Croyant a écrit:
en occident le phénomène est plus ample; plus profond ; et on assiste même des fois à des scènes de suicides en groupe dans des pays où le citoyen a en principe toutes les garanties d'une vie matériellement stable : santé; logement et nourriture sont garanties pour tous : mais le taux est très élevé! la foi n'est pas garantie : elle est démolie
cela ne touche pas uniquement l'occident, c'est un problème mondial, y compris en Arabie Saoudite, berceau de l'islam, où paradoxalement dans ce pays riche, il existe aussi un mal de vivre qui pousse à ce geste désespéré.
France 24"Dans notre société, on dit souvent que si la personne qui s’est suicidée avait été réellement croyante, elle ne serait pas passée à l’acte; mais je n’adhère pas à cette explication. Pour moi, il est urgent de parler de ce problème car les responsables politiques n’en parlent pas. En Arabie saoudite, il n’y a pas de statistiques fiables concernant le nombre de chômeurs ou de personnes vivant sous le seuil de pauvreté…"
Trad Al Asmari
Militant saoudien des droits de l’Homme. Il a tourné un court-métrage sur la pauvreté en Arabie saoudite et a reçu, en avril dernier, le "prix RSF du public" du concours des "Best of Blogs".France SoirSelon l’étude d’une chercheuse de l’université du Roi-Saoud, l’ensemble des restrictions qui pèsent sur le genre féminin amène de nombreuses femmes à vouloir mourir…
Elles sont séparées des hommes, elles n’ont pas le droit de conduire, elles sont soumises à des restrictions en matière de déplacements, de travail et d’études ; bref, les femmes saoudiennes vivent dans un des pays les plus austères au monde. Face à une vie régie par la loi coranique, et à laquelle elles ne peuvent échapper, pour certaines il ne reste qu’une seule issue : mourir.
Comportements violents
Une étude menée auprès de rescapés de suicide par la chercheuse Saloua al-Khatib a montré que sur 100 cas 96 concernaient des femmes. Elle affirme que l’hôpital où elle travaille comme conseillère enregistre en moyenne, chaque mois, 11 tentatives de suicide par celles-ci. « La différenciation faite entre les hommes et les femmes d’une même famille contribue à accroître la pression. Les hommes grandissent dans l’idée qu’ils sont supérieurs et méprisent pour la plupart le genre féminin. Ils développent des comportements violents pour exprimer leur pouvoir sur elles », explique la chercheuse.
Mariages forcés et dépression
Les adolescentes souffrent du manque de communication avec leurs parents. Personne n’écoute leurs problèmes émotionnels, sociaux ou encore liés à l’éducation. Alors, « en consommant, en journée, de petites doses de médicaments, elles lancent à leur manière des appels au secours », continue Saloua al-Khatib. A peine adultes, elle se voient imposer un mari par leur famille, surtout en dehors des grandes villes, et les mariages forcés sont un facteur fréquent de dépression chez les jeunes femmes. Mais les hôpitaux présentent souvent de manière officielle les suicides comme de simples « abus de médicaments ». Ce qui rend difficile l’évaluation exacte du phénomène..
Suicide en AlgérieL’une des principales causes de mortalité
mardi 18 octobre 2005.
Le SoirPlus qu’un phénomène de société, le suicide est en passe de devenir en Algérie l’une des principales causes de mortalité. En dépit de la mise en garde des spécialistes qui ont tiré maintes fois la sonnette d’alarme, aucune campagne de prévention ou d’information n’a été initiée. La cellule de communication de la Gendarmerie nationale a établi un bilan, à ce sujet, de 1993 jusqu’à août 2005. Sur la base de ces statistiques, cette institution a répertorié les causes des suicides et les moyens utilisés pour y arriver. La classe sociale, l’âge et le sexe des cas sont aussi analysés.
Meriem Ouyahia Alger (Le Soir) - Les chiffres classent l’Algérie parmi les pays arabes où le taux de suicides est moyen. Selon une étude révélée l’année dernière, le taux de suicides a connu un bond effrayant en passant de 0,94 en 1999 à 2,25 pour 100 000 habitants en 2003. Soit, toutes les 12 heures, un Algérien se suicide.
etc etc..