PaxetBonum a écrit: LeNeutre a écrit: vulgate a écrit: TetSpider a écrit:C'est la laïcité qui a abolit l'esclavage et non le Christianisme.
Tu vois que la laïcité est une bonne chose. Quand au christianisme il n'a rien à voir avec l'esclavage !
Oulala quel grossière erreur .. Les fils maudit de noé tu connait ?
La traite et l'esclavage des Noirs sont aujourd'hui reconnus par la communauté internationale comme un crime contre l'humanité. Un crime qu'ont commis, du XVe au XIXe siècle, en toute impunité, des chrétiens d'Europe, laïcs et ecclésiastiques, individus et Etats.
Et qu'autorise toujours la religion musulmane à l'exemple de son prophète…
J'ai voulu démontrer que le christiannisme a bien prôner l'escalvagisme
tu sais les fils maudits de Noé explique moi Tu as l'air de bloquer sur l'Islam,
QuestionUn non-Musulman m’a demandé comment l’Islam pouvait permettre l’esclavage alors que c’est une pratique horrible, et je ne savais pas quoi lui répondre. Veuillez m’éclairer sur cette question.
Réponse du Sheikh Abû Al-A`lâ Al-MawdûdîAu nom de Dieu, Clément et Miséricordieux.
Louanges à Dieu, et paix et bénédiction sur Son Messager.
Cher frère, merci pour la confiance que vous nous accordez, et nous espérons que nos efforts pourvoirons à vos attentes.
Cela va sans dire que l’esclavage
est un acte dégradant et une grave atteinte à l’humanité car cela mène
l’être humain à subir humiliations et méchancetés. De plus cela dépeint
l’homme comme une simple marchandise que l’on achète et que l’on vend.
En fait, il est inutile de dire que l’Islam
— qui est une religion qui appelle à préserver l’homme et sa dignité —
condamne de telles pratiques. Toutes ses règles et ses enseignements
établissent clairement que l’Islam est contre la soumission des personnes à des tâches serviles, sans parler de l’esclavage. Ceci sera clarifié par les remarques faites par
Sheikh Abû Al-A`lâ Al-Mawdûdî dans son livre "Les Droits de l’Homme en Islam" dont voici un extrait :
"L’Islam a clairement et catégoriquement interdit la pratique primitive de la capture d’un homme libre, pour le réduire à l’esclavage
ou pour le vendre en tant qu’esclave. Sur ce point, des propos clairs
et péremptoires du Prophète — paix et bénédiction sur lui — disent : "Je serai l’adversaire de trois catégories de personnes le Jour du Jugement. Et parmi ces trois catégories, il cita celui qui asservit un homme libre, puis le vend et récolte cet argent." (rapporté par Al-Bukhârî
et Ibn Mâjah). Les termes de cette tradition prophétique sont
généraux : ils n’ont pas été édictés ni restreints à une nation, à une
ethnie, à un pays en particulier ou aux adeptes d’une religion précise.
Les Européens tirent une grande fierté en prétendant qu’ils ont aboli l’esclavage
dans le monde, bien qu’ils aient eu la décence de le faire au milieu du
siècle passé seulement. Avant cela, ces puissances occidentales
pillèrent l’Afrique sur un très large plan, capturèrent les hommes
libres, les réduisirent à la servitude et les transportèrent vers leurs
nouvelles colonies. Le traitement infligé à ces malheureuses personnes a
été pire que celui réservé aux animaux. Les livres écrits par les
auteurs occidentaux eux-mêmes témoignent de ces faits.
Après l’occupation de l’Amérique et des Indes occidentales, et durant
trois cent cinquante ans, la traite des esclaves a perduré. Les côtes
africaines — où les Africains de peau noire furent capturés et apportés
de l’intérieur des terres puis embarqués à bord des bateaux — étaient
connues comme les Côtes des Esclaves. Pendant seulement un siècle (de
1680 à 1786), le nombre de gens libres ayant été capturés et asservis
seulement pour les colonies britanniques s’élève, selon l’évaluation des
auteurs britanniques, à 20 millions d’êtres humains. Sur une durée d’un
an seulement (1790), il est dit que 75.000 êtres humains ont été
capturés et envoyés pour des travaux forcés dans les colonies. Les
bateaux utilisés pour transporter les esclaves étaient exigus et sales.
Ces malheureux africains ont été jetés dans les cales des bateaux comme
du bétail, empilés les uns sur les autres jusqu’au plafond, et bon
nombre d’entre eux ont été enchaînés à des poutres en bois sur
lesquelles ils pouvaient à peine se mouvoir tellement ils étaient à
l’étroit. Ils ne recevaient pas de nourriture convenable, et s’ils
tombaient malades ou étaient blessés, aucun traitement médical ne leur
était prodigué. Les auteurs occidentaux eux-mêmes déclarent qu’au moins
20% du nombre total des personnes capturées pour l’esclavage
et le travail forcé ont péri durant leur transport de la côte africaine
vers l’Amérique. Ils ont également estimé que le nombre de personnes
qui ont été capturées pour l’esclavage par les diverses nations européennes pendant l’apogée de l’institution esclavagiste atteint la centaine de millions au bas mot.
Voici l’histoire des personnes qui dénoncent les Musulmans jour et nuit pour leurs considérations sur l’esclavage. C’est comme si un criminel pointait du doigt un homme innocent.
Maintenant examinons rapidement la position et la nature de l’esclavage dans l’Islam ! L’Islam
essaya de résoudre le problème des esclaves qui étaient en Arabie en
encourageant par différentes manières les propriétaires à libérer leurs
esclaves. Les Musulmans furent avisés que pour l’expiation de certains
de leurs péchés, ils devaient affranchir leurs esclaves. Libérer un
esclave de son propre chef était considéré comme un acte de grand
mérite, à tel point que le Prophète déclara que les membres d’un
individu qui libérerait un esclave seraient protégés du Feu de l’Enfer,
et ce, en contrepartie des membres de l’esclave qu’il avait libéré. Le
résultat de cette politique fut tel que lors du Califat orthodoxe [1],
tous les anciens esclaves de l’Arabie furent libérés. Le Prophète —
paix et bénédiction sur lui — libéra à lui seul quelque soixante-trois
esclaves. Le nombre d’esclaves libérés par `Â’ishah était de soixante-sept, `Abbâs en libéra soixante-dix, `Abd Allâh Ibn `Umar en libéra mille, et `Abd Ar-Ra
hmân
en racheta à lui seul trente mille puis les affranchit. De même,
d’autres compagnons du Prophète — paix et bénédiction sur lui —
libérèrent un grand nombre d’esclaves. Les détails sont donnés dans les
traditions et les livres d’histoire sur cette période.
Ainsi, le problème des esclaves en Arabie fut résolu sur une courte
période de trente ou quarante ans. Après cela, la seule forme d’esclavage qui fut conservée dans la société islamique
était celle des prisonniers de guerre, capturés sur le champ de
bataille. Ces prisonniers de guerre étaient maintenus par le
gouvernement musulman jusqu’à ce que le gouvernement adverse acceptât de
les reprendre en échange des soldats musulmans faits prisonniers, ou
par le paiement d’une rançon. Si les soldats capturés n’étaient pas
échangés contre les prisonniers de guerre musulmans, ou que personne ne
payait leur rançon, le gouvernement musulman les distribuait aux soldats
de l’armée qui les avait capturés. C’était une manière plus humaine et
plus appropriée de se défaire d’eux au lieu de les détenir comme du
bétail dans des camps de concentration, en les contraignant aux travaux
forcés et, si leurs femmes étaient également capturées, en les poussant à
la prostitution.
Plutôt que se débarrasser des prisonniers de guerre d’une manière si cruelle et indigne, l’Islam
préféra les répartir dans la population, les mettant ainsi en contact
avec d’autres êtres humains. D’autre part, leurs gardiens étaient
enjoints de bien les traiter. Le résultat de cette politique éminemment
humaine était que la plupart des hommes qui furent capturés sur les
champs de bataille adverses puis amenés en territoire islamique comme esclaves enbrassèrent l’Islam,
et leurs descendants furent de grands disciples, Imams, juristes,
exégètes, hommes d’état et généraux de l’armée musulmane, à tel point
que plus tard ils devinrent même des gouverneurs du monde musulman.
Dans les guerres modernes nous constatons également que si un
gouvernement est complètement mis en déroute, sans possibilité de
négociation pour les prisonniers de guerre, et que l’ennemi vainqueur
obtient facilement des prisonniers, l’expérience a prouvé que les
prisonniers de guerre de l’armée vaincue étaient maintenus dans des
conditions beaucoup plus mauvaises que celles des esclaves. Quelqu’un
peut-il nous renseigner sur le sort des milliers de prisonniers de
guerre des armées défaites de l’Allemagne et du Japon capturés par la
Russie durant la Seconde Guerre mondiale ? Personne n’a pu les
comptabiliser jusqu’à présent. Personne ne sait combien de milliers
d’entre eux sont encore vivants et combien de milliers ont péri en
raison des conditions de vie inhumaines des camps de travail et de
concentration russes. Le travail forcé auquel ils furent contraints
était pire que le service exigé d’un esclave. Peut-être même qu’au temps
des antiques Pharaons d’Egypte, le travail exigé des esclaves pour
construire les pyramides d’Egypte n’était pas comparable à celui exigé
des prisonniers de guerre en Russie pour développer la Sibérie et
d’autres régions reculées de la Russie, ou pour travailler dans les
mines et le charbon, et ce, par des températures glaciales, mal vêtus,
mal nourris et traités brutalement par leurs surveillants."
Et Dieu est le Plus Savant.