Les Églises ont fait croire à énormément de gens l'existence d'un lieu de tourment éternel appelé 'enfer' où vont les méchants. Selon l'Encyclopédie britannique, 'l'Église catholique romaine enseigne que l'enfer (...) existera éternellement; ses supplices n'auront pas de fin'. En outre, pour les hindous, les bouddhistes et les musulmans, l'enfer est aussi un lieu de tourment. Rien d'étonnant que ceux à qui l'on a enseigné cette doctrine refusent de parler d'un tel lieu !
Le mot 'enfer' apparaît dans de nombreuses versions de la Bible. Certaines traductions lui préfèrent 'le tombeau', 'le séjour des morts', etc., alors que d'autres se contentent de transcrire les termes originaux parfois rendus par 'enfer', ce qui revient à dire qu'elles les rédigent dans notre alphabet, mais sans les traduire. Quels sont ces termes ? Il s'agit de l'hébreu Schéol et de son équivalent grec Hadès, qui désignent non un lieu de sépulture individuel, mais la tombe commune aux morts. Citons encore le grec Géhenne, qui est employé comme symbole de la destruction éternelle. Toutefois, dans la chrétienté comme dans de nombreuses religions non chrétiennes, on enseigne que l'enfer est un lieu peuplé de démons où les méchants sont punis après leur mort (et où, au dire de certains, ils subissent des tourments).
Quelles sont les origines de la croyance à un enfer de feu ?
Dans la croyance babylonienne et assyrienne des temps antiques, 'l'enfer (...) est dépeint comme un lieu plein d'horreurs où dominent des dieux et des démons particulièrement puissants et violents' (The Religion of Babylonia and Assyria, Boston, 1898, de Morris Jastrow Jr., p.581). L'enfer de feu de la chrétienté a ses origines dans la religion de l'ancienne Égypte (The Book of the Dead, New Hyde Park, New York, 1960, préfacé par E. Wallis Budge, pp.144, 149, 151, 153, 161). Le bouddhisme, qui remonte au VIè siècle avant notre ère, en est venu à enseigner l'existence d'un enfer brûlant et d'un enfer froid (The Encyclopedia Americana, 1977, tome XIV, p.68). Des peintures de l'enfer que l'on peut voir en Italie, dans certaines églises catholiques, sont d'inspiration étrusque.- La civiltà etrusca (Milan, 1979) de Werner Keller, p.389.
Mais il faut chercher bien plus loin les véritables origines de cette doctrine qui déshonore Dieu. Les croyances diaboliques rattachées à l'enfer en tant que lieu de tourments diffament Dieu et ont pour auteur le principal calomniateur de Dieu, le Diable (dont le nom signifie 'calomniateur'), celui que Jésus a appelé 'le père du mensonge' !(Jean 8:44)
Que faut-il entendre par les 'tourments éternels' dont il est question en Révélation ?
Révélation 14:9-11; 20:10, TOB :'Si quelqu'un adore la bête et son image, s'il en reçoit la marque sur le front ou sur la main, il boira lui aussi du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il connaîtra les tourments dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l'agneau. La fumée de leur tourment [grec : basanismou] s'élève aux siècles des siècles, et ils n'ont de repos ni le jour ni la nuit, ceux qui adorent la bête et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom'.'Et le diable, leur séducteur, fut précipité dans l'étang de feu et de soufre, auprès de la bête et du faux prophète. Et ils souffriront des tourments jour et nuit aux siècles des siècles'.
De quel 'tourment' est-il question ici ? Il est intéressant de noter que selon Révélation 11:10 (TOB) des 'prophètes causent bien des tourments aux habitants de la terre'. Ces tourments sont dus aux messages accusateurs et humiliants qu'ils proclament. En Révélation 14:9-11 (TOB), nous apprenons que ceux qui adorent 'la bête [symbolique] et son image' connaissent les tourments dans le feu et le soufre'.
Il ne peut pas s'agir de douleurs conscientes dans la mort, car 'les morts ne savent rien du tout' (Ecclésiaste 9:5, TOB). En outre, si ces adorateurs de la 'bête' et de 'son image' devaient y être atrocement torturés durant toute l'éternité, Yéhovah serait obligé de les garder en vie. Or, la vie est un don et non une punition ! Par conséquent, qu'est-ce qui vaut de tels tourments aux adorateurs de la 'bête' et de 'son image' alors qu'ils sont encore vivants ? C'est la proclamation, faite par les serviteurs de Dieu, selon laquelle ces adorateurs subiront la seconde mort, symbolisée par 'l'étang embrasé de feu et de soufre'. La fumée qui accompagne leur destruction par le feu s'élève aux siècles des siècles; autrement dit, cette destruction sera éternelle et ne tombera jamais dans l'oubli. Lorsque Révélation 20:10 déclare que le Diable doit souffrir 'des tourments jour et nuit aux siècles des siècles dans l'étang de feu et de soufre', qu'est-ce que cela signifie ? Révélation 21:8 (TOB) dit explicitement que 'l'étang embrasé de feu et de soufre' représente 'la seconde mort'. Le Diable y est donc tourmenté à jamais en ce sens qu'il n'en sortira pas; il sera retenu pour toujours dans ce qui correspond en fait à la mort éternelle. Cette utilisation du mot 'tourment' (du grec basanos) fait penser au texte de Matthieu 18:34 où la même racine grecque désigne un 'geôlier'.- RS, AT, ED, MN.
Qu'est-ce que la 'Géhenne de feu' mentionnée par Jésus ?
Le nom Géhenne apparaît 12 fois dans les Écritures grecques chrétiennes. À 5 reprises, le mot 'feu' lui est associé. Les traducteurs ont rendu l'expression grecque geennan tou puros par 'feu de l'enfer' (Sa, BFC), 'enfer' (Ku), 'géhenne de feu' (Jé, TOB) ou 'Géhenne ardente' (SO).
Rappel historique : La vallée de Hinnom (Géhenne) se trouvait en dehors des murailles de Jérusalem. Pendant un temps, on y a pratiqué le culte idolâtrique, y compris les sacrifices d'enfants. Au Ier siècle, la Géhenne servait à l'incinération des ordures de la ville. On y brûlait les cadavres d'animaux en les jetant dans le feu, qu'on activait avec du soufre. Les corps des criminels exécutés n'étaient pas jugés dignes d'être ensevelis dans une tombe commémorative, aussi les lançait-on dans la Géhenne. Voilà pourquoi Jésus parle en Matthieu 5:29,30 du corps jeté tout entier dans la Géhenne. Si le cadavre tombait au milieu du feu constamment entretenu, il se consumait, mais s'il restait accroché sur un bord du profond ravin, sa chair en putréfaction était infestée par les vers ou les asticots toujours présents (Marc 9:47,48). Aucun humain vivant n'était lancé dans la Géhenne; ce n'était donc pas un lieu où des êtres conscients étaient tourmentés !
En Matthieu 10:28, Jésus invite ses auditeurs à craindre 'celui qui peut détruire et l'âme et le corps dans la Géhenne'.
Que voulait-il dire ? Vous noterez qu'il n'est pas question ici d'être tourmenté dans le feu de la Géhenne; Jésus dit plutôt qu'il faut 'craindre celui qui peut détruire dans la Géhenne'. S'il parle de l'âme séparément, c'est pour souligner que Yéhovah peut anéantir toute perspective de vie pour la personne et lui ôter tout espoir de résurrection. Par conséquent, la 'Géhenne de feu' désigne la même chose que le 'lac embrasé de feu', à savoir la destruction éternelle ou 'seconde mort'.
La notion de tourments éternels réservés aux méchants s'harmonise-t-elle avec la personnalité de Yéhovah ?
Jérémie 7:31:'Ils [les Judéens apostats] ont bâti les hauts lieux de Topheth qui est dans la vallée du fils de Hinnom, pour brûler leurs fils et leurs filles dans le feu, chose que je n'avais pas ordonnée et qui ne m'était pas montée au coeur'.
Si une telle pratique ne lui était jamais montée au coeur, c'est bien la preuve que Dieu ne s'y adonne pas lui-même sur une plus grande échelle !
Illustration : Que penseriez-vous d'un père ou d'une mère qui appliquerait la main de son enfant contre une flamme pour le punir d'une mauvaise action ? 'Dieu est amour' (1Jean 4:8). Dieu ferait-il ce qu'aucun père ni aucune mère sensés ne feraient ? Certainement pas !
Récapitulons : Le Schéol ou l'Hadès est la tombe commune aux morts. Les bons et les mauvais y vont en attendant la résurrection.
La Géhenne n'est pas un lieu de tourment; la Parole de Dieu l'utilise comme un symbole de destruction éternelle.
Pareillement, 'le lac de feu' n'est pas un lieu de flammes; il désigne 'la seconde mort', un état consistant à 'être coupé définitivement de la vie sans résurrection possible'. Ce ne peut pas être un lieu de tourment, car une telle idée n'est jamais venue au coeur de Yéhovah ! En outre, tourmenter éternellement un individu parce qu'il a fait le mal durant quelques années est contraire à la justice !
Quel réconfort de connaître la vérité concernant les morts ! Cela nous libère de la crainte et de la superstition (Jean 8:32).
Le mot 'enfer' apparaît dans de nombreuses versions de la Bible. Certaines traductions lui préfèrent 'le tombeau', 'le séjour des morts', etc., alors que d'autres se contentent de transcrire les termes originaux parfois rendus par 'enfer', ce qui revient à dire qu'elles les rédigent dans notre alphabet, mais sans les traduire. Quels sont ces termes ? Il s'agit de l'hébreu Schéol et de son équivalent grec Hadès, qui désignent non un lieu de sépulture individuel, mais la tombe commune aux morts. Citons encore le grec Géhenne, qui est employé comme symbole de la destruction éternelle. Toutefois, dans la chrétienté comme dans de nombreuses religions non chrétiennes, on enseigne que l'enfer est un lieu peuplé de démons où les méchants sont punis après leur mort (et où, au dire de certains, ils subissent des tourments).
Quelles sont les origines de la croyance à un enfer de feu ?
Dans la croyance babylonienne et assyrienne des temps antiques, 'l'enfer (...) est dépeint comme un lieu plein d'horreurs où dominent des dieux et des démons particulièrement puissants et violents' (The Religion of Babylonia and Assyria, Boston, 1898, de Morris Jastrow Jr., p.581). L'enfer de feu de la chrétienté a ses origines dans la religion de l'ancienne Égypte (The Book of the Dead, New Hyde Park, New York, 1960, préfacé par E. Wallis Budge, pp.144, 149, 151, 153, 161). Le bouddhisme, qui remonte au VIè siècle avant notre ère, en est venu à enseigner l'existence d'un enfer brûlant et d'un enfer froid (The Encyclopedia Americana, 1977, tome XIV, p.68). Des peintures de l'enfer que l'on peut voir en Italie, dans certaines églises catholiques, sont d'inspiration étrusque.- La civiltà etrusca (Milan, 1979) de Werner Keller, p.389.
Mais il faut chercher bien plus loin les véritables origines de cette doctrine qui déshonore Dieu. Les croyances diaboliques rattachées à l'enfer en tant que lieu de tourments diffament Dieu et ont pour auteur le principal calomniateur de Dieu, le Diable (dont le nom signifie 'calomniateur'), celui que Jésus a appelé 'le père du mensonge' !(Jean 8:44)
Que faut-il entendre par les 'tourments éternels' dont il est question en Révélation ?
Révélation 14:9-11; 20:10, TOB :'Si quelqu'un adore la bête et son image, s'il en reçoit la marque sur le front ou sur la main, il boira lui aussi du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il connaîtra les tourments dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l'agneau. La fumée de leur tourment [grec : basanismou] s'élève aux siècles des siècles, et ils n'ont de repos ni le jour ni la nuit, ceux qui adorent la bête et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom'.'Et le diable, leur séducteur, fut précipité dans l'étang de feu et de soufre, auprès de la bête et du faux prophète. Et ils souffriront des tourments jour et nuit aux siècles des siècles'.
De quel 'tourment' est-il question ici ? Il est intéressant de noter que selon Révélation 11:10 (TOB) des 'prophètes causent bien des tourments aux habitants de la terre'. Ces tourments sont dus aux messages accusateurs et humiliants qu'ils proclament. En Révélation 14:9-11 (TOB), nous apprenons que ceux qui adorent 'la bête [symbolique] et son image' connaissent les tourments dans le feu et le soufre'.
Il ne peut pas s'agir de douleurs conscientes dans la mort, car 'les morts ne savent rien du tout' (Ecclésiaste 9:5, TOB). En outre, si ces adorateurs de la 'bête' et de 'son image' devaient y être atrocement torturés durant toute l'éternité, Yéhovah serait obligé de les garder en vie. Or, la vie est un don et non une punition ! Par conséquent, qu'est-ce qui vaut de tels tourments aux adorateurs de la 'bête' et de 'son image' alors qu'ils sont encore vivants ? C'est la proclamation, faite par les serviteurs de Dieu, selon laquelle ces adorateurs subiront la seconde mort, symbolisée par 'l'étang embrasé de feu et de soufre'. La fumée qui accompagne leur destruction par le feu s'élève aux siècles des siècles; autrement dit, cette destruction sera éternelle et ne tombera jamais dans l'oubli. Lorsque Révélation 20:10 déclare que le Diable doit souffrir 'des tourments jour et nuit aux siècles des siècles dans l'étang de feu et de soufre', qu'est-ce que cela signifie ? Révélation 21:8 (TOB) dit explicitement que 'l'étang embrasé de feu et de soufre' représente 'la seconde mort'. Le Diable y est donc tourmenté à jamais en ce sens qu'il n'en sortira pas; il sera retenu pour toujours dans ce qui correspond en fait à la mort éternelle. Cette utilisation du mot 'tourment' (du grec basanos) fait penser au texte de Matthieu 18:34 où la même racine grecque désigne un 'geôlier'.- RS, AT, ED, MN.
Qu'est-ce que la 'Géhenne de feu' mentionnée par Jésus ?
Le nom Géhenne apparaît 12 fois dans les Écritures grecques chrétiennes. À 5 reprises, le mot 'feu' lui est associé. Les traducteurs ont rendu l'expression grecque geennan tou puros par 'feu de l'enfer' (Sa, BFC), 'enfer' (Ku), 'géhenne de feu' (Jé, TOB) ou 'Géhenne ardente' (SO).
Rappel historique : La vallée de Hinnom (Géhenne) se trouvait en dehors des murailles de Jérusalem. Pendant un temps, on y a pratiqué le culte idolâtrique, y compris les sacrifices d'enfants. Au Ier siècle, la Géhenne servait à l'incinération des ordures de la ville. On y brûlait les cadavres d'animaux en les jetant dans le feu, qu'on activait avec du soufre. Les corps des criminels exécutés n'étaient pas jugés dignes d'être ensevelis dans une tombe commémorative, aussi les lançait-on dans la Géhenne. Voilà pourquoi Jésus parle en Matthieu 5:29,30 du corps jeté tout entier dans la Géhenne. Si le cadavre tombait au milieu du feu constamment entretenu, il se consumait, mais s'il restait accroché sur un bord du profond ravin, sa chair en putréfaction était infestée par les vers ou les asticots toujours présents (Marc 9:47,48). Aucun humain vivant n'était lancé dans la Géhenne; ce n'était donc pas un lieu où des êtres conscients étaient tourmentés !
En Matthieu 10:28, Jésus invite ses auditeurs à craindre 'celui qui peut détruire et l'âme et le corps dans la Géhenne'.
Que voulait-il dire ? Vous noterez qu'il n'est pas question ici d'être tourmenté dans le feu de la Géhenne; Jésus dit plutôt qu'il faut 'craindre celui qui peut détruire dans la Géhenne'. S'il parle de l'âme séparément, c'est pour souligner que Yéhovah peut anéantir toute perspective de vie pour la personne et lui ôter tout espoir de résurrection. Par conséquent, la 'Géhenne de feu' désigne la même chose que le 'lac embrasé de feu', à savoir la destruction éternelle ou 'seconde mort'.
La notion de tourments éternels réservés aux méchants s'harmonise-t-elle avec la personnalité de Yéhovah ?
Jérémie 7:31:'Ils [les Judéens apostats] ont bâti les hauts lieux de Topheth qui est dans la vallée du fils de Hinnom, pour brûler leurs fils et leurs filles dans le feu, chose que je n'avais pas ordonnée et qui ne m'était pas montée au coeur'.
Si une telle pratique ne lui était jamais montée au coeur, c'est bien la preuve que Dieu ne s'y adonne pas lui-même sur une plus grande échelle !
Illustration : Que penseriez-vous d'un père ou d'une mère qui appliquerait la main de son enfant contre une flamme pour le punir d'une mauvaise action ? 'Dieu est amour' (1Jean 4:8). Dieu ferait-il ce qu'aucun père ni aucune mère sensés ne feraient ? Certainement pas !
Récapitulons : Le Schéol ou l'Hadès est la tombe commune aux morts. Les bons et les mauvais y vont en attendant la résurrection.
La Géhenne n'est pas un lieu de tourment; la Parole de Dieu l'utilise comme un symbole de destruction éternelle.
Pareillement, 'le lac de feu' n'est pas un lieu de flammes; il désigne 'la seconde mort', un état consistant à 'être coupé définitivement de la vie sans résurrection possible'. Ce ne peut pas être un lieu de tourment, car une telle idée n'est jamais venue au coeur de Yéhovah ! En outre, tourmenter éternellement un individu parce qu'il a fait le mal durant quelques années est contraire à la justice !
Quel réconfort de connaître la vérité concernant les morts ! Cela nous libère de la crainte et de la superstition (Jean 8:32).