) eternellement. Mais ceci ne remettra-t-il pas en cause sa foi en DIEU.
Alors tant que cette possibilité ne nous est pas autorisée bien que la technologie le permette (quelques soient les défauts de clonage car ils seront maitrisés avec le temps !) cherchons pourquoi et comment la tete de l'escargot repousse, la queue du lezard double ou triple , etc. . Tant qu'on aura pas trouvé de réponse consolons nous et croyons au créateur de ces diverses créatures .
Appelons le : le créateur ou DIEU et pourquoi pas YHWH ou Allah !