Salâm ,
Quant on veut débattre , on écoute les Arguments des autres , on ne se cramponne pas à ses véritées toutes faites et on évite de Blasphémer Sur Rassoul Allah Boulos ( Salam Allah 3aleyhi).
Et Jésus dit: Vous aussi, êtes-vous encore sans intelligence?
15.17 Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans la bouche va dans le ventre, puis est jeté dans les lieux secrets?
15.18 Mais ce qui sort de la bouche vient du coeur, et c'est ce qui souille l'homme.
15.19
Car c'est du coeur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres,
les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les
calomnies.
15.20 Voilà les choses qui souillent l'homme; mais manger sans s'être lavé les mains, cela ne souille point l'homme.
( Evangile de Matthieu )
Exégète :
’Ancien Testament, [qui défend certains aliments], n’est
nullement en opposition avec ce que le Seigneur dit ici: « Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille »,
ni avec ces autres paroles de l’Apôtre: « Tout
est pur pour ceux qui sont purs » (Tt 1), et encore: « Toute créature de Dieu est
bonne. » (1 Tm 4.) Que les
Manichéens, s’ils le peuvent, comprennent que l’Apôtre a voulu parler ici des
substances considérées en elles-mêmes, tandis que la sainte Écriture, pour
établir certaines figures qui étaient en rapport avec l’époque, considère
certains animaux comme impurs, non pas de leur nature, mais par la
signification qui s’y trouve attachée. Ainsi, par exemple, que l’on demande
si le porc et l’agneau sont purs de leur nature, il faudra répondre
affirmativement, parce que « toute créature de Dieu est bonne. »
Mais si on les considère sous un certain rapport significatif, l’agneau est
pur, le porc ne l’est pas. Il en est de même pour les mots fou et sage: l’un et l’autre sont purs, si on les considère dans le son
de la voix qui les prononce, aussi bien que dans les lettres et les syllabes
qui les composent; mais considérés dans leur signification, le nom de fou,
peut recevoir la qualification d’impur, non pas dans sa nature, mais parce
qu’il signifie quelque chose d’impur. Peut-être aussi que le fou est dans
l’ordre des réalités ce que le porc est dans l’ordre des figures. Ainsi cet
animal et ce mot latin de deux syllabes (stultus), que nous traduisons par
fou, auraient une seule et même signification; car la loi répute le porc
immonde, parce qu’il ne rumine pas, ce qui tient à sa nature, et n’est point
un vice en lui. Il est des hommes qui sont figurés par cet animal, et qui
sont impurs par leur propre faute et non par nature, parce qu’après avoir
écouté volontiers les leçons de la sagesse, ils n’y pensent plus en aucune
façon. Car si après avoir reçu des enseignements utiles, vous les rappelez
comme des entrailles de votre mémoire, et que vous reportiez la douceur de ce
souvenir comme dans la bouche de la pensée, que faites-vous en cela, sinon
ruminer spirituellement ? Ceux qui agissent différemment sont figurés
par les animaux impurs. Or, cette multitude de choses qui nous sont proposées
ou dans des expressions allégoriques, ou dans des observances figuratives,
font sur les esprits raisonnables une douce et salutaire impression. Mais un
grand nombre de ces choses étaient pour le peuple juif autant de préceptes
qu’il devait non seulement écouter, mais encore mettre en pratique.
(St Augustin ).