madame grit ce que vous dites est vrai et en meme temps faux l'évangile est bel et bien le livre de jésus PBASL mais je n'ai jamais dit qu'il la écris
comme Mohamed PBASL n'a jamais écris le coran mais c son livre
son livre ve dire la révélation qu'il a eu de dieu
c dans la bible ^^
aussi le consolateur est Mohamed PBASL
Il devait venir d'Arabie avec dix-mille saints
Voici une prophétie majeure concernant Muhammad ( Salallah Alihi Wa Salam) dans la Bible , celle de la prise de La Mecque par dix-mille compagnons:
« L'Éternel est venu de Sinaï, il s'est levé pour eux de Séir , il a resplendi de la montagne de Paran , et il est venu avec dix-mille saints du Sud [ou de sa main droite] est sortit une loi de feu pour eux. » [Deutéronome 33:2]
« L'Éternel est venu de Sinaï , il s'est levé pour eux de Séir , il a resplendi du Mont Paran »
La tradition juive et chrétienne veut que ces 3 endroits désignent le Sinaï, nous allons voir que cela désigne plutôt: le Sinaï, la Palestine et l'Arabie.
Le mont Sinaï est bien connut, c'est là où Moïse reçut les tables de la Loi , et qu'il entendit Dieu.
Séir est une montagne au nord de Juda (actuelle Palestine), située près de l'ancienne Beth-Shemesh (Ain Shems aujourd'hui), selon « Smith's Bible Dictionary » [ 1 ] et « The KJV Old Testament Hebrew Lexicon » [ 2 ].
Non loin de Séir , se trouve Bethléem, lieu de naissance de Jésus, paix sur lui.
Séir est donc situé dans la région où Jésus, paix sur lui, apporta l'Évangile: la Palestine.
Reste le Mont Paran , qu'est ce que le Mont Paran ?
Paran est situé en Arabie, en effet la Bible fait référence au désert de Paran avec l'histoire d'Agar et d'Ismaël, paix soit sur lui, en ces termes:
Genèse 21.20
Dieu fut avec l'enfant (Ismaël), qui grandit, habita dans le désert, et devint
tireur d'arc.
Genèse 21.21
Il habita dans le désert de Paran , et sa mère lui prit une femme du pays
d'Égypte.
Ismaël, l'ancêtre des arabes grandit donc dans le désert de Paran , qui est le désert d'Arabie.
La tradition arabe de l'époque rapporte qu'Ismaël et sa mère s'installèrent dans la vallée de La Mecque (cf. La Mecque décrite dans la Bible ).
De plus, les descendants d'Ismaël se fixèrent dans ce même désert de Paran , tel que l'affirme la Bible:
Genèse 25.13
et voici les noms des fils d'Ismaël, par leurs noms, selon leurs
générations : Le premier-né d'Ismaël, Nebaïoth ; et Kédar , et Adbeël , et
Mibsam , et Mishma et Duma , et Massa, Hadar , et Téma , Jetur , Naphish et Kedma .
Genèse 25.16
Ce sont là les fils d'Ismaël, et ce sont là leurs noms, selon leurs
villages et leurs campements : douze princes de leurs tribus.
Ces douzes fils d'Ismaël sont les pères des arabes, ils donnèrent leurs noms aux villages où ils résidaient et les arabes ont continué à vivre dans ce même désert de Paran. Le désert d'Arabie est donc Paran dans la Bible , c'est le lieu de fixation d'Ismaël et de ses descendants.
Mais il est écrit « Mont Paran » ( ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? , Har Paran en hébreu ) , l'Éternel a resplendi du Mont Paran , c'est à dire d'un mont en Arabie.
Cela devient clair, il ne peut s'agir que du Mont Hira , où Muhammad ( Salallah Alihi Wa Salam) a recut la première révélation de l'ange Jibril (Gabriel).
Le passage « L'Éternel est venu de Sinaï , il s'est levé pour eux de Séir , il a resplendi du Mont Paran » nous montre 3 régions distinctes le Sinaï, la Palestine et un mont d'Arabie (Mont Hira ). C'est une référence claire au trois prophètes Moïse, Jésus et Muhammad, que la paix soit sur eux tous.
En effet, la révélation divine, s'est d'abord faite avec Moïse au Sinaï, puis Jésus en Palestine, et enfin Muhammad ( Salallah Alihi Wa Salam) en Arabie. C'est à dire, la Thora , l'Évangile et le Coran.
De plus, on retrouve à de nombreuses reprises Paran dans la Bible , mais seulement 2 fois « Mont Paran », et ces deux fois sont des prophéties claires concernant la venue de Muhammad ( Salallah Alihi Wa Salam), l'autre prophétie est Le Saint devait venir de La Mecque.
« il est venu avec dix-mille saints »
Ce qui est traduit par dix-mille saints est en hébreu רִבְבֹת קֹדֶשׁ( rivévot kodesh ), dans certaines Bibles, rivévot est traduit par myriade, une myriade d'hommes signifie exactement dix-mille hommes.
De plus la racine r-v-v est utilisée à beaucoup d'autres endroits dans la Bible pour dénombrer les hommes ou les choses:
Deutéronome 32.30
Comment un seul en poursuivrait-il mille, Et deux en mettraient-ils
dix mille [ Rivava ] en fuite [...]
La traduction anglaise : http://kjv.biblebrowser.com/deuteronomy/33-2.htm
"And he said, The LORD came from Sinai, and rose up from Seir unto them; he shined forth from mount Paran, and he came with ten thousands of saints: from his right hand went a fiery law for them".
Dans la king james version :
"And he said, The LORD came from Sinai, and rose up from Seir unto them; he shined forth from mount Paran, and he came with ten thousands of saints: from his right hand went a fiery law for them."
(voir aussi Deutéronome 33.17 ; 1 Samuel 18.7 et 18.8 ; 1 Samuel 29.5 ; Lévitique 26.8 ; Néhémie 7.66 ; Esdras 2.64 ; Genèse 24.60 ; ...)
Dans le verset, kodesh signifie saint, ou plutôt homme saint, la traduction de rivévot kodesh est donc dix-mille saints
Jude 1.14
C'est aussi pour eux qu'Énoch, le septième depuis Adam, a prophétisé en
ces termes: Voici, le Seigneur est venu avec dix-mille saints.
Jude 1.15
pour exercer un jugement contre tous, et pour faire rendre compte à tous
les impies parmi eux de tous les actes d'impiété qu'ils ont commis et de
toutes les paroles injurieuses qu'ont proférées contre lui des pécheurs
impies.
Le mot grec employé est μυριασιν murias », ce qui signifie 10 000.
Murias est l'étymologie de myriade, c'est l'équivalent grec de révivot en hébreu.
Encore une fois, nous retrouvons dans la Bible une référence à « dix-mille saints », et là, l'auteur du livre de Jude (les auteurs ?) nous dit bien que c'est une prophétie d'Énoch, ayant vécut des millénaires avant J-C.
Énoch a donc annoncé que dix-mille saints de Dieu viendraient exercer un jugement, contre des impies, des incroyants.
Si Jude (ayant vécut bien après Jésus) cite cette prophétie, c'est qu'elle ne s'est pas encore réalisée. Ni au temps d'Énoch, ni au temps de Moise, ni au temps de Jude.
Du premier au dernier livre de la Bible , la prophétie des dix-mille saints resta en suspent , et personne ne l'a accomplit.
Historiquement, ces prophéties ne peuvent s'appliquer qu'à Muhammad ( Salallah Alihi Wa Salam), c'est le seul prophète à être venu avec dix-mille saints compagnons, lors de la prise de La Mecque.
Y a-t-il eu un autres prophète accompagné de dix-mille saints compagnons, dans le désert de Paran ?
En fait, dans beaucoup de Bible, les traducteurs ont cammouflé « rivévot » et « murias » par myriade, alors que cela veut exactement dire dix-mille, dans le seul but de dérouter le lecteur, de cacher les prophéties concernant Muhammad ( Salallah Alihi Wa Salam) et l'entrée à La Mecque , qui est un événement historique sans précédent.
« L'Éternel est venu de Sinaï, il s'est levé pour eux de Séir , il a resplendi de la montagne de Paran , et il est venu avec dix-mille saints du Sud [ou de sa main droite] est sortit une loi de feu pour eux. » [Deutéronome 33:2]
Cette prophétie ne peut s'accorder qu'avec Muhammad ( Salallah Alihi Wa Salam), en effet, personne d'autre n'est venue à Paran en Arabie, avec dix-mille saints compagnons et une loi divine.
Cette prophétie vient clore la Thora , c'est le chapitre 33, celui des bénédictions de Moïse, juste avant sa mort. Les dernières paroles d'un des plus grand prophète d'Israël, rapportées avec plus ou moins de précision dans le Deutéronome, annonce donc clairement la venue de Muhammad ( Salallah Alihi Wa Salam).
Il n'est pas étonnant qu'un événement aussi important que la libération de La Mecque , se retrouve prédit dans la Thora,
mais aussi dans les écritures hindoues, car l'ouverture de La Mecque marque le commencement de l' expension de l'Islam, et de son rayonnement encore actuel.
Dans le chapitre 5 du Cantique des Cantiques, une femme fait la description de l'homme qu'elle aime, à la fin du chapitre, on peut lire le nom Muhammad.
Quoi de plus clair pour une prophétie ?
חִכּוֹ, מַמְתַקִּים, וְכֻלּוֹ, מַחֲמַדִּים; זֶה דוֹדִי וְזֶה רֵעִי, בְּנוֹת יְרוּשָׁלִָ
Hiko mamtakim vé khulo Mahamad im , zé dodi vé zé réi , bnot yarushalaim .
Voici les différentes traductions que l'on peut rencontrer, elles mettent en relief la volonté de cacher le nom Mu h ammad en traduisant sa signification.
Cantique 5.16
Son palais n'est que douceur, Et toute sa personne est pleine de charme .
Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, Filles de Jérusalem!
(Bible Louis Segond)
Cantique 5.16
Son palais est la douceur même ; et tout sont être est l'objet même du désir .
Tel est mon chéri, tel est mon compagnon, filles de Jérusalem !
(Bible TOB)
Le suffixe « im » marque habituellement le pluriel, or, ici, nous avons affaire à un pluriel de majesté, tel que celui d'élohim (pluriel d'éloha), ou celui d'adonaï (pluriel d'adon). Cet particularité de certaines langues, tel que l'arabe, l'hébreu ou le français, permet à une personne d'affirmer sa noblesse, c'est le cas pour Dieu, ou un monarque. On se souvient tous du « Nous de majesté » utilisé jadis, par les rois de France.
מחמדּ
מַחמ
מֻחמדּ
Il est remarquable que ce soit la translitération parfaite de l'arabe محمد en hébreu מחמד.
Le suffixe « im » ajouté, nous lisons Mouhamad-im .
Une autre chose qu'il serait interessant de prendre en compte, est le fait que les termes
Chéri (dodi)[ 1 ] (sauf Proverbes ) et
ami (rai)[ 2 ],
peuvent aussi être traduit par oncle et voisin.
En effet, dodi est traduit seize fois par oncle, dans toute la Bible.
Et rai est traduit par voisin cent-deux fois, et seulement dix fois par ami.
Si nous traduisons correctement d'après ce qui précède :
=>Tel est mon oncle,
=>tel est mon voisin, Filles de Jérusalem! devient un référence claire à la descendance d'Ismaël.
Le Prophète attendu du Pentateuque
En ouvrant la Bible, nous rencontrons la plus importante prophétie du Pentateuque, concernant ce personnage, dans le Deutéronome 18: 15-22:
15. « L'Éternel, ton Dieu, te suscitera du milieu de toi, d'entre tes frères, un prophète comme moi: vous l'écouterez.
16. C'est là tout ce que tu as demandé à l'Éternel, ton Dieu, à Horeb, le jour du rassemblement, quand tu disais: Que je ne continue pas à entendre la voix de l'Eternel, mon Dieu, et que ne voie plus ce grand feu, afin de ne pas mourir.
17. L'Éternel me dit: ce qu'ils ont dit est bien.
18. Je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai.
19. Et si quelqu'un n'écoute pas mes paroles qu'il dira en mon nom, c'est moi qui lui en demanderai compte.
20. Mais le prophète qui aura l'audace de dire en mon nom une parole que je ne lui aurai pas commandé de dire, ou qui parlera au nom d'autres dieux, ce prophète-là sera mis à mort.
21. Peut-être diras-tu dans ton coeur: Comment reconnaîtrons-nous la parole que l'Éternel n'aura pas dite ?
22. Quand le prophète parlera au nom de l'Éternel, et que sa parole~ne se réalisera pas et n'arrivera pas, ce sera une parole que l'Éternel n'aura pas dite. C'est par audace que le prophète l'aura dite : Tu n'en auras pas peur ».
Quand nous examinons attentivement les phrases de ce texte nous constatons qu'il ne s'agit pas de Jésus comme le prétendaient les Chrétiens. Les raisons de cette conviction pourront être résumées dans les constatations et les remarques suivantes :
1. Bien que Jésus fût parmi les Juifs et eût commencé sa mission, il ne fut pas reconnu comme étant le Prophète dont parle la prophétie précitée du Deutéronome. Mais les Juifs le distinguèrent du Prophète attendu. Cette remarque nous la tirerons du questionnaire fait par les sacrificateurs et les lévites, envoyés par les Juifs, à Jean-Baptiste. Ils avaient, néanmoins la certitude que Jean est un prophète, mais ils voulaient l'identifier. On lui a mentionné trois personnages : le Christ, Elie et le Prophète. Mais lui, a déclaré n'être aucun de ces trois :
« Voici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des Lévites pour lui demander : Toi, qui es-tu ? Il confessa sans le nier, il confessa : Moi, je ne suis pas le Christ. Et ils lui demandèrent: Quoi donc? Es-tu Elie ? Et il dit: je ne le suis pas. Es-tu le Prophète ? Et il répondit : Non... Ceux qui avaient été envoyés étaient des pharisiens. Ils l'interrogèrent et lui dirent : Pourquoi donc baptises-tu, si tu n'es pas le Christ, ni Elie, ni le Prophète ? ... » Jean, 1 : 19-25.
De ce texte nous apprenons qu'il y a trois personnages : « Le Christ » qui est très probablement Jésus ; « Elie » qui pourrait être Jean-Baptiste (selon les dires attribués à Jésus dans Matthieu, 11 : 7-15) ; et enfin le Prophète.
L'identification des personnages nous importe peu, pour l'instant; mais ce que nous devons retenir de ce témoignage c'est leur nombre et notamment la distinction faite entre le Christ et le Prophète.
Qui est donc ce Prophète ?
Son image a sans doute pour fond la prophétie du Deutéronome citée plus haut.
Par ailleurs, pour mettre l'accent sur la distinction que faisaient les Juifs à cette époque entre le Christ et le Prophète nous reproduisons un autre texte de l'Évangile de Jean, 7 :40-41 :
« Des gens de la foule, après avoir entendu ces paroles, disaient : Celui-ci est vraiment le Prophète. D'autres disaient : Celui-ci est le Christ... »
Le Prophète est donc un autre personnage, mis en parallèle avec le Christ et dont on attendait la venue comme celle du Christ. Ces deux versets corroborent notre point de vue et appuient la démonstration que nous venons d'élaborer.
Cependant, pour donner un autre appui à cette réalité biblique nous citerons quelques versets des documents découverts dans la grotte de Qumrân (proche de la Mer Morte) qui mettent clairement l'accent sur la venue de trois personnages : deux messies et un Prophète. Dans le document appelé « Manuel de Discipline »,
il est écrit : « Seuls les fils d'Aaron décideront des questions de droit et de biens... Et qu'eux-mêmes ne s'éloignent d'aucun conseil de la loi pour marcher dans l'obstination de leur coeur; mais qu'ils jugent d'après les premiers préceptes par lesquels les hommes de la communauté ont été d'abord disciplinés jusqu'à ce que viennent un Prophète et les Messies d'Aaron et d'Israël. »
((Les manuscrits de la Mer Morte, Millar Burrows; traduit de l'américain par M. Glotz et M.T..Frank. Ed. Robert Laffont, Paris 1970, p. 345.))
Les sectaires de Qumrân, attendaient donc deux messies ; mais ils attendaient aussi un prophète, comme faisaient les autres Juifs.
2. Dans la prophétie du Deutéronome que nous avons reproduite; il y a cette formule :
« Un prophète comme toi ».
Au début des versets, lorsque c'était Moïse qui parlait il disait: « Un Prophète comme moi », mais dans les versets suivants il répète les paroles de Dieu qui lui étaient adressées, et c'est alors qu'il dit : « Un prophète comme toi », c'est-à-dire comme Moïse.
Cette caractéristique ne saurait être appliquée à Jésus pour les raisons suivantes :
1. Jésus est un Israélite ; c'est une cause pour qu'il ne puisse pas être plus grand que Moïse ou l'égaler ; car dans le Deutéronome, 34 : 10-11, on constate qu'aucune personne parmi les Israélites ne saurait susciter l'idée d'être plus grande que Moïse :
« Il ne s'est plus levé en Israël de prophète comme Moïse que l'Éternel connaissait face à face. Nul ne peut lui être comparé pour tous les signes et les miracles que Dieu l'envoya faire au pays d'Égypte contre Pharaon... ».
Donc si quelqu'un prétend que parmi les Israélites apparaîtrait un prophète plus grand que Moïse on devrait le démentir.
2. Selon, les principes théologiques des Catholiques et des Protestants, concernant Jésus, il n'y aura aucune ressemblance entre Jésus et Moïse. Nous élucidons cette idée par les constatations suivantes :
a) Pour les Protestants et les Catholiques qui voient en Jésus la deuxième personne de la Trinité et le Fils de Dieu, Moïse serait son serviteur ; par conséquent il serait inadmissible de les mettre en équivalence et d'établir entre eux des ressemblances 4 .
Quant aux Témoins de Jéhovah, qui prétendent que Jésus est le Fils de Dieu
(mais sans le proclamer un Dieu), il parait impossible d'établir une comparaison
entre les deux, car entre un Fils de Dieu et un simple être humain il n'y a aucune
ressemblance, soit dans leur essence, soit dans les conséquences qui s'ensui~ en[:
comme les péchés pour Moïse (selon la croyance des Chrétiens) et
l'impeccabilité, pour Jésus.
b) Jésus - comme prétendait Paul - était devenu maudit pour les Chrétiens : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous - car il est écrit : Maudit soit quiconque est pendu au bois » Galates, 3 : 13 ; mais Moïse n'a ni été maudit ni crucifié alors que Jésus l'a été comme le croient les Chrétiens.
c) La loi de Moïse contient diverses directives et règles concernant la vie pratique : les interdictions et les devoirs, individuels et collectifs, portant sur la morale, la famille, I*économie, le droit etc. Alors que la loi ou les directives que renferment les Évangiles ne concernent que quelques questions de ce genre.
d) Moïse était un homme obéi et avait autorité sur son peuple par contre Jésus ne l'était pas.
3. Dans cette prophétie du Deutéronome il y a cette formule :
« Je leur susciterai du milieu de leurs frères... »
Au moment de l'évocation de cette prophétie, les douze tribus d'Israël ont été toutes présentes. Le contexte, en effet, montre que la parole est adressée à tout Israël.
Donc il est inadmissible de prétendre que l'expression: « leurs frères » se rapporte aux tribus d'Israël ou à l'une d'elles. Leurs frères sont donc les Ismaëlite's, c'est-à-dire les Arabes ; car Ismaël est le frère d'Isaac père d'Israël ; comme le dit le verset 12 du chapitre 16 de la Genèse : « Il (Ismaël) sera comme un âne sauvage (5), sa main sera contre tous , et la main de tous sera contre lui ; il demeurera face à tous ses frères. » ; et dans le verset 18 chapitre 25 : « Ismaël s'établit en face de tous ses frères. (6)»
(5) La vraie traduction du mot « Para » est « nombreuse ». Les Chrétiens l'ont traduit
par un âne Sauvage; ce qui est indigne d'un juste homme comme Ismaël. Donc
la phrase authentique est la suivante: « Sa postérité sera nombreuse ».
(6) Cette prophétie ne concerne par les Edomites, les frères des Israélites, parce que
selon la Bible: Genèse, 27: 1-40, Isaac a béni Jacob et a privé Esaü, qui sera le
père des Edomites ; donc le Prophète attendu ne sera pas un descendant d'Esaü.
4. « Je mettrai mes paroles dans sa bouche et il leur dira tout ce que je lui commanderai ».
C'est une allusion faite d'une part, à la révélation que ce prophète recevra et d'autre part à son analphabétisme. Jésus ne pourrait pas être concerné par cette prophétie car, selon les Chrétiens, Jésus est un Dieu; ce qui implique qu'il n'a pas besoin qu'on mette les paroles de Dieu dans sa bouche et qu'il n'a pas besoin de recevoir les ordres; puisque c'est lui le Dieu qui commande à toutes choses !
5. « Et si quelqu'un n'écoute pas mes paroles qu'il dira en mon nom c'est moi qui en demanderai compte. »
Ici c'est une allusion à la grandeur de ce prophète. Mais il est difficile d'appliquer cette caractéristique à Jésus car d'une part, il ne serait qu'un simple porte-parole de Dieu et d'autre part ce ne serai pas lui qui jugerait ceux qui ne l'écouteront pas mais ce sera Dieu ; ce qui est incompatible avec les dogmes chrétiens.
Mais lorsque nous essayons d'appliquer les caractéristiques citées dans la prophétie du Deutéronome, au Prophète Mohammad nous trouvons une parfaite concordance :
Il est comme Moïse dans les caractéristiques suivantes :
- Il est un serviteur de Dieu et son Messager comme Moïse, et non pas un Dieu.
- Il a un père et une mère (Jésus n'a que la mère).
- Il s'est marié et avait des enfants, comme Moïse (Jésus, non).
- La révélation qu'il a reçue contient des directives et des règles qui régissent la vie entière des hommes : individuelle et collective ; morale, politique, économique, juridique et religieuse.
- Pour éclaircir cette question nous citons quelques faits :
Dans les deux religions : islamique et juive, il y a les ablutions légales pour faire les prières ; la purification légale des femmes après les règles, l'accouchement et après l'acte sexuel entre la femme et son mari (dans ce cas la purification est également obligatoire pour l'homme). L'interdiction de manger la viande d'animaux non égorgés et la chair du porc. La punition concernant l'adultère (de l'homme et de la femme). La loi du Talion. L'interdiction des sacrifices pour les idoles. L'interdiction de la pratique de l'usure. Et enfin le pur monothéisme.
- D'autre part, Mohammad est mort naturellement comme Moïse ; par contre Jésus, selon les chrétiens, fut crucifié et tué.
- Mohammad a été enseveli et enterré et ne fut pas ressuscité (comme Moïse) alors que Jésus, selon les Chrétiens, a été ressuscité et élevé au ciel.
- Il n'était pas maudit pour sa communauté (tel Moïse) ; par contre Jésus l'était comme prétendait Paul.
- Le Coran a souligné cette ressemblance aussi bien entre Mohammad et Moïse qu'entre le Coran et la Torah.
Dieu dit dans le Coran, 73 : 15 : « Oui, nous vous avons envoyé un Prophète qui porte témoignage contre vous, comme nous avions envoyé un Prophète à Pharaon. » Et il dit à propos du Coran et de la Torah, 21 : 48-50: « Nous avons donné la Loi à Moïse et à Aaron, comme une Lumière et un Rappel pour ceux qui craignent Dieu; pour ceux qui redoutent leur Seigneur bien qu'ils ne le voient pas et qui sont émus en pensant à l'Heure. Et ceci (cad le Coran) est un Rappel béni que nous avons fait descendre. Allez-vous donc le méconnaître ? ».
- Mohammad était illettré, la parole de Dieu était dans sa bouche comme dit le Coran à son propos : « Par l'étoile lorsqu'elle disparaît. Votre compagnon (Mohammad) n'est pas dans l'erreur; il ne parle pas sous l'empire de la passion : Ce n'est là qu'une révélation qui lui a été inspirée. » (53: 1-4).
6. Dans cette prophétie il est dit : « Mais le prophète qui aura l'audace de dire en mon nom une parole que je ne lui aurai pas commandé de dire, ou qui parlera au nom d'autres dieux, ce prophète-là sera mis à mort., »
La phrase « ...sera mis à mort » est une personne et pas un ordre.
Si alors le Prophète Mohammad avait été Imposteur il aurait du être tué comme le souligne ce verset ; mais Il ne l'a pas été ; par conséquent il n'était pas un imposteur, et c'est ce que dit le Coran : « S'il (Mohammad) nous avait attribué quelques paroles mensongères, nous l'aurions pris par la main droite, puis nous lui aurions tranché l'aorte, nul d'entre vous n'aurait été capable de s'y opposer. » (69 : 44-47). Dans un autre verset le Coran dit : « Ô Prophète ! Fais connaître ce qui t'a été révélé par ton Seigneur. Si tu ne le fais pas, tu n'auras pas fait connaître son message. Dieu te protégera des gens. » (5 : 75).
Cette promesse du Coran a été accomplie et personne n'a réussi à le tuer bien qu'il eût de nombreux ennemis.
Or les Chrétiens prétendaient et prétendent encore que Jésus a été tué ; donc en nous basant sur cette prophétie du Deutéronome nous pourrons conclure que : soit Jésus était un imposteur et non pas un vrai prophète (?) puisqu'il fut tué, comme on le prétend ; soit alors, Jésus a été tué tout en étant un vrai prophète ce qui nous mène à conclure en revanche que ces versets du Deutéronome ne sont pas authentiques et qu'ils ne sont pas l'oeuvre d'une inspiration ; par conséquent ces versets ne concernent pas Jésus ; mais tout ceci est grave pour la foi des Chrétiens ! Certes cela est un dilemme. Cependant le Coran donne une explication qui résout cette controverse : Jésus n'a pas été tué mais élevé au ciel, un autre fut crucifié à sa place (Voir le Coran, 4 :157). Selon les faits coraniques le problème est résolu : le texte du Deutéronome est authentique, Jésus ne fut pas tué et n'était pas un imposteur.
7. - Dans cette prophétie du Deutéronome, Dieu a donné des signes pour distinguer le prophète imposteur du prophète véridique : « Peut-être diras-tu dans ton coeur : Comment reconnaîtrons-nous la parole que l'Eternel n'aura pas dite ? Quand le prophète parlera au nom de l'Éternel, et que sa parole ne se réalisera pas et n'arrivera pas, ce sera une parole que l'Éternel n'aura pas dite. C'est par audace que le prophète l'aura dite : tu n'en auras pas peur. »
Plusieurs prédictions et prophéties ont été émises dans le Coran ainsi que par le Prophète Mohammad (dans ses propos). Nous citons quelques-unes tout en soulignant qu'elles sont nombreuses et qu'elles se sont toutes réalisées :
8. Les rabbins juifs à l'époque du Prophète Mohammad avaient reconnu qu'il était le Prophète attendu. Quelques uns d'entre eux s'étaient convertis à l'Islam ; d'autres avaient préféré s'obstiner dans leur incrédulité comme l'avait fait Caïphe, le Souverain sacrificateur des Juifs vis-à-vis de Jésus bien qu'il eût reconnu que ce dernier était un prophète (Voir Jean, 11 : 49-52).
Cependant, une petite objection pourrait être soulevée ; elle est suggérée par la proposition : « Du milieu de toi » (v.15).
Cette formule, au contraire, corrobore ce que nous voulons établir car le Prophète Mohammad, après avoir passé une dizaine d'années à La Mecque où il prêchait, quitta cette ville pour s'installer à Médine. Dans celle-ci, il y avait trois grandes tribus juives, qui avaient émigré en Arabie, peut-être après les persécutions romaines ; c'étaient les Banû-n-Nadîr, les Banû Quraïza et les Bânu Qaïnuqâ, en outre dans la région de Médine il y avait les Juifs de Kha"ibar, plus loin ceux de Taïmâ.
Par ailleurs nous tenons à rappeler ici que dans les documents de la Mer Morte, les Écritures incitent les sectaires de Qumrân à s'installer au désert pour préparer le chemin du Seigneur. Il nous semble que l'émigration des Juifs en Arabie, ou du moins d'une partie d'entre elle, se serait réalisée dans ce but.
Les Juifs, en effet, avaient contribué à la conversion des habitants arabes païens de Médine en leur parlant d'un prophète qui apparaîtra bientôt.
D'autre part, il est à signaler que cette expression(du milieu de toi) pourrait être une addition ultérieure pour mettre la confusion dans le texte, ou alors c'est une note explicative introduite postérieurement dans le texte par un scribe. Les raisons que nous pouvons fournir pour cette explication sont:
1. Pierre avait mentionné cette prophétie sans rapporter cette expression(voir Actes, 3 : 22-23) ainsi que Etienne (Actes, 7 : 37).
2. Moïse, quand il a rapporté ce que Dieu lui a dit, n'a pas mentionné cette expression(voir Deutéronome, 18 : 17).
3. Dieu avait promis à Abraham de bénir Ismaël et sa postérité (voir Genèse, 17 : 20). Si la venue du Prophète Mohammad n'était pas la réalisation de cette promesse et de cette bénédiction quand alors se réaliseront-elles ?