Pierre-Elie-Suzanne a écrit:Le multiples versets coraniques sont en contradictions avec d'autres versets du Coran. Le Coran porte lui sa propre contradiction !
Azzedine
cites nous des exemples ?
Connais-tu si mal le Coran pour me demander cela ?
Je vais te remettre quelques versets du Coran dans l'ordre chronologique de leur invention. Tu verras ainsi clairement apparaître les contradictions du Coran.Prenons un thème : les relations à l'argent de Mahomet :- 1/ au début à la Mecque : « Dis : « De cela, je ne vous demande pas de salaire ; et je ne suis pas de ceux qui cherchent à s'imposer. » (S. 38, 86 ; 38e Sourate récitée).
- 2/ Le Coran insiste : la preuve que les messagers de Dieu sont authentiques est dans leur désintéressement : « Ô mon peuple, suivez les messagers : suivez ceux qui ne vous demandent pas de salaire. » (S. 36, 21 ; 41e Sourate récitée). Comme dans les Évangiles, un messager ou un prophète est authentique s'il est désintéressé (S. 11, 51).
- 3/ Mais quelques temps après, Mohamed montre sa surprise face à l'incroyance des siens. Ne réclamant rien, il s'attendait à quelques succès : « Si vous tournez le dos alors que je ne vous demande pas de salaire... mon salaire n’incombe qu'à Dieu. » (S. 10, 72 ; 51e Sourate récitée).
- 4 /Finalement, Mohamed va bien demander de l'argent, ... mais c'est pour le bien de la personne qui donne. « Dis : « Ce que je vous demande comme salaire, c’est pour vous-mêmes. Car mon salaire n’incombe qu’à Dieu. » » (S. 34, 47 : 58e sourate récitée). Il attend toujours sa récompense de Dieu, mais il ne refuse plus un don d'argent. De plus, il ne demande qu'une contribution raisonnable, ce qui semble devoir être mis à son crédit : « Leur demandes-tu un salaire, en sorte qu'ils soient grevés d'une charge écrasante ? » (S. 52, 40 ; 76e sourate récitée).
- 5/ Au fil du temps, Mohamed en vient à monnayer la grâce divine. Celui qui lui offre de l'argent verra les récompenses célestes doubler : « Mais ce que vous donnez à titre d'impôt, tout en cherchant le visage de Dieu... les voilà, alors, ceux pour qui cela double » (S. 30, 39 : 84 e Sourate récitée).
Ainsi, dès la prédication mecquoise, plusieurs dons d'argent sont prescrits : l’aumône directe aux pauvres, donnée pour « rechercher le visage de Dieu » ; la Zakāt, l’impôt religieux obligatoire ; et, peut-être, donc, un salaire pour Mohamed, dont personne ne sait s'il est fusionné ou non avec la Zakāt. L'argent de la collectivité semble être géré par ses soins, puisqu'aucune institution de gestion n'est instituée.
6/ À Médine, les choses seront devenues claires : on doit verser une aumône à Mohamed avant toute entrevue en tête-à-tête, en particulier si on espère le pardon d'Allah. Si l’aumône n'a pas été versée avant, un impôt s'impose après : « Redoutez-vous de faire précéder d'aumônes votre tête-à-tête ? Mais quand vous ne l'avez pas fait et que Dieu a accueilli votre repentir, alors établissez l'Office et acquittez l'impôt, et obéissez à Dieu et à Son messager. » (S. 58, 13).
Voilà de belles contradictions, n'est-ce pas?
Au début, Mahomet prêche gratuitement.... mais à la fin il réclame de l'argent pour monnayer la grâce de Dieu...
Mais un petit verset rend tout son sens à tout cela ;
« Ne méditeront-ils donc pas le Coran ? S’il avait été d’un autre que Dieu, ils y auraient trouvé maintes contradictions. » (S. 4, 82).
Le Coran n'est donc pas de Dieu, et c'est lui qui le dit !