PaxetBonum a écrit: LeNeutre a écrit:
De quel racisme tu me parle, tu me dis que les tirailleurs se sont bouger pendant la seconde guerre mondiale oui ils se sont bouger pour aller jouer les hypocrites a ramener les africains en leur faisant croire tout et n'importe quoi, apparament tu ne connait pas bien ton histoire va falloir réviser tout ca.
Les français avaient déjà perdu, il n'avaient ni les moyens materiel ni les moyens humains tu croit que c'est par eux mêmes qu'ils ont liberer la France ? Tu met les doigts dans l'oeil
Bien, révisons ensemble notre histoire
De quelle période parlez-vous ?
De quel régiment et engagé sur quel front ?
Tu parles du courages des francais qui ont " lutter " ? Tu te fou de moi ? Tu oublies que de Gaulle a commencer la resistance en Afrique ! Les manuels scolaires oublie bien vite, tient et apprend toi qui a la vision aveugler
Dans le cadre de notre histoire occultée, ce sont des massacres racistes de tirailleurs sénégalais qui ont été voulus par la France, lors de la guerre de 1939/45. À l’entrée nord de Lyon et dans les monts d’Or, les 19 et 20 juin 1940, appelés délibérément là où le combat était perdu d’avance, les tirailleurs sénégalais ont été férocement tués par les Allemands. Au camp de Thiaroye, près de Dakar, au Sénégal, c’est carrément l’armée française qui les a abattus dans la nuit du 1 au 2 décembre 1944.
Dans l’his toire de la deuxième guerre mon diale, l’his toire des « tirailleurs séné ga lais » n’existe pas, alors que leur action a été déter mi nante. Absente des manuels sco lai res, rien ou pres que rien ne témoi gne de la pré sence déter minante de l’Afrique dans la libé ra tion de la France. C’est en Afrique que de Gaulle orga nise la résis tance et, vu le peu de sou tien de ses com pa trio tes, c’est sur le sol afri cain qu’il finit par trou ver la plus grande partie de l’armée fran çaise de libé ra tion. Mais, comme dans de nom breux domai nes, la France a encore fait le choix de la fal si fi ca tion his to ri que.
L’enrôlement des Africains dans l’armée française
Si le pre mier bataillon des « tirailleurs séné ga lais » a été formé à Saint-Louis-du-Sénégal, la majo rité des sol dats ne sont pas tous ori gi nai res du Sénégal. On y trouve aussi des ori gi nai res du Mali, du Burkina Faso, du Tchad, du Soudan, de la République Centrafricaine, d’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique du Nord...
La France uti li sait bien des fois des métho des bar ba res pour enrô ler les Africains. Charles Onana, dans son livre La France et ses Tirailleurs, cite le témoi gnage d’Ateba Yene : « Dans les vil la ges, la mis sion ambu lante de mobi li sa tion forcée fai sait rage. Les indi gè nes à la car rure d’ath lète étaient ramas sés et atta chés par une corde autour des reins avec comme lieu de des ti na tion la bou che rie nazie.
Les mis sion nai res catho li ques, eux aussi, jouè rent un rôle très impor tant et ne furent pas inac tifs. L’évêque fran çais, Monseigneur Graffin [1] , en 1941, avec la conni vence d’un admi nis tra teur cer bère nommé Salin, orga nisa une rafle igno mi nieuse au sortir d’une grand-messe à la mission catho li que de Mvolyé, la seule église qui accueillait tous les fidè les de Yaoundé. A la sortie de la messe, l’église était cernée par un cordon de sol dats mitraillet tes aux poings. Ces fidè les furent embarqués sans ména ge ment dans des camions mili tai res... »
Nombre d’Africains ont donc ainsi été enrô lés de force dans l’armée fran çaise.
Elle est bien connue cette marque de cacao : elle se sert, de façon indi gne, de l’ima ge rie du “tirailleur séné ga lais”, hor rible ment insul tante et mépri sante pour les Africains.
Bel ouvrage que le colonialisme !
Lorsque com mence la seconde guerre mon diale, entre 1939 et juin 1940 ils sont 100.000 à être enrô lés dans les colo nies pour venir défen dre la métro pole. Huit régi ments de “tirailleurs séné ga lais” pren nent part à la cam pa gne de France. Entre le 10 mai et le 25 juin 1940 près d’un sur quatre de ces « tirailleurs » furent tués ou mas sa crés. Ils furent souvent tués à l’arrière des com bats dans des condi tions atro ces, et furent ainsi parmi les pre miè res vic ti mes sur le sol fran çais du racisme nazi.
Abandonnées dans la débâ cle, déci mées lors d’exé cu tions som mai res, ces trou pes colo nia les rem pli rent les camps de pri son niers des nazis. Il y en aurait eu 42.000 rien qu’en France. Les forces de la France Libre se recons ti tuè rent en Afrique entre autres sous l’égide du gou ver neur Félix Éboué. Tous n’étaient pas volon tai res, loin de là, mais la moitié des trou pes fran çai ses qui débar què rent en Provence avait été recru tée dans les colo nies. La divi sion Leclerc elle-même était en grande partie cons ti tuée d’Africains (et de répu bli cains espa gnols).
Massacre dans un combat « pour l’honneur »
au nord de Lyon, les 19 et 20 juin 1940
Tirailleurs sénégalais prisonniers dans les monts d’Or avant d’être fusillés
Le 18 juin 1940, de Londres, le géné ral de Gaulle pro nonce son fameux appel. Mais, le 19, les Allemands se rap pro chent de Lyon, c’est la confu sion gou ver ne men tale com plète, la situa tion est déses pé rée et ce n’est pas pour rien que l’armée fran çaise place aux entrées nord de Lyon le 25e régi ment de Tirailleurs Sénégalais, évitant ainsi aux Français le maxi mum de pertes. Il com prend, outre quel ques gradés fran çais, surtout des Africains, notam ment Soudanais et Sénégalais. Les offi ciers savent que ce sera un combat perdu et par lent eux-mêmes de « combat pour l’hon neur ».
Dans son sec teur, dont la ving taine de kilo mè tres de front dépasse lar ge ment ses moyens, le colo nel com man dant le 25e RTS (Régiment de Tirailleurs Sénégalais) a placé deux bataillons, selon les ordres reçus de son supé rieur, sur « la ligne géné rale Curis, Saint-Germain-au-Mont-d’Or, Chasselay, Marcilly-d’Azergues, Lozanne, L’Arbresle » et s’est gardé une faible réserve à hau teur de Champagne-au-Mont-d’Or où il a ins tallé son poste de com man de ment. Mais ces ordres pré ci sent en outre : « En cas d’atta que, tenir tous les points d’appui sans esprit de recul, même débordé. Conserver à tout prix l’inter valle Saône-Azergues par où passe la N 6. »
On le voit, au besoin, se faire tuer sur place.
Le couvent de Montluzin à Chasselay
La bataille fait rage ce 19 juin dès 9h30, et par ti cu liè re ment à Chasselay, devant le cou vent de Montluzin, sub mergé par les Allemands vers 16h. Le 20 juin, près de la montée de Champagne, 27 d’entre eux sont fusillés ali gnés contre un mur au bas de la montée de Balmont : sur le mur du 3, montée de Balmont, on peut lire cette plaque : « Le 19 juin 1940, ont été lâche ment assas si nés 27 sol dats séné ga lais qui résis taient aux hordes nazies ». On peut se deman der si les plus lâches dans cette affaire ce ne sont pas les auto ri tés françai ses !
Au lieu dit « Vide-Sac », tous les Africains sont hachés à la mitrailleuse et au canon des chars alle mands. Les blin dés écrasent de leurs che nilles les morts et les ago ni sants. Partout, par racisme, les nazis font la chasse aux Africains pour les abat tre, y com pris les pri son niers, lais sant la vie sauve uni que ment aux rares offi ciers blancs. Au cours de ces jour nées, tous les sol dats Africains décou verts par les Allemands sont sys té ma ti que ment exé cu tés. La tuerie sera telle que sur 1.800 hommes, il y aura 1.333 morts dénombrés et ce seront, sauf un ou deux, tous des Africains.
Un cime tière, appelé Tata séné ga lais a été érigé par la suite à Chasselay, ne conte nant que 188 corps, les autres vic ti mes ayant été pour la plu part brû lées sur place. Mais à Lyon on se sou vient sur tout, quand on parle des désas tres de cette guerre, des bom bar de ments amé ri cains de 1944, ayant touché plus pro fon dé ment la popu la tion lyon naise, sur Givors et la gare de triage de Badan, le quar tier Jean-Macé et la gare de la Guille, le quar tier Gare de Vaise et le quar tier de l’Industrie à St Rambert. Ces bom bar de ments amé ri cains, sensés blo quer les gares sur Lyon, ont fait, eux, 717 vic times. Même si ce nombre est impor tant, c’est moins que le total des Africains tués par les nazis.
C’est pour quoi il est très impor tant d’infor mer que la France a fait mas sa crer par les Allemands de très nom breux Africains sur le sol du Grand Lyon en juin 1940.
Le Tata Sénégalais à Chasselay
À Thiaroye, en décembre 1944, la France massacre des Africains qui avaient combattu pour les Français !
Les pro blè mes conti nuent à la Libération, dès 1944. Les soldats fran çais blancs et les “tirailleurs séné ga lais" ne sont pas trai tés également. Les soldes, les pro mo tions, les équipements, sont dif fé rents. D’énormes dis cri mi na tions appa rais sent pour les cal culs des indem ni tés des pri son niers. Très sou vent les pri son niers afri cains libé rés se retrou ve ront sans équipement et sans argent. En novem bre 1944, de nombreu ses rebel lions se pro dui sent en plu sieurs endroits, à Morlaix, à Hyères, à Versailles, et l’armée fran çaise décide un retour forcé en Afrique. La tra gé die se déroule au Sénégal.
(d’après le film « Camp de Thiaroye »)
Le 21 novem bre 1944, 1 280 “tirailleurs séné ga lais” sont débarqués à Dakar et sont réunis dans le camp mili taire de tran sit de Thiaroye-sur-mer pour être démo bi li sés. On leur retire d’ailleurs les uni for mes mili tai res qu’ils avaient pour les rempla cer par une tenue plus ordi naire et c’est à ce moment-là qu’on les oblige de mettre le désor mais bien connu cha peau rouge du mépris. Face à la désillu sion devant les pro mes ses non tenues par la France, les humi lia tions à cause de la cou leur de la peau, et le racisme de la hié rar chie militaire au sein de l’armée fran çaise, ils insis tent néan moins pour récla mer leur solde.
Devant un nou veau refus des chefs de l’armée fran çaise, les tirailleurs se muti nent et le 1er décem bre ils s’empa rent d’un géné ral, qui finit par leur pro met tre de régu la ri ser la situation. Mais c’est un énorme men songe !
En effet, à peine remis en liberté, ce même géné ral, avec l’accord de sa hié rar chie, fait atta quer le camp par plu sieurs unités de l’armée fran çaise appuyées par la gen dar me rie ; alors même que les “tirailleurs séné ga lais” sont en plein sommeil et com plè te ment désar més, ils sont mas sa crés dans cette nuit du 2 décem bre 1944 vers 3 heures du matin.
On ne connaît pas le nombre exact de tués : 30 ? 60 ? 100 ? D’autres chif fres plus impres sion nants sont donnés. Les autori tés fran çai ses gar dent le silence sur ce nombre et il n’y a jamais eu de com mis sion d’enquête indé pen dante sur cette affaire. [2]
Comme si cela ne suf fi sait pas, bon nombre de ces sur vi vants seront condam nés jusqu’à 2 et 3 ans de prison ferme pour « insu bor di na tion », alors que cer tains déjà sor taient des camps de concen tra tion nazis !
Oui, les « tirailleurs séné ga lais » ont payé très cher leur confiance en la France...