Le Roi Arthur a écrit: vulgate a écrit:Petero
Une chose importante à préciser, l'esprit saint n'est pas une personne !
C'est ce que tu crois, vulgate, mais c'est pas ce que Jésus nous révèle. Pour parler de l'Esprit Saint, Jésus utilise "un pronom personnel" :
15 26 Lorsque viendra le Paraclet, que je vous enverrai d'auprès du Père, l'Esprit de vérité, qui vient du Père, il me rendra témoignage.ou encore :
14 26 Mais le Paraclet, l'Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit.Pour parler de l'Esprit Saint, Jésus utilise "un prénom personnel" : "Il" ou "lui".
Jésus nous parle de l'Esprit Saint, comme on parle d'une personne.
On peut donc croire que l'Esprit Saint est une personne.
Arthur[/quote]La personnification de l'esprit saint n'en fait pas une personne pour autant. Il n'est pas rare que la Bible personnifie quelque chose qui n'est pas réellement une personne. Par exemple, le livre des Proverbes (1:20-33 ; 8:1-36) personnifie la sagesse ; on trouve alors des formes pronominales au féminin dans l’hébreu original, suivi en cela par de nombreuses traductions françaises (
Darby ;
Jérusalem ;
Osty ;
TOB). La sagesse est également personnifiée en Matthieu 11:19 et en Luc 7:35, où on lui attribue des "œuvres" et des "enfants". Paul décrivit le péché, la mort et aussi la grâce comme autant de rois qui 'règnent'. (Romains 5:14, 17, 21 ; 6:12.) Il dit que le péché 'trouve une occasion', 'produit de la convoitise', 'séduit' et 'tue'. (Rm 7:8-11.) Pourtant, à l’évidence, Paul ne voulait pas dire que le péché est une personne. Par conséquent, il en va de même avec ce que Jean retransmet des propos de Jésus relatifs à l’esprit saint : il faut considérer ses remarques dans leur contexte. Jésus personnifia l’esprit saint quand il en parla comme d’un "assistant" ! Il convenait donc que Jean emploie des pronoms personnels masculins lorsqu’il rapporte les paroles de Jésus relatives à l’esprit sous cet aspect d’"assistant". En revanche, dans le même contexte, quand c’est du mot
pneuma qu’il se sert, il emploie un pronom neutre à propos de l’esprit saint, puisque
pneuma est du genre neutre. Par conséquent, l’emploi que fit Jean du pronom personnel masculin conjointement avec
paraklêtos est un exemple de respect des règles grammaticales, et non l’expression d’une doctrine. Jean 14:16, 17 ; 16:7, 8 !