Edmond 77 a écrit : Je renouvelle ma question : L’église avec ses plus de 1 milliard de catholiques manque t’elle d’effectifs pour instruire les différentes couches sociales ?
Pendant 2000 ans des missionnaires ont sillonné la planète. Ils allaient au contact des populations et, tout en les instruisant de la Parole de Dieu, aidaient les pauvres, les malades, les orphelins, les familles. Avec les dons qu'ils recevaient, au fil du temps, s'élevaient les structures dont avaient besoin les populations locales : écoles, hôpitaux, orphelinat. Je ne te parle pas d'oeuvres sociales mais de structures fondées à l'initiative de missionnaires, qu'ils soient religieux (prêtres, pasteurs, moines, moniales) ou laïcs, et à l'intérieur desquelles ils évangélisent tout en accomplissant leur mission de service.Dites vous bien qu'on ne vous a pas attendu pour ça.
A ce stade, ces pauvres n’ont plus besoin d’images ou reliques comme support mais utilisent leur capacité de réflexion avec une foi basée sur une connaissance exacte conformément à ce que dit Paul en Ephes.3 :17,18 «.. soyez enracinés et établis sur le fondement, afin d’être pleinement capables de saisir avec tous les saints ce qu’est la largeur, et la longueur, et la hauteur, et la profondeur, ».
Bien sur votre croyance est récente et n'a jamais traversé les siècles. Les reliques ont pris un essor au moyen âge, quand vous n'existiez pas encore. De nos jours, les gens n'ont plus l'esprit d'une personne myen âgeuse mais, pour certains, dans leur famille, cette vénération de reliques est une tradition qui perdure depuis des générations.
Et c'est une tradition vieille comme le monde de garder des objets ayant appartenu à un être aimé. Toi même n'as-tu pas des souvenirs d'une vieille tante ou d'un grand-père, quelque part chez toi, qui n'a pas d'autre valeur que sentimentale ? Qui n'en a pas ? C'est le même esprit qui anime ceux qui garde des objets ayant appartenu aux saints. Pour qu'une personne soit déclarée sainte, on doit avoir constaté que Dieu a répandu des grâces par cette personne. Aussi on montre du respect à cette personne en conservant, par "affection", ces objets lui ayant appartenu. Cette tradition est du domaine de l'affectif, sort droit du coeur. Voilà pourquoi elle est considérée comme de la piété populaire et qu'on n'y touche pas. Car ensuite, ceux qui sont sensibles à ces reliques prient le saint qui est concerné pour qu'il intercède pour eux.
Tu en a une trace dans les Actes des Apôtres. Par définition , une relique est un objet ayant appartenu, donc été touchée, à une personne sainte. Voici les versets, tiré du chapitre 19 :
11 12Et Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul,au point qu'on appliquait sur les malades des linges ou des mouchoirs qui avaient touché son corps, et les maladies les quittaient, et les esprits malins sortaient.Ces linges et ces mouchoirs sont des reliques puisque ce sont des objets qui ont touché le corps saint du Christ.. Il faut se rappeler que les gens touchaient son vêtement et, s'ils avaient la foi, étaient guéris. Aussi on a gardé des linges du Christ. Et Dieu fait des miracles par l'apposition de ces linges par Paul. L'esprit est le même et Dieu ne s'y est pas opposé parce qu'après tout, ce n'est pas un linge qui fait qu'il y a miracle, mais Dieu. Donc ce n'est pas un saint ni ses reliques qui vont faire un miracle mais Dieu. Ne penses tu pas Crédo, que la majorité des membres de l’église l’est par naissance et non par conviction.Ne penses tu pas aussi que si les baptêmes n’étaient pas pratiqués sur des nouveaux nés, et si l’église ne prenait en compte que ceux qui se font baptiser en connaissance de cause, le nombre serait différent ? Il n’y aurait peut-être que quelques centaines de millions d’individus !
On ne nait pas membre de l'Eglise : on le devient par le baptème. Les enfants vont ensuite au catéchisme où ils sont instruits. Ensuite, comme toute personne, ils leur appartient de faire grandir en eux la foi. Le bon larron n'a-t-il pas été sauvé au dernier moment de sa vie sur cette terre ? Alors il ne m'appartient pas de juger qui vit ou non de sa foi, à quel âge, de quelle manière etc....Et puis il y a ceux qui se croient meilleurs et ne le sont point même s'ils ont demandé le baptème par conviction car tout homme est pécheur même celui qui vient tard au baptème. Et l'Eglise n'est pas un parti politique.Elle ne se préoccupe pas de faire du chiffre. Ca c'est l'esprit du monde qui" compte les points".