Zantafio a écrit :Ignace a repensé l'organisation de la congrégation chrétienne, stipulant qu'un évêque "tient la place de Dieu" et préside seul sur les autres prêtres. Ces changements étaient annonciateurs de nouvelles vagues d'enseignements contraires aux Écritures.- Matthieu 23:8,9.
Ignace a simplement demandé qu'on respecte l'évêque, le presbytre et le diacre par lesquels l'evangile est annoncé. Il n'a jamais écrit qu'un évêque tient la place de Dieu. Ignace est mort en martyr, jeté aux bêtes à Rome, dans l'arène.
Cependant, l'attachement que suscitait Polycarpe s'est mué en idolâtrie. À sa mort, rapporte le Martyre de Polycarpe, ses "fidèles" se sont empressés de réclamer ses restes. Ils disaient que ses os étaient "plus précieux que des joyaux, plus nobles que l'or". Une erreur de plus à ajouter à la liste !
Quoi de plus naturel que de récupérer les "restes" d'un corps pour lui donner une sépulture décente. De nos jours, des hommes prennent toujours des risques pour récupérer des corps que ce soit au fond des mers ou dans des endroits isolés du globe où se sont aventurées des inconscients.
Parlons à présent des textes apocryphes. Des Pères apostoliques ont accepté comme inspirés des textes non canoniques. Ainsi, Clément de Rome cite les livres de la Sagesse et de Judith, pourtant apocryphes.
Ces textes ont été écrits en grec par des juifs d'Alexandrie. Ils étaient donc connu des juifs et des premiers chrétiens. Après la destruction du temple de Jerusalem, les juifs ont dû "repenser" leur foi et ont rejeter tous les livres écrits après le dernier prophète soit Malachie. Ces écrits étaient dans la Septante et ils ont été gardé parce que le Christ et les apôtres les connaissaient et que les premiers chrétiens les avaient étudié.
L'auteur de l'Épître de Polycarpe se réfère à Tobie pour accréditer l'idée selon laquelle celui qui fait l'aumône sauve son âme.
L'aumône est un acte de charité envers les pauvres. S'inspirant de Tobie, Pierre dira :
"1P 4:8- Avant tout, conservez entre vous une grande charité, car
la charité couvre une multitude de péchés. Dénaturant de même la vérité biblique, l'auteur de l'Épître de Barnabé ne voyait dans la Loi mosaïque qu'une simple allégorie. Selon lui, les animaux purs - les ruminants au sabot fendu - représentaient les gens qui méditaient ou ruminaient la Parole de Dieu. Le sabot fendu symbolisait l'homme juste qui "chemine en ce monde" tout en aspirant à la vie au ciel. Autant d'interprétations dénuées de fondement biblique !-Lévitique 11:1-3.
Il existe beaucoup de livres anciens qui étaient connus des chrétiens de l'époque mais qui n'ont finalement pas été retenus. Il a fallu "faire le tri". Mais avant de faire le tri, il fallait bien les étudier pour savoir lesquels garder. Et celui dont tu parles n'a pas été gardé que je sache.
Pour prouver la résurrection, Clément s'est par exemple appuyé sur le mythe du phénix, cet oiseau légendaire capable de renaître de ses cendres et qui était associé au culte du soleil chez les Égyptiens.
Il ne s'est pas appuyé sur ce mythe pour "prouver" la résurrection. Il a dit à son auditoire qu'il (l'auditoire) connaissait déjà une certaine sorte de résurrection : d'abord dans la nature avec ce qui s'en va ou meurt et revient toujours tel le jour et la nuit, les fruits, les semailles etc.. puis à travers les mythes connus tel le phénix et, qu'à plus forte raison, pourquoi Dieu ne ressusciterait-Il pas les hommes qui l'ont servi. Il fait comme Paul quand il dit cela à Athènes, en parlant aux grecs : Actes 17 "Parcourant en effet votre ville et considérant vos monuments sacrés, j'ai trouvé jusqu'à un autel avec l'inscription : "Au dieu inconnu". Eh bien ! ce que vous adorez sans le connaître, je viens, moi, vous l'annoncer. " Paul a parcouru la ville et reprend ce qu'il y a vu pour rebondir sur la foi au Christ. Clement fait pareil. C'est une façon de dire "vous avez plein d'exemple de "résurrection "autour de vous, que ce soit dans la nature ou dans les mythes, alors pourquoi ne croiriez vous pas en celle du Christ ? Pourquoi penseriez-vous que le vrai Dieu ne puisse pas le faire ?
À la même époque, de nombreux prétendus chrétiens abandonnaient les enseignements de Jésus Christ et de ses apôtres. Loin d'endiguer l'apostasie montante, les Pères apostoliques se sont laissé porter par elle et ont contaminé les eaux de la vérité.
Si les premiers chrétiens avaient abandonné la foi véritable, ça voudrait dire que les apôtres ont porté de mauvais fruits, que l'Esprit Saint qui a été donné à leurs disciples n'a, lui aussi, donné aucun fruit, et que le Christ qui a promis de protéger son Eglise en étant avec elle jusqu'à la fin des temps, n'a rien fait.
Eh bien je crois aux paroles du Christ quand il dit qu'il est avec nous et au milieu de nous dès que deux ou trois le prient, je crois à l'action de l'Esprit Saint en nous, je crois en la foi des premiers chrétiens qui sont morts en martyrs pour le Christ et je ne crois pas en la foi personnelle d'un homme du XVIIIeme siècle.