Salam aleykoum
Al Imâm Muhammad Ur Rahmatu Llâh Al Hindî (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a dit :
« Cher lecteur, sache que 8 livres de l'Ancien Testament étaient rejetés par les Chrétiens comme apocryphes jusqu'en
324 de l'ère chrétienne. Il s'agit de :
1. Esther,
2. Baruch,
3. Tobie,
4. Judith,
5. La
Sagesse,
6. L'Ecclésiastique,
7 et 8. les deux livres des Machabées.
En
325, l'Empereur Constantin convoqua un Concile à Nicée pour émettre une
décision concernant ces livres, et après la
plus mûre considération, il fut jugé qu'il fallait admettre le livre
de Judith tandis que les autres livres restèrent à l'état d'apocryphes.
Ce fait résulte de l'introduction dont Jérôme a fait
précéder le livre. Il y eut ensuite le Concile de Laodicée qui se
réunit en l'an 364, et les théologiens qui y assistèrent admirent les
conclusions du Concile antécédent à l'égard du livre de
Judith, et y ajoutèrent le livre d'Esther, décision qui fut notifié
par des lettres encycliques.
En
367 il y eut le Concile de Carthage, auquel assistèrent 127 des plus
grands théologiens et des plus distingués docteurs
de l'époque, parmi lesquels se trouvait l'illustre Augustin, qui
passe chez tous les chrétiens pour le plus éminent prélat de son temps.
Ce Concile admit les décisions des deux précédents, et, en
outre, reconnut la canonicité des autres livres, mais considéra le
livre de Baruch comme faisant partie du livre de Jérémie, parce que
Baruch était comme un vicaire de Jérémie ; par conséquent ce
livre en fut pas porté séparément dans la liste des livres
canoniques.
Il
y eut ensuite trois autres Conciles, à Trullo, à Florence et à Trente,
qui confirmèrent les décisions des trois
Conciles précédents, et ainsi ces livres furent reconnus comme
canoniques par la généralité des chrétiens pendant 1200 ans. Vint
ensuite la secte protestante qui rejeta les décisions des Conciles
à l'égard des livres de Baruch, Tobie, Judith, La Sagesse,
L'Ecclésiastique et les Macchabées, et décida que ces livres devaient
être retirés de la liste des livres canoniques ; et du livre
d'Esther, les 9 premiers chapitres et 3 versets du 10ème chapitre
furent admis comme canoniques, et 10 versets de ce chapitre, ainsi que 6
chapitres restants, furent rejetés comme apocryphes.
Pour cela, les protestants se basent sur cela :
1. Sur ce que l'historien Eusèbe a dit dans le chapitre 22 du 4ème livre de son histoire comme quoi ces
livres sont altérés, particulièrement les deux livres des Macchabées ;
2.
Sur ce que les hébreux ne les considèrent pas comme inspirés. Cependant
l'Église catholique,
qui compte beaucoup plus de partisans que le protestantisme, admet
ces livres et croit à leur inspiration. Ils font partie de la Vulgate,
qui est tenue en grande estime par les catholiques, et
forme la base de leur religion et de leur croyance.
Comme
on le voit, des livres qui, pendant 324 ans, avaient été considérés
comme corrompus et non divinement inspirés,
furent ensuite déclarés canoniques par les nombreux Conciles qui se
sont succédés, et admis au nombre des livres bien inspirés par des
milliers de théologiens chrétiens ainsi que par l'Église
catholique qui, jusqu'à ce jour, les conserve dans son canon. Cela
démontre que l'opinion des premiers chrétiens n'a aucune valeur. Il y a
là d'ailleurs un argument d'une importance capitale pour
les adversaires du christianisme. Les premiers chrétiens admettant
comme canoniques des livres dont le texte est altéré et peu authentique
ont donné preuve d'une telle faiblesse de sens critique
qu'il est alors permis de supposer que les Évangiles, acceptés par
eux et transmis à leur postérité, ne sont que les ouvrages apocryphes
qui avaient cours en leur temps. Les chrétiens des
premiers siècles croyaient en effet à l'authenticité de la version
grecque et à la corruption du texte hébraïque, qui aurait été falsifié
selon eux en 130 de l'ère chrétienne par les juifs.
Malgré cela, l'Église grecque et les Églises orientales continuent
de croire à l'authenticité de ce texte.
D'autre
part, les protestants renversent la question et disent de la version
grecque ce que les grecs disent du texte
hébraïque. De son côté, l'Église romaine soutient que la Vulgate
latine est le seul texte digne de foi, ce qui est démontré comme étant
faux par les protestants. Voici ce que dit Horne dans son
introduction : « De nombreuses altérations ont été introduites dans la version latine du 5ème au 15ème siècle. » ; et plus loin :
« Il ne faut pas oublier qu'il n'y
a point de texte aussi corrompu que celui de la version latine. Les
copistes ont souvent transposé des versets entiers et
confondu les notes marginales avec le texte. » Si une
traduction, aussi généralement connue et adoptée que la version latine, a
pu subir de telles altérations, comment espérer
que le texte original, qui n'était pas aussi connu, se soit conservé
dans son intégralité ? Il est bien probable que ceux qui ont falsifié
la traduction aient, pour se garantir, falsifié aussi
l'original.
Enfin,
je ne comprends pas que les théologiens protestants n'aient rejeté
qu'une partie du livre d'Esther alors que ce
livre ne mentionne pas une seule fois le Nom de Dieu et qu'il ne
fait aucune allusion à Ses Attributs et à aucune de Ses lois. De plus,
l'auteur en est absolument inconnu et les commentateurs de
l'Ancien Testament l'attribuent, uniquement par simple supposition, à
l'un des théologiens du Temple qui se sont succédés d'Esdras à Siméon.
Philon l'attribue à Joachim fils de Josué, qui
retourna à Babylone après la captivité, et Augustin à Esdras
lui-même. D'autres encore l'attribuent à Mardochée ; quelques-uns disent
qu'il fut composé à la fois par Mardochée et par Esther. On
lit aussi dans le Catholic Herald : « Méliton
n'a pas porté ce livre dans sa liste des livres canoniques dont parle
Eusèbe, Grégoire de Nazianze
donne dans ses poèmes les noms des livres authentiques de l'Écriture
mais ne fait aucune mention de celui d'Esther ; Amphiloque (m.396 E.C),
dans les vers adressés à Séléucus, semble douter de
l'authenticité de ce livre ; Athanase, quant à lui, dans sa 39ème
Épître, parle avec dédain du livre d'Esther. ». »
Source : Izhar Ul Haqq de l'Imâm Muhammad Ur Rahmatu Llâh Al Hindî (qu'Allâh lui fasse miséricorde).
http://www.at-tawhid.net/article-les-ajouts-et-suppressions-de-chapitres-dans-la-bible-par-les-theologiens-chretiens-et-la-faiblesse--90905283.html
Al Imâm Muhammad Ur Rahmatu Llâh Al Hindî (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a dit :
« Cher lecteur, sache que 8 livres de l'Ancien Testament étaient rejetés par les Chrétiens comme apocryphes jusqu'en
324 de l'ère chrétienne. Il s'agit de :
1. Esther,
2. Baruch,
3. Tobie,
4. Judith,
5. La
Sagesse,
6. L'Ecclésiastique,
7 et 8. les deux livres des Machabées.
En
325, l'Empereur Constantin convoqua un Concile à Nicée pour émettre une
décision concernant ces livres, et après la
plus mûre considération, il fut jugé qu'il fallait admettre le livre
de Judith tandis que les autres livres restèrent à l'état d'apocryphes.
Ce fait résulte de l'introduction dont Jérôme a fait
précéder le livre. Il y eut ensuite le Concile de Laodicée qui se
réunit en l'an 364, et les théologiens qui y assistèrent admirent les
conclusions du Concile antécédent à l'égard du livre de
Judith, et y ajoutèrent le livre d'Esther, décision qui fut notifié
par des lettres encycliques.
En
367 il y eut le Concile de Carthage, auquel assistèrent 127 des plus
grands théologiens et des plus distingués docteurs
de l'époque, parmi lesquels se trouvait l'illustre Augustin, qui
passe chez tous les chrétiens pour le plus éminent prélat de son temps.
Ce Concile admit les décisions des deux précédents, et, en
outre, reconnut la canonicité des autres livres, mais considéra le
livre de Baruch comme faisant partie du livre de Jérémie, parce que
Baruch était comme un vicaire de Jérémie ; par conséquent ce
livre en fut pas porté séparément dans la liste des livres
canoniques.
Il
y eut ensuite trois autres Conciles, à Trullo, à Florence et à Trente,
qui confirmèrent les décisions des trois
Conciles précédents, et ainsi ces livres furent reconnus comme
canoniques par la généralité des chrétiens pendant 1200 ans. Vint
ensuite la secte protestante qui rejeta les décisions des Conciles
à l'égard des livres de Baruch, Tobie, Judith, La Sagesse,
L'Ecclésiastique et les Macchabées, et décida que ces livres devaient
être retirés de la liste des livres canoniques ; et du livre
d'Esther, les 9 premiers chapitres et 3 versets du 10ème chapitre
furent admis comme canoniques, et 10 versets de ce chapitre, ainsi que 6
chapitres restants, furent rejetés comme apocryphes.
Pour cela, les protestants se basent sur cela :
1. Sur ce que l'historien Eusèbe a dit dans le chapitre 22 du 4ème livre de son histoire comme quoi ces
livres sont altérés, particulièrement les deux livres des Macchabées ;
2.
Sur ce que les hébreux ne les considèrent pas comme inspirés. Cependant
l'Église catholique,
qui compte beaucoup plus de partisans que le protestantisme, admet
ces livres et croit à leur inspiration. Ils font partie de la Vulgate,
qui est tenue en grande estime par les catholiques, et
forme la base de leur religion et de leur croyance.
Comme
on le voit, des livres qui, pendant 324 ans, avaient été considérés
comme corrompus et non divinement inspirés,
furent ensuite déclarés canoniques par les nombreux Conciles qui se
sont succédés, et admis au nombre des livres bien inspirés par des
milliers de théologiens chrétiens ainsi que par l'Église
catholique qui, jusqu'à ce jour, les conserve dans son canon. Cela
démontre que l'opinion des premiers chrétiens n'a aucune valeur. Il y a
là d'ailleurs un argument d'une importance capitale pour
les adversaires du christianisme. Les premiers chrétiens admettant
comme canoniques des livres dont le texte est altéré et peu authentique
ont donné preuve d'une telle faiblesse de sens critique
qu'il est alors permis de supposer que les Évangiles, acceptés par
eux et transmis à leur postérité, ne sont que les ouvrages apocryphes
qui avaient cours en leur temps. Les chrétiens des
premiers siècles croyaient en effet à l'authenticité de la version
grecque et à la corruption du texte hébraïque, qui aurait été falsifié
selon eux en 130 de l'ère chrétienne par les juifs.
Malgré cela, l'Église grecque et les Églises orientales continuent
de croire à l'authenticité de ce texte.
D'autre
part, les protestants renversent la question et disent de la version
grecque ce que les grecs disent du texte
hébraïque. De son côté, l'Église romaine soutient que la Vulgate
latine est le seul texte digne de foi, ce qui est démontré comme étant
faux par les protestants. Voici ce que dit Horne dans son
introduction : « De nombreuses altérations ont été introduites dans la version latine du 5ème au 15ème siècle. » ; et plus loin :
« Il ne faut pas oublier qu'il n'y
a point de texte aussi corrompu que celui de la version latine. Les
copistes ont souvent transposé des versets entiers et
confondu les notes marginales avec le texte. » Si une
traduction, aussi généralement connue et adoptée que la version latine, a
pu subir de telles altérations, comment espérer
que le texte original, qui n'était pas aussi connu, se soit conservé
dans son intégralité ? Il est bien probable que ceux qui ont falsifié
la traduction aient, pour se garantir, falsifié aussi
l'original.
Enfin,
je ne comprends pas que les théologiens protestants n'aient rejeté
qu'une partie du livre d'Esther alors que ce
livre ne mentionne pas une seule fois le Nom de Dieu et qu'il ne
fait aucune allusion à Ses Attributs et à aucune de Ses lois. De plus,
l'auteur en est absolument inconnu et les commentateurs de
l'Ancien Testament l'attribuent, uniquement par simple supposition, à
l'un des théologiens du Temple qui se sont succédés d'Esdras à Siméon.
Philon l'attribue à Joachim fils de Josué, qui
retourna à Babylone après la captivité, et Augustin à Esdras
lui-même. D'autres encore l'attribuent à Mardochée ; quelques-uns disent
qu'il fut composé à la fois par Mardochée et par Esther. On
lit aussi dans le Catholic Herald : « Méliton
n'a pas porté ce livre dans sa liste des livres canoniques dont parle
Eusèbe, Grégoire de Nazianze
donne dans ses poèmes les noms des livres authentiques de l'Écriture
mais ne fait aucune mention de celui d'Esther ; Amphiloque (m.396 E.C),
dans les vers adressés à Séléucus, semble douter de
l'authenticité de ce livre ; Athanase, quant à lui, dans sa 39ème
Épître, parle avec dédain du livre d'Esther. ». »
Source : Izhar Ul Haqq de l'Imâm Muhammad Ur Rahmatu Llâh Al Hindî (qu'Allâh lui fasse miséricorde).
http://www.at-tawhid.net/article-les-ajouts-et-suppressions-de-chapitres-dans-la-bible-par-les-theologiens-chretiens-et-la-faiblesse--90905283.html