vulgate a écrit:Ce serait un comble que Jéhovah ait utilisé un escroc, menteur, alcoolique, obsédé sexuel et mégalomane comme serviteur.
Je vais te répondre sur Rutherford parce que tu sembles aimer te prélasser dans la calomnie.
En 1906, Rutherford symbolisa l’offrande de sa personne à Jéhovah Dieu. Frère Macmillan écrivit : “J’ai eu le privilège de le baptiser à Saint Paul, dans le Minnesota. Il fut l’une des 144 personnes que j’ai personnellement baptisées dans l’eau ce jour-là. J’ai donc été particulièrement heureux lorsque j’ai appris qu’il devenait président de la Société.”
En 1907, Rutherford est devenu l’avocat-conseil de la Société Watch Tower et il travaillait au bureau central de Pittsburgh. Il a eu le privilège de négocier le transfert du bureau central de la Société à New York, en 1909. À cet effet, il a postulé et obtenu son admission au barreau de l’État de New York. Le 24 mai de la même année, il a été admis, en cette nouvelle qualité, à plaider devant la Cour suprême des États-Unis.
Frère Rutherford a prononcé de très nombreux discours en qualité de pèlerin ou représentant itinérant de la Société Watch Tower. Orateur biblique, il a beaucoup voyagé à travers les États-Unis, parlant, après en avoir fait la demande, dans de nombreuses écoles secondaires et universités, et il s’est adressé également à de vastes auditoires un peu partout en Europe. Rutherford a visité l’Égypte et la Palestine, et en 1913, accompagné de sa femme, il s’est rendu en Allemagne où il a prononcé des discours en plusieurs endroits devant 18 000 personnes au total.
MacMillan aurait-il parler d'avoir eu le privilège de baptiser Rutherford si ce dernier était l'homme que tu prétends qu'il était ? Certainement pas.
L'aurait-on permit d'être l'avocat conseil de la société si il était comme tu le prétends ? Certainement pas. L'aurait-on laisser plaider devant la Cour suprême des Etats-Unis ? NON.
SA PERSONNALITÉ Jésus Christ a dit que tous ses disciples sont “frères” et que ‘le plus grand parmi eux devra être leur ministre’. (Mat. 23:8-12.) Par conséquent, aucun vrai chrétien n’accorde à un compagnon de service une importance qui ne lui revient pas. Pourtant, la Bible révèle les traits de caractère de certains serviteurs de Dieu. Moïse, par exemple, était connu pour son humilité, Jacques et Jean, les fils de Zébédée, pour leur fougue (Nomb. 12:3 ; Marc 3:17 ; Luc 9:54). Puisque Joseph Rutherford s’est vu confier de très grandes responsabilités au sein de l’organisation terrestre de Jéhovah, il serait intéressant de connaître sa personnalité et ses qualités.
Frère Macmillan dit : “Rutherford a toujours témoigné d’un profond amour chrétien pour ses collaborateurs, et il était très bon ; toutefois, il n’était pas de nature aussi douce et calme que Russell. Il était brusque, franc et ne cachait pas ses sentiments. Son langage direct, même lorsqu’il était exprimé avec amabilité, était parfois mal compris. Il était président depuis peu lorsqu’il s’est avéré que le Seigneur avait choisi l’homme qu’il fallait pour la tâche à accomplir.”
L’incident qui se produisit le 18 avril 1924 à Londres, à l’ancien Tabernacle des Étudiants de la Bible, à l’occasion du discours du Mémorial, nous donnera une meilleure idée de la personnalité de Rutherford. À ce propos, sœur William Heath écrit : “Le Tabernacle était une ancienne église épiscopalienne que la Société avait achetée pour une bouchée de pain ; il servait en quelque sorte de Salle du Royaume, car on y tenait les réunions du dimanche. (...) La chaire réservée à l’orateur était très haute, à environ six mètres du sol, et seule sa tête était visible lorsqu’il s’adressait à l’assistance. C’est probablement la raison pour laquelle frère Rutherford l’appelait ‘l’abreuvoir’. Il refusa de parler de là-haut, et il scandalisa même les frères en redescendant pour se mettre à leur niveau.”
À l’époque où frère Rutherford est devenu président de la Société Watch Tower, il fallait quelqu’un de courageux, de fidèle et de déterminé. Il manifesta ces qualités. Esther Morris se souvient d’un discours prononcé par Rutherford lorsqu’il était pèlerin, devant une assistance nombreuse réunie dans ce qui était alors le plus grand théâtre de Boise, dans l’État d’Idaho. Elle dit : “Son exposé sur la fausse religion suscita la colère de plusieurs membres du clergé de la localité, qui tentèrent de l’interrompre et de soulever une controverse ; mais ses paroles énergiques : ‘Asseyez-vous ! Je demande la protection de la loi !’ lui permirent de poursuivre. Les Étudiants de la Bible de villes voisines étant venus, nous avons loué une salle dans laquelle nous avons tenu une petite assemblée. Frère Rutherford faisait savoir avec hardiesse que ce message et ce ministère étaient des plus importants.”
Sœur Anna Elsdon nous révèle un trait touchant de la nature de frère Rutherford. Se souvenant du temps de sa jeunesse, elle écrit : “Nous avons souvent eu l’occasion de bavarder avec frère Rutherford. Un jour que nous étions réunis à plusieurs jeunes, il est venu vers nous. Nous lui avons posé beaucoup de questions sur l’école, le salut au drapeau, etc., et il nous a parlé longuement. Au moment de partir, il a gardé affectueusement nos cinq mains dans les siennes, qui étaient grandes ; il avait les larmes aux yeux. Il était très heureux et touché de voir des jeunes comme nous parler des choses profondes de la vérité. Je me souviendrai toujours de cet instant. Si frère Russell avait de l’amour, frère Rutherford aussi, et nous en avons eu un témoignage.”
Un jour, à la fin de l’automne 1941, il a fait savoir à la famille après le petit déjeuner qu’il devait subir une grave opération. Il a d’abord parlé d’une manière encourageante, et il a terminé par ces mots: “Si telle est la volonté de Dieu, je vous reverrai. Sinon, je sais que vous continuerez la lutte.” Tous les membres de la famille avaient les larmes aux yeux. Nous ne l’avons pas revu. Il est parti le jour même pour la Californie où il est mort le 8 janvier 1942.
Au cours des années, frère Rutherford avait soutenu nombre d’attaques violentes, mais ces accusations ne nous avaient fait ni chaud ni froid, à nous qui travaillions avec lui et qui l’entendions presque tous les jours nous donner l’instruction spirituelle à l’occasion du culte matinal. Nous le connaissions pour ce qu’il était réellement: un Témoin de Jéhovah. Qu’ajouter à cela?
. Karl Klein, qui est devenu membre du Collège central en 1974, a écrit plus tard à son sujet: “Frère Rutherford m’était (...) cher en raison des prières qu’il prononçait lors du culte matinal. Il avait une voix très puissante, mais quand il s’adressait à Dieu on aurait dit un petit garçon qui parlait à son père. Cela démontrait la profondeur des relations qu’il entretenait avec Jéhovah.”
Macmillan, Wlliam Heath, Esther Morris, Anna Eldson, KKarl Klein, auraient-ils parlé ainsi de Rutherford si il avait la personnalité que tu prétends qu'il avait ? CERTAINEMENT PAS.
Sa famille [spirituelle] aurait-elle eu les larmes aux yeux si il était l'homme que tu prétends qu'il était ? CERTAINEMENT PAS.
Au contraire, on y brosse le portrait d'un homme sensible de coeur, chaleureux, un peu bourru mais très franc, plein de hardiesse, prompt à faire partager la vérité biblique, prêt à enseigner, patient et donnant de son temps, hardi, etc...
SON ELECTION Du 2 au 5 janvier 1919, pendant que frère Rutherford et ses collaborateurs étaient en prison, une assemblée devait se tenir à Pittsburgh (Pennsylvanie). Mais ce n’était pas une assemblée ordinaire: elle était cumulée avec l’assemblée générale annuelle de la Société Watch Tower qui tombait le samedi 4 janvier 1919. Frère Rutherford savait très bien à quel point cette assemblée était importante. L’après-midi du samedi en question, après avoir cherché partout frère Macmillan, il a fini par le trouver sur le court de tennis de la prison. Voici les faits tels que les a racontés frère Macmillan:
“Rutherford m’a dit: ‘Mac, j’aimerais te parler.
— À quel sujet?
— Je voudrais t’entretenir de ce qui se passe à Pittsburgh.
— Laisse-moi d’abord terminer la partie.
— Alors ça ne t’intéresse pas, tout ce qui se passe? Ne sais-tu pas qu’aujourd’hui on va élire les membres du bureau exécutif? Il se peut que tu sois écarté, et que nous restions ici indéfiniment.
— Frère Rutherford, ai-je rétorqué, laisse-moi te dire une chose à laquelle tu n’as peut-être pas pensé. C’est la première fois, depuis que la Société a été constituée, qu’il est possible de voir nettement qui Jéhovah Dieu souhaite comme président.
— Que veux-tu dire?
— Je veux dire que frère Russell disposait de la majorité des votes et qu’il nommait les membres du bureau exécutif. Maintenant, la situation est différente puisque nous, apparemment, nous ne sommes pas en fonction. Par contre, si nous sortions d’ici à temps pour nous rendre à cette assemblée générale et participer à ce vote, à notre arrivée on nous accepterait à la place de frère Russell avec les mêmes honneurs que ceux qu’il a reçus. Cela aurait l’air d’être l’œuvre de l’homme et non de Dieu.’
“Rutherford s’en est retourné tout songeur.”
Dans le même temps, à Pittsburgh, l’assemblée générale se déroulait dans une atmosphère tendue. Sara Kaelin, qui a grandi dans la région de Pittsburgh, a raconté ensuite: “La confusion, la discorde et les désaccords ont régné un moment. Certains voulaient repousser de six mois l’assemblée générale; d’autres doutaient qu’il soit légal d’élire des membres du bureau exécutif alors qu’ils se trouvaient en prison; d’autres encore proposaient de renouveler l’ensemble du bureau.”
Après un très long débat, William Hudgings, administrateur de l’Association de la Tribune du peuple, a lu à l’assistance une lettre de frère Rutherford qui envoyait à tous l’expression de son amour et ses salutations, puis ajoutait: “Les principales armes de Satan sont l’ORGUEIL, l’AMBITION et la CRAINTE.” Manifestant son désir de se soumettre à la volonté de Jéhovah, il proposait même humblement des hommes aptes à la fonction de membres du bureau exécutif pour le cas où les membres de l’association décideraient d’en élire de nouveaux.
Le débat a duré un moment encore, puis E. Sexton, qui avait été nommé président d’un comité chargé de proposer des candidats, a pris la parole:
“Je viens juste d’arriver. Mon train a eu quarante-huit heures de retard, à cause de la neige. J’ai quelque chose à dire et mieux vaut que je le dise maintenant, cela me soulagera. Mes chers frères, je suis venu ici, tout comme vous, avec certaines idées en tête — pour et contre. (...) Il n’y a pas sur notre voie d’obstacle juridique. Si nous désirons réélire nos frères qui sont retenus dans le sud à une fonction qu’ils peuvent occuper, je ne vois pas, ni ne déduis d’aucun des conseils [juridiques] que j’ai reçus, en quoi cela pourrait d’une façon ou d’une autre modifier la tournure de leur procès devant le tribunal fédéral ou devant le public.
“Je crois que le plus bel hommage que nous puissions rendre à notre cher frère Rutherford serait de le réélire président de la W[atch] T[ower] B[ible] & T[ract] Society. Je ne pense pas que notre position vis-à-vis de cette proposition fasse le moindre doute dans l’esprit du public. Si nos frères ont d’une façon ou d’une autre violé dans son aspect technique une loi qu’ils n’ont pas comprise, nous savons que leurs mobiles sont bons. Et devant le [Dieu] Tout-Puissant, ils n’ont violé ni une loi divine ni une loi humaine. Ce serait témoigner de la plus grande confiance que de réélire frère Rutherford président de l’Association.
“Je ne suis pas juriste, mais en ce qui concerne la légalité de la situation, il y a quelque chose que je sais quant à la loi des fidèles. La fidélité est ce que Dieu exige. Je ne peux imaginer plus grande preuve de confiance de notre part que celle de procéder à un vote ET DE RÉÉLIRE FRÈRE RUTHERFORD PRÉSIDENT.”
Frère Sexton avait vraisemblablement exprimé là les sentiments de la plupart des personnes présentes. Les candidatures ont été proposées, le vote effectué: Joseph Rutherford a été élu président, Charles Wise vice-président et William Van Amburgh secrétaire-trésorier.
Le lendemain, frère Rutherford a cogné au mur de la cellule de frère Macmillan et lui a dit: “Passe ta main dehors.” Il lui a alors remis un télégramme qui annonçait sa réélection comme président. “Il était très heureux, a raconté plus tard Alexander Macmillan, de voir cette preuve claire et nette que Jéhovah dirigeait la Société.”
L’élection était terminée, mais frère Rutherford et ses sept compagnons étaient toujours en prison.
L'auraient-ils réelu président si il avait la personnalité que tu lui prêtes ? NON !
LE PROCES DE 1918
Pendant la Première Guerre mondiale, la foi des serviteurs oints de Jéhovah a subi bien des épreuves. Tournés en ridicule, calomniés, pris à partie par des foules, molestés, ils sont devenus, comme Jésus l’avait prédit, “ les objets de la haine de toutes les nations ”. (Matthieu 24:9.) Exploitant le climat d’hystérie suscité par la guerre, les ennemis du Royaume de Dieu ont utilisé contre eux une tactique qui avait déjà servi contre Jésus Christ : ils les ont accusés de sédition et ont frappé le cœur même de l’organisation visible de Jéhovah. En mai 1918, le gouvernement fédéral des États-Unis délivrait des mandats d’arrêt contre le président de la Watch Tower, Joseph Rutherford, et sept de ses plus proches collaborateurs. Condamnés à de lourdes peines de prison, les huit hommes furent envoyés à la prison fédérale d’Atlanta. Neuf mois plus tard ils retrouvaient la liberté, et en mai 1919 une cour d’appel itinérante réformait le jugement au motif que les accusés n’avaient pas bénéficié d’un procès impartial. L’affaire devait être rejugée, mais le gouvernement a finalement annulé les poursuites, disculpant frère Rutherford et ses collaborateurs
Une vague de persécutions déferla sur eux aux États-Unis et atteignit son paroxysme quand le nouveau président de la Société Watch Tower, Joseph Rutherford, et sept de ses collaborateurs furent emprisonnés le 22 juin 1918, la majorité d’entre eux étant condamnés à 20 ans de réclusion. On les relâcha sous caution neuf mois plus tard. Le 14 mai 1919, la cour d’appel annula les condamnations injustes qui les frappaient ; on avait relevé 130 anomalies dans le jugement. Le juge Manton, catholique romain et Chevalier de l’Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand, qui, en 1918, avait refusé le versement d’une caution pour ces chrétiens, fut lui-même condamné, en 1939, à deux ans d’emprisonnement et à une amende de 10 000 dollars pour six chefs d’accusation portant sur la demande et l’acceptation de pots-de-vin.
Ces hommes ont été condamnés injustement et leur culpabilité n’a pas été établie: la preuve en est que Joseph Rutherford est resté membre du barreau de la Cour suprême des États-Unis depuis son admission en mai 1909 jusqu’à sa mort en 1942. Dans 14 affaires portées devant la Cour suprême entre 1939 et 1942, Joseph Rutherford a fait partie des avocats. Dans les affaires Schneider contre État du New Jersey (en 1939) et Secteur scolaire de Minersville contre Gobitis (en 1940), il a plaidé en personne devant la Cour suprême. De plus, pendant la Seconde Guerre mondiale, le directeur du Bureau fédéral des prisons a accepté Alexander Macmillan, un des hommes emprisonnés injustement entre 1918 et 1919, comme visiteur attitré des prisons fédérales américaines, afin qu’il prenne soin des intérêts spirituels des jeunes hommes incarcérés à cause de leur neutralité chrétienne.
Moralité, les accusations étaient toutes infondées et mensongères sur fond d'implication de la Chrétienté
vulgate a écrit:
Pourquoi dis-tu ça , Je n'ai rien à voir avec toute cette boue.
Mais si puisque tu as pris ta brouette, et tu es allé avec ta pelle et tes mains ramasser la boue des sites anti-TJ et que tu amènes cette boue fétide sur ce forum. Tes mains sont pleines de cette boue. Comment peux-tu dire que tu n'as rien à voir avec cette boue ?