Credo a écrit:Non ce sont des conclusions basées sur des faits. J'émets simplement une réserve simplement parce que ces faits sont rapportés par d'autres et que je ne connais pas ces autres. Si mon opinion penche néanmoins pour le fait qu'ils sont bien franc-maçon c'est parce qu'il existe bel et bien un monument en forme de pyramide avec un symbole, la croix dans une couronne, qui est un symbole franc maçon, le symbole solaire sur plusieurs ouvrages et les premières réunions dans les centres maçoniques. Si ce dernier point est bien réel, ça c'est vraiment le point qui tue.
Dis-moi Credo, je trouve incroyable que tu reproches aux TJ d'avoir eu durant un temps, au début du mouvement, à leur naissance quand ils étaient encore bébé d'avoir utilisé le symbole de "la croix" alors que vous cela fait près de 1700 ans que vous l'employez; quant à "la couronne" je présume qu'elle devait représenter le symbole du "roi des rois et seigneur des seigneurs", la couronne de laurier désignant l'empereur. Mais j'y pense, ce n'est pas ton Eglise qui voue une vénération à Constantin, n'était-il pas un empereur romain ? N'aurait-il pas eu une vision ? Et puisque on parle de symboles et de la croix, peux-tu me parler de "la croix gammée" ce qu'elle représente déjà et l'attitude de ton église vis à vis d'elle ?
Selon une encyclopédie, “ il semble que la forme primitive de la croix ait été celle de la croix dite ‘ gammée ’ (crux gammata), mieux connue des orientalistes et des étudiants en archéologie préhistorique sous son nom sanskrit : svastika ”. (The Catholic Encyclopedia.) Ce signe était très employé par les hindous de l’Inde et par les bouddhistes de toute l’Asie ; on le trouve encore dans ces régions sur des décorations et des ornements.
Credo a écrit:Quant à la progression de la compréhension..... Le poteau à la place de la croix, ça ne tient pas la route.
La question pourrait être posée autrement, est-ce que les premiers chrétiens utilisaient la croix comme symbole ?
On ne sait pas exactement quand la croix a été adoptée comme symbole “ chrétien ”. William Vine explique : “ Vers le milieu du IIIe siècle ap. J.-C., ou bien les Églises s’étaient écartées de certaines doctrines de la foi chrétienne, ou bien elles les avaient travesties. Pour accroître le prestige du système ecclésiastique apostat, les Églises admettaient en leur sein les païens, sans qu’ils eussent été régénérés par la foi, et leur permettaient de conserver, en grande partie, leurs signes et symboles païens ”, dont la croix. — Expository Dictionary of New Testament Words.
Certains auteurs font référence à la vision que Constantin, adorateur du dieu-soleil, a dit avoir eue en 312 de notre ère, lors d’une campagne militaire : une croix devant le soleil, ainsi que la devise latine “ in hoc signo vinces ” (par ce signe tu vaincras). Plus tard, un signe “ chrétien ” a été inscrit sur les étendards, les boucliers et l’armure de son armée (représentation ci-contre). Constantin se serait ensuite converti au christianisme, bien que baptisé seulement 25 ans après, sur son lit de mort. Certains ont mis en doute son mobile. “ Son attitude donnait l’impression non qu’il s’était converti aux enseignements de Jésus le Nazaréen, mais qu’il convertissait le christianisme en une doctrine qu’il pensait faire plus facilement accepter par ses sujets comme une religion catholique [universelle] ”, déclare le livre The Non-Christian Cross.
Depuis, des croix de formes et de styles divers ont vu le jour. Un dictionnaire nous apprend que la croix dite de Saint-Antoine “ avait la forme d’un T majuscule, forme que certains croient dérivée du symbole du dieu [babylonien] Tammouz, la lettre tau ”. Citons aussi la croix de Saint-André, en forme de X, et la fameuse croix dont la traverse est abaissée. Celle-ci, appelée croix latine, est, à tort, “ considérée traditionnellement comme la croix sur laquelle notre Seigneur est mort ”. — The Illustrated Bible Dictionary.
Mais au sujet du mot traduit par "croix" [c'est juste un aparté]. Selon l’helléniste William Vine, stauros “ désigne fondamentalement ‘ un pieu ou un poteau vertical ’. On y clouait des malfaiteurs. Le nom comme le verbe stauroô, qui signifie ‘ fixer à un pieu ou à un poteau ’, sont à distinguer, quant à l’origine, de la ‘ croix ’ ecclésiastique composée de deux pièces de bois ”.
Le Dictionnaire encyclopédique de la Bible explique que le mot stauros “ signifie d’abord pieu (élément de palissade ou de fortification), pal (instrument de supplice employé par Assyriens, Perses, Carthaginois, Égyptiens), ou encore poteau auquel était attaché ou suspendu le supplicié jusqu’à ce que mort s’ensuivît ”. Un autre ouvrage (Complément de l’encyclopédie moderne) précise que “ les Latins entendaient par le mot crux [d’où vient le mot “ croix ”] un poteau auquel on attachait les coupables, un véritable gibet ”. Il n’est donc guère étonnant de lire dans le Dictionnaire de la Bible : “ À l’origine, la croix se composait seulement d’une potence ou pal vertical, terminé en pointe. ”
Les rédacteurs bibliques ont employé un autre terme grec pour désigner l’instrument de l’exécution de Jésus : xulon. Un ouvrage de référence définit xulon comme “ une pièce de bois, un poteau de bois ”. Il ajoute que, comme stauros, xulon “ était simplement un pieu ou un poteau vertical sur lequel les Romains clouaient ceux dont on disait alors qu’ils étaient crucifiés ”. — A Critical Lexicon and Concordance to the English and Greek New Testament.
En accord avec cette explication, remarquons que la Bible à la Colombe rend ainsi Actes 5:30 : “ Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous avez tué en le pendant au bois [xulon]. ” D’autres versions, bien que rendant stauros par “ croix ”, traduisent elles aussi xulon par “ bois ”. En Actes 13:29, la Bible d’Ostervald dit concernant Jésus : “ Puis quand ils eurent accompli tout ce qui a été écrit de lui, on l’ôta du bois [xulon], et on le mit dans un sépulcre. ”
Compte tenu du sens premier des mots grec stauros et xulon, l’ouvrage cité plus haut (Critical Lexicon and Concordance) observe : “ Les deux termes ne concordent pas avec l’idée moderne d’une croix, à laquelle les tableaux nous ont habitués. ” Autrement dit, ce que les rédacteurs des Évangiles ont désigné par stauros n’avait rien à voir avec ce qu’on appelle aujourd’hui une croix.
Et sous un autre angle, certains théologiens se demandent s’il est judicieux, vu la violence attachée à l’objet, que la croix soit le symbole du christianisme. Ils prônent l’utilisation de symboles liés à la vie de Jésus, non à sa mort. La croix “ encourage le culte de la mort ”, explique Catherine Keller, de la faculté de théologie de l’Université Drew (Madison, États-Unis). “ Personne ne voudrait d’une chaise électrique ou d’un nœud coulant comme symbole fondamental de la foi. C’est pourtant celui que nous utiliserions si Jésus était exécuté par l’État aujourd’hui. ”
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Quant on sait que "la croix" est un symbole préchrétien et qu'il fut aussi utilisé par les Aztèques qui faisaient des sacrifices humains horribles à leurs dieux représentés par une croix, cela devrait faire réfléchir.
[quote="Credo"]Croire que Noel revient à fêter l'anniversaire du Christ est déjà une mauvaise compréhension également, d'autant plus que le Christ n'est pas une créature/quote]
Noël maintenant ce n'est plus fêter la naissance du Christ ? Tiens donc, c'est le pape Benoit XVIqui vient de le décreter après 1700 années de célébration de la naissance du Christ le 25 décembre par l'église catholique ?
L’Osservatore Romano, quotidien publié par le Vatican, a fait certaines remarques intéressantes.
Au sujet de la date de la célébration de Noël, voici ce qu’on pouvait lire dans ce journal catholique : “ D’un point de vue historique, la date exacte de la naissance de Jésus demeure sous un voile d’incertitude, que l’on se base sur l’histoire romaine, sur le recensement impérial de l’époque ou sur les recherches menées lors des siècles suivants. [...] Le 25 décembre, comme beaucoup le savent, a été choisi par l’Église de Rome au IVe siècle. Du temps de la Rome païenne, ce jour était consacré au dieu Soleil. [...] Bien que le christianisme eût déjà gagné une certaine respectabilité à Rome grâce à un édit de Constantin, le culte du dieu Soleil était encore largement répandu, notamment parmi les soldats. Les festivités mentionnées plus haut [non reproduites ici], qui avaient toutes lieu le 25 décembre, étaient profondément enracinées dans la tradition populaire. L’Église de Rome eut alors l’idée de donner à cette date une signification chrétienne en remplaçant le dieu Soleil par le véritable Soleil de Justice, Jésus Christ ; le 25 décembre serait désormais le jour de son anniversaire de naissance. ”
Credo a écrit:quant à croire qu'une pyramide est un témoin de pierre pour Dieu alors que c'est un tombeau égyptien, on ne peut pas dire que la compréhension ait vraiment évolué dans le bon sens.
Oui oui la pyramide c'est juste un tombeau égyptien, bref.... c'est amusant de lire ça. Toujours est-il qu'en ce temps là Russel féru de pyramides (surtout une) croyait vraiment à cela, dis-moi pendant combien de siècles ton église a cru aux limbes ? L'important n'est-ce pas que des points de vues et compréhensions ont été révisés ?