Edmond77 a écrit : Je vais encore me répéter Crédo mais quand les Israélites ont érigé l’image d’un veau — prétendument dans le but de vénérer leur Créateur — Jéhovah a exprimé sa vive réprobation, déclarant qu’ils avaient apostasié. — Exode 32:4-7.
Bien sur, le veau d'or était adoré comme Dieu. Comme ce n'est pas notre cas, nous ne sommes pas du tout concerné. En effet, nous n'adorons que Dieu.
Satan désirait-il faire en sorte que les hommes le découvrent, l’exposent et le vénèrent?
Il est clair que le créateur voulait éviter à son peuple de tomber dans la vénération des reliques, l’église est tombée dans ce piège en utilisant reliques, images et statues.
Les circonstances ne sont pas identiques. Dans l'AT, à cette époque, on croit que tout le monde descend au sheol et ça s'arrête à peu près là. L'après-mort n'est pas évident pour eux. Dans le NT, on sait que le juste monte vers Dieu et on demande donc au juste d'intercéder auprès du Christ. On ne vénère pas la personne pour elle-même. A travers elle, on va au Christ. Il n'y a aucune connaissance de cela dans l'AT.
Que l’église choisisse ce genre de culte c’est son droit que je respecte, mais lorsque qu’elle tente, comme tu le fais Crédo, de donner une couleur biblique à des pratiques condamnées par le créateur je me sens obligé de faire front.
Cette histoire de reliques, avec aussi les processions, a pris son essor au moyen-âge et fait partie de ce qu'on appelle la piété populaire. Donc l'Eglise l'a toujours encadré, même de plus en plus, sans jamais la rejeter car elle protège la foi des plus humbles.
Un pauvre sans instruction ne te récitera pas la Bible par coeur, ne saura pas t'expliquer en détail la rédemption, la bonne nouvelle du salut....mais il saura qu'il aime Dieu et que Dieu l'aime. Et cet amour il le montrera dans ses prières et dans ces manifestations extérieures. Ce sont souvent les personnes de condition pauvre, sans instruction, qui sont attachés à manifester au monde leur foi par ces manifestations, passant aussi par les saints pour s'adresser au Christ, par peur d'être mal compris par Lui. L'Eglise accompagne la foi des plus petits.