EP a écrit:Homme, femme, fils / Le Père, Le Fils, Le Saint-Esprit. Le fils est soumis aux parents, la femme est
soumise à l'homme. Le Fils est soumis au Père, le Saint-Esprit est soumis au Fils et au Père
Je ne comprends pas bien pourquoi tu cherches à définir qui est soumis à qui. Pourquoi donc y aurait-il une quelconque
soumission d'une partie de la trinité à une autre puisque toutes les trois sont censées être égales en sagesse, en force,
en connaissance etc ?
Par ailleurs, 1Corinthiens 15 : 24 à 28 établit que Jésus est soumis à son
Dieu et Père., les deux désignant la
même personne (ou entité, si tu préfères). Par contre, ce même
Dieu et Père. n'est soumis à personne, pas même au
fils. Reste donc à définir ce que signifie cette soumission dans le cas de Jésus par rapport à son Dieu et Père. Est-ce
qu'elle sous-entend un ordre hiérarchique, une supériorité de l'un sur l'autre, d'une quelconque manière ?
EP a écrit:La Genèse insiste surtout sur l'unité entre l'homme et sa femme, lors de la création. Cette "unité", ce "uno",
dois quelque part exprimer une ressemblance avec Dieu, sans la moindre notion de supériorité ou infériorité...
Manifestement, tu ne crois donc pas à cette hiérarchie, à cette forme de supériorité de l'un sur l'autre. Pourtant, la lecture
de 1Corinthiens 11:3 laisse fortement entendre qu'il en est pourtant bien ainsi :
Mais je veux que vous sachiez que le chef de tout homme, c’est le Christ ; et le chef de la femme, c’est l’homme ; et
le chef du Christ, c’est Dieu.
On retrouve une notion semblable en Ephésiens 5:22 à 24 :
Que les femmes soient soumises à leurs maris comme au Seigneur, parce que le mari est chef de sa femme
comme le Christ aussi est chef de la congrégation, étant, lui, un sauveur de ce corps. Oui, comme la congrégation est
soumise au Christ, de même que les femmes aussi le soient en tout à leurs maris.
En quel sens la congrégation est-elle soumise à Christ ? Si l'on écarte toute notion de hiérarchie ou de supériorité de l'un
sur l'autre, qu'obtient-on ? Un mystère ! Si la congrégation est égale à Christ, qui prend les décisions pour l'autre ? Qui
commande l'autre ? La congrégation n'est-elle pas soumise au Christ selon le sens courant de ce mot ? En ce sens
qu'elle obéit au Christ, qu'elle se laisse diriger par lui, qu'elle ne prend pas de décision sans l'avoir consulté, qu'elle ne fait
rien sans son accord, parce qu'il est... son chef !
La femme doit imiter, dans les relations qu'elle a avec son son mari, la conduite de la congrégation vis-à-vis de Jésus,
son chef. Qu'est-ce que cela signifie ? Qu'il n'y a absolument aucune hiérarchie, aucune forme de supériorité de l'un sur
l'autre, dans le couple ? Si cela est exact, qu'arrive-t-il quand mari et femme ne tombent pas d'accord sur un point qui
concerne leur ménage ? Le mari aimant a consulté sa femme, il a bien écouté son avis, a bien réfléchi à ses arguments, mais il considère, au final, que sa façon de voir à lui est meilleure... Que se passe-t-il ? Monsieur fait comme il l'entend et
madame aussi ? Aucun ne l'emporte sur l'autre ? Pourtant, Jésus l'emporte bien sur la congrégation, lui !
On peut tourner les choses dans tous les sens, la Bible accorde bel et bien au mari un rôle qui surpasse celui de son
épouse : à lui revient, en fin de compte, la décision finale. Quand bien même la femme ne serait pas entièrement
d'accord avec son époux sur un certain point, dans la mesure où la décision de son
chef (1Cor. 11:3) ne s'oppose
pas à une loi de Dieu, elle doit s'incliner, obéir, et tout faire pour que la décision de son mari concoure au bien-être des
siens.
Certes, quand un homme et une femme se marient ils ne forment plus qu'
un. Mais si ils sont égaux devant Dieu (en ce qui concerne le culte qu'ils lui rendent individuellement), ils ne le sont pas dans le cadre de leur union puisque l'homme a, de part la volonté de Dieu, l'autorité sur sa femme.
L'homme est le chef du Christ, dit Paul en 1Corinthiens 11:3. Le titre
chef ne laisse planer aucun doute sur la supériorité de Christ sur l'homme. Ils ne sont pas égaux ! La volonté de l'un l'emporte sur celle de l'autre, l'un obéit à l'autre. Idem pour "le chef de la femme c'est l'homme" ; il y a pouvoir hiérarchique, deux positions disctinctes, l'une supérieure à l'autre. Qu'en est-il de la troisième proposition de ce verset ? "Le chef du Christ, c'est Dieu". Pour moi, le sens de cette portion de phrase rejoint le sens des deux autres. Il ne peut en être autrement. Même si Dieu et Jésus sont
un, la volonté de l'un l'emporte sur l'autre ! Jésus est soumis à son Père, son Chef et son Dieu, comme il se doit. Cela est confirmé par 1Corinthiens 11:3 ; 15:24 à 24.