ma commentaire le sera plus tard bien que j en avais déja parlé de quelque trucsami de la vérité a écrit:ahsan a écrit:ami de la vérité a écrit:Attribuer à Dieu l'enfer de feu, c'est le calomnié. Celui qui calomnie Dieu n'aime pas Dieu. Credo donne des leçons alors qu'elle idolâtre c'est du grand n'importe quoi.
ah bon et pourquoi?
la vie d'ici bas n'est pas un test?
quelle est la justice pour les criminels?
Tu te trompes ashan, Dieu n'a pas crée l'homme et la terre pour qu'il subisse un test, mais tu dis "quelle est la justice pour les criminels" ne serait-il pas plus juste de poser la question "quelle justice pour les victimes ?".
Si les morts sont vivants, ils doivent être quelque part, mais où? Cela pose un problème, car ceux qui meurent ne sont pas totalement bons ni totalement mauvais. Ayant un sens inné de la justice, l’homme a traditionnellement séparé les défunts bons des méchants. "L'enfer" résout-il le problème ?
Le mot grec géénna(traduit par géhenne) correspond à l’hébreu gé Hinnom, qui signifie “ vallée de Hinnom ”, ou dans sa forme longue ghé ’ vèn-Hinnom, “ vallée des fils de Hinnom ”. (Josué 15:8 ; 2 Rois 23:10.) Ce lieu géographique, l’actuel ouadi er-Rababi, est une vallée étroite et profonde située au sud et au sud-ouest de Jérusalem.
À l’époque des rois de Juda, qui a débuté au VIIIe siècle avant notre ère, cet endroit servait à des rites païens, notamment celui de brûler des enfants par le feu en sacrifice (2 Chroniques 28:1-3 ; 33:1-6). Le prophète Jérémie a annoncé que dans cette vallée les Judéens seraient tués par les Babyloniens, en exécution du jugement de Dieu pour leur méchanceté. — Jérémie 7:30-33 ; 19:6, 7.
D’après l’exégète juif David Kimhi (vers 1160-vers 1235 de notre ère), la vallée est plus tard devenue la décharge publique de Jérusalem. Elle servait d’incinérateur dans lequel des feux étaient entretenus pour éliminer les ordures. Tout ce qu’on y jetait était complètement détruit, réduit en cendres.D’après l’Encyclopédie juive, c’est “pour cette raison que la vallée était maudite, et on a donc fini par identifier la ‘Géhenne’ à l’‘enfer’”. comment cela est-il arrivé ?
Nous lisons dans l’Encyclopédie britannique (1970): “À partir du Ve siècle av. J.-C., les Juifs ont été en contact étroit avec les Perses et les Grecs, deux peuples qui avaient des idées élaborées sur l’au-delà. (...) À l’époque du Christ, les Juifs avaient acquis la croyance que les âmes méchantes étaient punies dans la Géhenne après la mort.” Voyons un peu la pensée rabbinique sur le sujet:
L’Encyclopédie juive (angl.) expose en ces termes la pensée rabbinique: “Au jour du jugement dernier, il y aura trois groupes d’âmes: les justes, qui seront immédiatement inscrits pour la vie éternelle; les méchants, pour la Géhenne; quant à ceux dont les vertus contrebalancent les péchés, ils iront dans la Géhenne, en remonteront et y redescendront jusqu’à ce qu’ils soient purifiés.” Beaucoup reconnaîtront dans cette dernière phrase une description du purgatoire.
La Nouvelle Encyclopédie catholique (angl.) donne une opinion officielle sur la doctrine du purgatoire. La voici: “En dernière analyse, la doctrine catholique du purgatoire est fondée sur la tradition, et non sur l’Écriture sainte.” Ce qui n’est guère surprenant, car ni le mot “purgatoire” ni même son concept n’apparaissent dans la Bible.
Toutefois, l’Encyclopædia Judaica affirme: “On ne trouve dans les Écritures rien qui suggère cette conception tardive de la Géhenne.” Cette dernière affirmation est exacte. Les Écritures hébraïques ne laissent aucunement penser qu’après la mort l’âme soit châtiée dans un enfer de feu. On doit cette doctrine effroyable aux religions postdiluviennes de Babylonie, et non à la Bible. La doctrine de la chrétienté relative à un châtiment dans l’enfer a pris naissance avec les premiers Babyloniens. De même que le concept catholique de souffrances réparatrices dans un purgatoire remonte aux premières religions d’Égypte et d’Orient. Les limbes sont inspirés de la mythologie grecque. Les prières et les offrandes pour les morts étaient des pratiques étrusques.
Dans l'antiquité juive, il n'y avait pas pire que d'avoir le cadavre d'un homme jeté dans la décharge de Jérusalem parce que selon les croyances en vigueur à l'époque cela signifiait que cet homme serait envoyé dans la géhenne [selon la compréhension corrompue adoptée par les religieux]. Il est à noté aussi que c'était ces mêmes religieux qui s'asseyant sur le trône de Dieu (autorité du juge) rendaient un tel jugement et disait qui (son cadavre) devait être jeté dans la géhenne. Imagines-tu le pouvoir que cela leur conférait sur leurs peuples ?
Des traducteurs de la Bible ont pris la liberté de rendre géénna par “ enfer ”. (Matthieu 5:22, Bible en français courant.) Pour quelle raison ? Parce qu’ils ont associé la notion païenne d’un jugement des méchants dans le feu après la mort avec le feu littéral brûlant dans la vallée située à l’extérieur de Jérusalem. Mais Jésus n’a jamais associé la géhenne à des tourments.
Jésus savait que l’idée même de brûler des humains vivants répugne à son Père céleste, Jéhovah. Au sujet de l’utilisation qui était faite de la géhenne aux jours du prophète Jérémie, Dieu a dit : “ Ils ont bâti les hauts lieux de Topheth qui est dans la vallée du fils de Hinnom, pour brûler au feu leurs fils et leurs filles, chose que je n’avais pas ordonnée et qui ne m’était pas montée au cœur. ” (Jérémie 7:31). De plus, l’idée de tourmenter les morts s’oppose à la personnalité aimante de Dieu ainsi qu’à l’enseignement clair de la Bible selon lequel les morts “ ne savent rien ”. — Ecclésiaste 9:5, 10.
Jésus a employé le terme “ géhenne ” pour symboliser la destruction complète résultant du jugement défavorable de Dieu. Dès lors, “ géhenne ” revêt un sens identique à celui de “ lac de feu ”, expression figurant dans le livre de la Révélation. Les deux représentent la destruction éternelle sans possibilité de résurrection. — Luc 12:4, 5 ; Révélation 20:14, 15.
Ainsi, en Grande-Bretagne, John Stott estime que “l’Écriture va dans le sens de l’anéantissement, et que ‘le tourment éternel conscient’ est une tradition qui doit céder à l’autorité suprême de l’Écriture”. — Fondements: dialogue libéral-évangélique (angl.).
Qu’est-ce qui l’a amené à conclure que le tourment éternel n’était pas fondé sur la Bible? Il explique que lorsque la Bible parle du dernier état de la damnation (“Géhenne”; voir l’encadré de la page 8), elle utilise souvent le vocabulaire de la “destruction”, en grec le “verbe apollumi (détruire) et le nom apôléïa (destruction)”. Ces mots se rapportent-ils à des tourments? D’après John Stott, quand le verbe apollumi est transitif actif, il signifie “tuer”. (Matthieu 2:13; 12:14; 21:41.) Ainsi, en Matthieu 10:28, où on lit, selon La Bible en français courant, que Dieu peut “faire périr à la fois le corps et l’âme dans l’enfer”, il est question fondamentalement de mort, et non de souffrances éternelles. En Matthieu 7:13, 14, Jésus établit un contraste entre ‘la route étroite qui mène à la vie et la route large qui mène à la destruction’. John Stott signale à ce propos: “Si donc il est dit des gens qu’ils doivent subir la destruction, il serait étrange qu’ils ne soient pas détruits.” Il tire, à juste titre, cette conclusion: “Si tuer, c’est priver le corps de vie, l’enfer semblerait être la privation de la vie tant physique que spirituelle, c’est-à-dire l’extinction de l’être.” — Fondements, pages 315, 316.
Pourquoi n'est-il pas injuste que les méchants soient simplement détruits définitivement ? Tout simplement parce que ceux-ci après s'être réjoui de toutes leurs méchanceté en opprimant les petits et les faibles, en spoliant, volant, assassinant, maltraitant, en imposant leur loi par la force, parfois par la terreur, s'enrichissant aux détriments des autres, par le gain injuste et toutes sortes de méchancetés dont ils firent preuve, à leur mort n'emportent rien et finalement il ne recevront rien, leur salaire sera le néant comme leur vie fut semblable au néant.
Tandis que ceux qui étaient opprimés, qui étaient dans l'affliction à cause du tourment qui survenait à cause des méchants (voir le tourment de Lot par exemple) ceux-là gouteront au bénédictions de Dieu à venir, ils recevront maison et champs et vignes, ils jouieront d'une sécurité et paix sans fin, sans que personne ne fasse trembler, bénis sera leur femme, béni sera le fruit de leur ventre, ce n'est pas pour rien qu'il planteront ce n'est pas pour rien qu'ils se multiplieront, mais cela sera des délices pour des temps indéfinis, tandis que le nom des méchants sera retranché de la terre et que Dieu fera oublier toute souffrance, tout malheur, tout deuil, toutes larmes et même la maladie, l'infirmité et la mort, tout cela aura disparu.
Alors en toute intelligence n'est-ce pas pire pour le méchant d'être détruit et de ne jamais pouvoir goûter à de telles bénédictions heureuses car à coup sûr sa victime se réjouira pour l'éternité mais lui sera effacé pour l'éternité. Et tout ce qu'il avait acquis par sa méchanceté ne lui aura servi à rien.
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