ahsan a écrit:
le journal Le Monde est une source fiable pour moi contrairement à tes articles bidons!
et les histoirent ont relaté toute la barbarie de l'église (et c'est irréfutable)
face à la vérité, tu te dérobes comme toujours.
Pas du tout mais je ne me fie pas à un article qui dit avoir vu l'homme qui a vu celui qui a lu le texte… Il est important de trouver la source pas celui qui raconte l'avoir eu.
Je ne parviens pas à trouver le texte autrement qu'en italien et mes connaissances en Italien sont plus que réduites…
Mais j'ai trouvé les échanges entre Jean Paul II et Mgr Etchegaray :
Lettre du Pape Jean-Paul II au Cardinal Roger Etchegaray à l’occasion de la présentation de l’ouvrage « L’Inquisizione » au Vatican, les 29-31 octobre 1998 : “Dans l’opinion publique, l’image de l’Inquisition représente presque le symbole de ce contre-témoignage et de ce scandale. Dans quelle mesure cette image est-elle fidèle à la réalité ? Avant de demander pardon, il est nécessaire d’avoir une connaissance exacte des faits et de resituer les erreurs par rapport aux exigences évangéliques, là où elles existent réellement. Telle est la raison pour laquelle le Comité (Mémoire et réconciliation) s’est adressé à des historiens, dont la compétence scientifique est reconnue de façon universelle. (…) Ainsi, le Concile Vatican II a pu exprimer la « règle d’or » qui oriente la défense de la vérité, devoir qui revient à la mission du Magistère : « La vérité ne s’impose que par la force de la vérité elle-même, qui pénètre l’esprit avec autant de douceur que de puissance »” (Dignitatis humanae, n. 1. L’affirmation est citée dans Tertio millennio adveniente, n. 35).
“Les fils de l’Eglise ne peuvent manquer de revenir dans un esprit de repentir sur « le consentement donné, surtout en certains siècles, à des méthodes d’intolérance et même de violence dans le service de la vérité »” (Insegnamenti XXI/2 [1998/2], p. 899 ; cf. Tertio millennio adveniente, n. 35). (…)
“Journée du Pardon, le 12 mars 2000 : à l’occasion de la Célébration liturgique qui a marqué la Journée du Pardon, il a été demandé pardon pour les erreurs commises au service de la vérité à travers le recours à des méthodes non évangéliques. C’est en imitant son Seigneur, doux et humble de coeur, que l’Eglise doit accomplir ce service. La prière que j’ai adressée alors à Dieu contient les motifs d’une demande de pardon qui vaut tant pour les drames liés l’inquisition que pour les blessures de la mémoire qui en sont la conséquence. « Seigneur, Dieu de tous les hommes, à certaines périodes de l’histoire, les chrétiens se sont parfois livrés à des méthodes d’intolérance et n’ont pas observé le grand commandement de l’amour, souillant ainsi le visage de l’Eglise, ton Epouse. Montre ta miséricorde à tes enfants pécheurs et accueille notre ferme propos de chercher et de promouvoir la vérité dans la douceur de la charité, sachant bien que la vérité ne s’impose qu’en vertu de la vérité elle-même. Par Jésus, le Christ Notre Seigneur »”