@ Bonjour Sael,
J'ai compris que tu ne contestes pas la possibilité pour Jésus d'avoir échappé à la corruption par la permission de Dieu tandis que nous, nous professons non pas une possibilité mais un fait établi. C'est là notre différence.
Et si tu prends le dictionnaire Larousse, le verbe "livrer" a plusieurs définitions dont celle-ci :
Abandonner quelqu'un, un groupe, son pays, etc., à un pouvoir étranger, ennemi : Livrer son pays à l'ennemi.
Dans le psaume, si on applique cette définition, l'ennemi c'est la mort (donc le sheol puisque c'est là où se trouvent le morts) et Dieu ne l'a pas abandonné au pouvoir de la mort puisqu'Il l'en est ressuscité alors que le Roi David s'y trouve toujours.
Dans la Bible, le sheol est le séjour des morts et la tombe était souvent assimilée au séjour post mortem dans le shéol. Il n'est pas question du lieu où iraient les condamnés après le jugement dernier qui, dans ce cas, est symboliquement désigné par la géhenne ou l'étang de feu.
Chez les juifs c'est identique. Voici un extrait de commentaires d'un site juif sur la Bible:
"Mais en face, nous trouvons le désespoir de Job qui, la tête couverte de cendres et revêtu d’un sac, estime que la mort est la fin de tout, la limite extrême de l’existence, après quoi il n’y a que néant. Réflexion philosophique plus que texte mystique, cas de figure plus que figure historique, Job se lamente sur le destin de l’homme condamné à la souffrance sur terre et à « l’amertume de [son] être » ; les jours de l’homme, clame-t-il, « s’achèvent sans nul espoir », la vie n’est qu’ « un souffle », « fumée, mes jours » et « le gisant du Shéol n’en remonte pas » (Job, 7)."
(Source : http://www.terredisrael.com/resurrection-1.php )
La vie s'achève et le mort s'en va se coucher au sheol à ce stade du texte de Job. Donc il n'est pas question ici de gehenne, de feu mais du repos de la mort qu'on connaitra tous un jour. La façon de voir ce lieu va évoluer mais il s'agira toujours du lieu où vont les morts une fois qu'ils quittent cette vie.
J'ai compris que tu ne contestes pas la possibilité pour Jésus d'avoir échappé à la corruption par la permission de Dieu tandis que nous, nous professons non pas une possibilité mais un fait établi. C'est là notre différence.
Et si tu prends le dictionnaire Larousse, le verbe "livrer" a plusieurs définitions dont celle-ci :
Abandonner quelqu'un, un groupe, son pays, etc., à un pouvoir étranger, ennemi : Livrer son pays à l'ennemi.
Dans le psaume, si on applique cette définition, l'ennemi c'est la mort (donc le sheol puisque c'est là où se trouvent le morts) et Dieu ne l'a pas abandonné au pouvoir de la mort puisqu'Il l'en est ressuscité alors que le Roi David s'y trouve toujours.
Dans la Bible, le sheol est le séjour des morts et la tombe était souvent assimilée au séjour post mortem dans le shéol. Il n'est pas question du lieu où iraient les condamnés après le jugement dernier qui, dans ce cas, est symboliquement désigné par la géhenne ou l'étang de feu.
Chez les juifs c'est identique. Voici un extrait de commentaires d'un site juif sur la Bible:
"Mais en face, nous trouvons le désespoir de Job qui, la tête couverte de cendres et revêtu d’un sac, estime que la mort est la fin de tout, la limite extrême de l’existence, après quoi il n’y a que néant. Réflexion philosophique plus que texte mystique, cas de figure plus que figure historique, Job se lamente sur le destin de l’homme condamné à la souffrance sur terre et à « l’amertume de [son] être » ; les jours de l’homme, clame-t-il, « s’achèvent sans nul espoir », la vie n’est qu’ « un souffle », « fumée, mes jours » et « le gisant du Shéol n’en remonte pas » (Job, 7)."
(Source : http://www.terredisrael.com/resurrection-1.php )
La vie s'achève et le mort s'en va se coucher au sheol à ce stade du texte de Job. Donc il n'est pas question ici de gehenne, de feu mais du repos de la mort qu'on connaitra tous un jour. La façon de voir ce lieu va évoluer mais il s'agira toujours du lieu où vont les morts une fois qu'ils quittent cette vie.
Dernière édition par Credo le Sam 20 Mai - 16:26, édité 1 fois