Edmond 77 a écrit : Ne prends pas ombrage de ma réaction mais j’ai souri en lisant ta réponse ; tu affiches un déni complet des réalités concernant l’habillement du clergé.
Je vois plus loin que l'habit, c'est tout. C'est ce qu'on a dans le coeur qui compte. Toi tu t'arrêtes à l'extérieur mais heureusement Dieu sonde les reins et les coeurs.
Que penserait aujourd’hui Jésus s’il regardait le journal «Le point » montrant l’église que tu qualifies d’apostolique (En l’occurrence, ici l’église orthodoxe) avec son clergé habillé de « Robes pourpres tissé au fil d’or, couronné de mitres dorées »
J'ai lu l'article. Mais il ne faut pas faire d'un cas particulier une généralité.
Certes, l''aspect extérieur de cette église est en décalage avec la situation du peuple et ne parait pas suivre l'évangile qui souhaite un église proche des pauvres. Mais l'article ne dit-il pas aussi que "L'Église de Grèce
assure en effet le fonctionnement des 750 hospices, maisons de retraite et orphelinats.
En plus des repas donnés aux plus démunis, elle aide financièrement de nombreuses familles dans le besoin et dispose d'un réseau d'oeuvres philanthropiques étendu et
dont l'efficacité est reconnue."
Mais aussi :"
Plus de 80 % des Grecs se déclarent aujourd'hui orthodoxes et nombre d'entre eux préfèrent faire le dos rond tant que
le statut privilégié de l'Église peut leur être profitable. Ainsi on lit bien que ce statut privilégié de l'Eglise peut être profitable également à 80% des habitants du pays et qu'elle oeuvre auprès des plus démunis à travers différents organismes dont elle a la charge et dont l'efficacité est reconnue.
Donc si, vu de l'extérieur, cette richesse nous parait scandaleuse, ceux qui sont concernés ne la dénoncent pas tant car ils en bénéficient en partie par retour.
Je peux comprendre qu’il puisse se révéler parfois douloureux de faire un examen objectif des croyances religieuses mais je reste convaincu que cela rend un service insigne à tous ceux qui cherchent sincèrement la vérité permettant d’identifier par mille petites choses quel est cet homme qui méprise la loi.
Le problème c'est que pour toi l'homme qui méprise la loi c'est le pape or lui dénonce le mal. Donc attaquer une personne qui dénonce le mal, n'est-il pas faire le jeu du mal ?
Tu déclares encore « Donc ou tu le suis au mot à mot et, tu ne dois pas appeler "père" ton père, car il est bien sur la terre »
Je suis persuadé que tu as très bien comprit crédo que Jésus en Mat.23 :9,10 portait son interdiction sur un plan religieux et non familial-
Il est écrit "toute personne". Pas les religieux seulement.23:9 Et
n'appelez personne sur la terre votre père ; car
un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux.
Le sujet du verset est "la paternité". Il nous rappelle en somme de ne pas oublier que toute paternité vient de Dieu. Si toute personne, homme ou femme, peut donner la vie c'est parce que Dieu nous l'a donné ; c'est Lui le Créateur donc notre véritable Père. Le seul rapprochement que tu peux faire entre le nom de "père" et "Dieu" c'est bien le don de la vie par Dieu qui est ainsi la source de toute paternité au ciel et sur la terre.
Pour un prêtre, le qualificatif de "père" n'a rien à voir avec cette paternité. Le second sens du mot père dans le dictionnaire c'est : " Initiateur d'un mouvement, d'une doctrine, d'une oeuvre". D'où le prêtre est la personne qui nous initie à la foi chrétienne, voilà pourquoi il est appelé "père".
D'ailleurs on retrouve ce sens avec Paul dans 1 Cor "4:14 Ce n'est pas pour vous faire honte que j'écris ces choses ; mais j
e vous avertis comme mes enfants bien-aimés. S'il leur dit "mes enfants" c'est qu'il se considère comme leur père spirituel, c'est-à-dire celui qui les a initié à la foi en Christ. S'il ne se fait pas appeler "père", il ne se sent pas moins leur père dans le sens "d'initiateur à la foi". L'idée est déjà présente.