Credo a écrit: Zantafio a écrit : Non, c'est le contraire: la chrétienté a remplacé le Tétragramme par le mot Kurios. Les plus anciens fragments de la Septante portent le nom divin sous sa forme hébraïque.
Tu viens de me dire dans ton message 312 que l'une des copies concernait le Deutéronome. La Septante a été rédigé en grec pour les juifs d'Alexandrie et donc, ne comportait que la Thorah plus quelques autres livres. Donc le Nom y apparait bien entendu. Moi, je te parle du NT c'est-à-dire des évangiles écrit en grec à destination des chrétiens et dont les plus vieilles copies remontent au IIIeme siècle et qui ne comportent pas le Tétragramme. Je vois que tu ne réponds pas à ce sujet car tu sais très bien qu'on ne trouve pas le Tetragramme dans les évangiles.Donc tu essaies de noyer le poisson avec la Septante.
À la synagogue de Nazareth, lorsque Jésus, s'étant levé, a pris le livre d'Isaïe et en a lu un passage (61:1,2) où paraît le Tétragramme, il a prononcé le nom divin. Cela s'accordait avec sa détermination de faire connaître le nom de Jéhovah, comme l'indiquent ces paroles adressées à son Père: "J'ai manifesté ton nom aux hommes que tu m'as donnés du milieu du monde.(...) Je leur ai fait connaître ton nom et je le ferai connaître."-Jean 17:6,26.
On peut prouver que les disciples de Jésus employaient le Tétragramme dans leurs écrits. Voici ce que Jérôme a écrit au 4ème siècle dans le chapitre 3 de son ouvrage Liber de viris illustribus :
"MATTHIEU, nommé aussi Lévi, et de publicain devenu apôtre, composa le premier en Judée, pour ceux qui avaient cru parmi les circoncis, l'Évangile du Christ, et le rédigea en caractères et langage hébraïques. Quelle personne le traduisit plus tard en grec, c'est ce que l'on ne sait pas au juste. L'Évangile hébreu se trouve aujourd'hui encore dans la bibliothèque de Césarée, que le martyr Pamphilus avait formée avec le soin le plus grand. Les Nazaréens de Beroea, ville de Syrie, se servent du texte hébreu, et j'ai eu par eux la facilité de le transcrire."(Livre des hommes illustres, traduit en français avec le texte latin en regard, par F. Collombet, Paris 1840, p.15).
Matthieu a cité plus d'une centaine de fois les Écritures hébraïques inspirées. Quand ces citations comprenaient le nom divin, le devoir de l'apôtre était de faire figurer fidèlement le Tétragramme dans son Évangile en hébreu. Lorsque l'Évangile de Matthieu a été traduit en grec, le Tétragramme a été laissé sous sa forme originelle dans le texte grec, selon l'usage de l'époque.
Outre Matthieu, tous les autres rédacteurs des Écritures grecques chrétiennes ont également cité des versets tirés du texte hébreu ou de la Septante, des versets avec le nom divin. Par exemple, Pierre, en Actes 3:22, a cité Deutéronome 18:15 où le Tétragramme paraît dans un fragment de papyrus de la Septante qu'on fait remonter au 1er siècle avant notre ère. Disciple de Christ, Pierre utilisait le nom de Dieu, Jéhovah. Quand le discours de Pierre a été mis par écrit, on a employé ici le Tétragramme conformément à l'usage du 1er siècle avant notre ère et du 1er siècle de notre ère.
Au cours du 2ème ou 3ème siècle de notre ère, les scribes ont supprimé le Tétragramme aussi bien dans la Septante que dans les Écritures grecques chrétiennes, lui substituant Kurios "Seigneur", ou Théos "Dieu". Que ces scribes soient maudits !
Sur l'emploi du Tétragramme dans les Écritures grecques chrétiennes, voici ce qu'a écrit G. Howard de l'université de Géorgie (Journal of Biblical Literature, vol. 96, Boston 1977, p.63) :
"Des découvertes récentes en Égypte et dans le désert de Juda nous permettent de voir de première main l'emploi du nom de Dieu aux temps préchrétiens. Ces découvertes sont importantes pour les études du N[ouveau] T[estament] en ce qu'elles établissent une analogie littéraire avec les documents chrétiens les plus anciens et qu'elles expliquent peut-être comment des auteurs du NT ont utilisé le nom divin. Dans les pages qui suivent, nous avancerons la théorie que le nom divin, YHWH (et peut-être des abréviations du nom), se trouvait écrit à l'origine dans les citations du NT tirées de l'A[ncien] T[estament] et dans les allusions qu'on y faisait, et qu'avec le temps le nom a été remplacé par le substitut κς [abréviation de Kurios, "Seigneur"]. Cette suppression du Tétragramme a, selon nous, jeté la confusion dans l'esprit des premiers Gentils devenus chrétiens sur la relation entre le 'Seigneur Dieu' et le 'Seigneur Christ', ce qui se reflète dans la tradition manuscrite du texte du NT."
Les TJ souscrivent à ce que dit l'auteur, à ceci près: ils ne considèrent pas cette manière de voir comme une "théorie", mais comme une présentation de faits historiques sur la transmission des manuscrits bibliques !
Credo a écrit: J'avais déjà expliqué pourquoi la date 1914 était correcte, mais la chrétienté dira toujours l'inverse et c'est normal, car elle est corrompue de A à Z
Ce n'est pas la chrétienté qui dit ça. Mais tous les scientifiques de la planète dont le métier est de faire des recherches archéologiques et non des prédictions aléatoires et sans fondement : le calcul lié à cette date prend pour base la date de destruction du temple en 607 av. JC alors que toutes les encyclopédies te diront que c'est 587. Mais à l'époque où vous avez fait cette prédiction, la date convenue était 607. Mais, entre temps, il y a eu d'autres découvertes et d'autres moyen de datation. Et la nouvelle date reconnue et définitive est 587.
Primo: sur quoi s'appuient les scientifiques et historiens ?
Ils s'appuient en fait sur des témoignages d'historiens antiques, avant tout Ptolémée (100 à 170 de notre ère) qui s'appuie sur des textes rapportés de Bérose (350 à 270 avant notre ère) ainsi que Polyhistor (105 avant notre ère) et Josephe. Ils arrivent donc à la conclusion sur la base de témoignages tardifs que la date de la chute de Jérusalem est 586 ou 587 !
Deuzio: sur quoi s'appuient les TJ ?
Tout simplement sur la Bible! En Daniel 9:2 (Traduction King James Française) il est écrit: "En la première année de son règne, moi, Daniel, je compris par les livres que le nombre des années duquel la parole du SEIGNEUR vint à Jérémie le prophète, qu'il accomplirait soixante-dix années de désolations dans Jérusalem."
Tous les historiens sont d'accord pour la date de conquête de Babylone par Cyrus. Il s'agit de l'année 539 et pour cette date, il y a le témoignage des historiens antiques et les renseignements d'une tablette astronomique babylonienne de l'époque permettant d'arriver à une même date 539. Donc le retour du peuple à Jérusalem se déroulant la deuxième année après la chute de Babylone a eu lieu en 537.
Les Témoins de Jéhovah ont choisi de croire Daniel et donc de situer la chute de Jérusalem à 537 - 70 = 607.
Les scientifiques et historiens partent du principe que Ptolémée ne fait pas erreur. Moi et les TJ partons du principe que la Parole de Dieu ne fait pas erreur, point barre !
Credo a écrit:Preuve que votre foi repose sur l'esprit humain, en l'occurence celui d'un homme nommé Russel.
La foi des catholiques est basée sur la philosophie, à savoir le satanisme !