Le Roi Arthur a écrit: TetSpider a écrit:Tout ce qu'on sait que vos EvangileS qui sont tous inspirés de votre Dieu relatent des récits différents qui se contredisent... Vos textes sont inspiré de votre Dieu ou pas ?
Les 4 évangiles nous parlent tous de la vie de Jésus, de ce qu'il a dit, de ce qu'il a fait, de ce qui lui est arrivé.
Je vous mets au défi de me montrer que les 4 évangéliste se sont contredit sur la vie de Jésus, sur ce qu'il a annoncé, sur ce qu'il a fait, sur ce qui lui est arrivé.
Arthur
Les érudits chrétiens reconnaissent les contradictions dans la Bible, il n'ya rien a cacher:
Un autre érudit chrétien, Kenneth Cragg, l’évêque anglican de Jérusalem, a dit :
« Dans le Nouveau Testament... [il y a des textes] condensés et révisés, des reproductions de choix et des témoignages. Les évangiles ont survécu à leurs auteurs et sont demeurés présents dans l’esprit de l’Église. Ils représentent à la fois l’expérience et l’histoire... »
[2]« C’est un fait connu que l’Évangile original fut transmis oralement et que de cette tradition orale ont découlé toutes sortes de variantes. Il est également vrai que lorsque les faits historiques du christianisme furent mis par écrit, ils continuèrent, oralement, à être l’objet de variantes diverses, volontaires ou non, ce qui eut une influence sur les scribes et les rédacteurs. »
[3] inflexibles défenseurs chrétiens de la trinité, dû lui-même admettre :
« Plusieurs passages [du Nouveau Testament] ont subi de si profondes modifications de sens qu’ils nous laissent dans une douloureuse incertitude sur ce que les apôtres avaient réellement écrit. »
[5]Après avoir énuméré plusieurs exemples d’affirmations contradictoires dans la Bible, le docteur Frederic Kenyon dit :
« En plus des contradictions flagrantes comme celles [que je viens d’énumérer], il n’y a guère de versets dans lesquels nous ne retrouvons pas de variantes [dans les copies des anciens manuscrits à partir desquels la Bible a été assemblée]. Personne ne peut se dire indifférent à ces ajouts, omissions ou altérations. »
[6] Le révérend Charles Anderson Scott a dit ce qui suit :
« Il est fort probable qu’aucun des évangiles synoptiques (Matthieu, Marc, Luc) n’existait dans la forme que nous leur connaissons avant la mort de Paul. Si les documents [du Nouveau Testament] étaient disposés dans leur véritable ordre chronologique, les épîtres de Paul viendraient avant les évangiles synoptiques. »
[2]Dans la seconde moitié du deuxième siècle, Dionysius, l’archevêque de Corinthe, écrivait :
« Comme les frères souhaitaient me voir écrire des épîtres, je me suis exécuté; mais les apôtres du diable y ont introduit toutes sortes d’éléments indésirables, modifiant des mots et en ajoutant d’autres. Un malheur les attend. Il ne faut donc pas s’étonner de voir ces mêmes personnes tenter d’apporter des altérations de toutes sortes aux textes sacrés du Seigneur, puisqu’ils ont fait de même avec d’autres ouvrages qui ne sont même pas comparables. »
Victor Tununensis, un évêque africain du sixième siècle, rapportait, dans sa Chronique (en l’an 566), que lorsque Messala était consul à Constantinople (en 506), il « censura et corrigea » les évangiles des Gentils rédigés par des personnes considérées comme illettrées par l’empereur Anastase. Ce qui signifie que ces textes furent modifiés dans le but de les rendre conformes au christianisme du sixième siècle qui différait du christianisme des siècles précédents.
[1]Ces « corrections » ne se limitent absolument pas aux premiers siècles suivant la mort de Jésus (que la paix soit sur lui). Sir Higging écrit :
« Nous ne pouvons nier que les moines bénédictins de St-Maur étaient très versés en latin et en grec, en plus d’avoir un réel talent pour ces langues. En outre, ils étaient très nombreux. Dans l’ouvrage de Cleland intitulé « Life of Lanfranc, Archbishop of Canterbury », il écrit : « Lanfranc, un moine bénédictin et archevêque de Canterbury, ayant découvert que les Écritures avaient été passablement corrompues par des copistes, s’appliqua à les corriger lui-même et il fit de même avec les écrits des pères, de façon conforme à la foi orthodoxe, secundum fidem orthodoxam. »
[2]En d’autres termes, les Écritures chrétiennes furent réécrites dans le but de les rendre conformes aux doctrines des onzième et douzième siècles, procédé auquel n’échappèrent pas les écrits des premiers pères de l’Église, afin que tout soit uniformisé. Sir Higgins continue : « Le même ecclésiaste protestant nous offre ce passage remarquable : « L’impartialité exige de moi cette confession : les orthodoxes ont bel et bien altéré certains passages des évangiles. »
L’auteur poursuit en racontant comment fut entreprise une vaste campagne à Constantinople, à Rome, à Canterbury et dans le monde chrétien en général, visant à « corriger » les évangiles et à détruire tous les manuscrits datant d’avant cette période.
Theodore Zahan a illustré les conflits amers au sein des églises établies dans ses « Articles of the Apostolic Creed » (articles de la foi apostolique). Il raconte comment les catholiques romains ont accusé les Grecs orthodoxes d’avoir remanié les Écritures par ajouts ou omissions, ce qui aurait été fait selon eux, à la fois de bonne et de mauvaise foi. Les Grecs orthodoxes, de leur côté, ont accusé les catholiques romains de s’être exagérément éloignés du texte original dans plusieurs passages. En dépit de leurs divergences, cependant, ils unissent leurs forces pour condamner les chrétiens non-conformistes qui « dévient de la vraie voie » et les accusent d’hérésie. Ces « hérétiques », de leur côté, condamnent les catholiques pour avoir « remanié la vérité de fond en comble comme des faussaires ». L’auteur conclut : « Les faits n’étayent-ils pas ces accusations? »
St-Augustin lui-même, homme reconnu et estimé à la fois par les protestants et les catholiques, a affirmé qu’il y avait des doctrines secrètes dans la religion chrétienne et que :
« ... il y avait de nombreuses vérités dans la religion chrétienne qu’il n’était pas approprié que le commun des mortels sache, et certaines choses qui étaient carrément fausses mais pratique que le commun des mortels y croit. »
Sir Higgins admet :
« Il n’est pas injuste de supposer que ces vérités non divulguées recèlent une partie des mystères chrétiens modernes et je crois que nul ne peut nier que l’Église, dont les plus hautes autorités appuyaient de telles doctrines, n’hésiterait pas à remanier à nouveau les écrits sacrés. »
[3] A SUIVRE SI VOULOIR