rayessafa a écrit:donc apocryphe veut dire non inspiré ! et comment expliquer qu'il y a d’autres livres reconnus par les catholiques étant authentiques ( inspirés ) , considérés par les protestants comme apocryphe ( non inspirés ) !!
exemple :
le Livre de Baruch chez les catholiques ( inspiré ) , non reconnu chez les protestants , apocryphe ( non inspiré ) !
y a aussi le Premier et le Deuxième livre des Maccabées chez les catholiques , rejetés par les protestants !!
dans l'une ( Bible catholique ) on trouve plus de livres que dans l'autre ( des protestants ) qui n'est en fait qu'une seule Bible ! c'est comme l’équation des 3 qui font 1 , et qui ne se résoudra jamais !!
alors où est la parole de Dieu ici ! qui est inspirée et qui ne l'est pas !
et remarque qu'il ne s'agit pas uniquement de livres mais aussi de chapitres et versets inspirés et non inspirés de part et d'autre ! alors laissons de côté l'évangile de Judas ! </strong>
apocryphe a prit le sens de "douteux" ou de "non inspiré" dans le milieu protestant [entre autre]
Je te rappelle cependant que le sujet est "l'évangile de Judas", pas un autre.
Pourquoi les catholiques ont introduit les textes dit deutérocanoniques dans leurs versions de la Bible, c'est une bonne question, je n'ai pas la réponse personnellement, mais pourquoi l'Eglise Catholique a adopté la Trinité ? Comment expliquer la réforme qui donna naissance à au protestantisme, etc.. C'est du même ordre : L'apostasie annoncée qui engendra la Chrétienté
L’Église catholique romaine et la plupart des Églises orthodoxes orientales considèrent que, parmi 13 livres supplémentaires, certains ou tous sont deutérocanoniques, c’est-à-dire “du second canon” ou “acceptés plus tard dans le canon”. Les protestants, eux, les qualifient d’apocryphes. Ce terme a pour sens premier “soigneusement dissimulé”, indiquant par là que ces livres n’étaient pas lus en public, mais il signifie aujourd’hui que leur authenticité est douteuse. James Charlesworth, du séminaire de Princeton, déclare: “Quand le canon des Écritures fut défini, d’abord par les Juifs, puis par les autorités chrétiennes, ces écrits n’y furent pas introduits, et ils ne tardèrent pas à perdre leur influence et leur importance.” Ce n’est qu’en 1546 que le concile de Trente les déclara canoniques.