vulgate a écrit:Le second décret (le premier de Artaxerxes, dans la 7ème année de son règne, en l’an 467 avant notre ère) dit d’embellir la maison de Yahweh à Jérusalem, rien de plus..., il est pourtant clair qu’il n’y a pas de blanc-seing et qu’il n’est nulle part question de reconstruire la ville.
Récapitulons : Nous recherchons un décret donnant l'ordre de "
restaurer et de reconstruire Jérusalem". Le décret de Cyrus dans Esdras 1, ne parle que du temple à Jérusalem. Il n'y a rien concernant la cité. Le décret de Darius Ier dans Esdras 6 n'est la confirmation sous son autorité du décret de son prédécesseur.
Lui aussi ne mentionne que "la maison de Dieu". Mais dans le décret d'Artaxerxès dans Esdras 7, des dispositions sont prises pour
la restauration complète de l'état juif, y compris
le droit de
nommer des magistrats, des juges,
de rendre justice et
d'exécuter les sentences judiciaires selon leurs propres lois nationales.Ce décret fut clairement compris comme une autorisation pour rebâtir Jérusalem et la nation juive. Car peu de temps après ces évènements, les ennemis des Juifs écrivirent au roi se plaignant que "
les Juifs partis de chez toi et arrivés parmi nous à Jérusalem rebâtissent la ville rebelle et méchante, en relèvent les murs et en restaurent les fondements".
Le relèvement des murailles est certainement une exagération comme le montre le verset suivant. Mais cet incident montre bien que pour la première fois un travail de reconstruction de la ville a été entrepris. Vu la sévérité et la cruauté des représailles de l'époque, les Juifs n'auraient jamais pris le risque de commencer cette entreprise pour la ville, si le décret d'Artaxerxès ne l'autorisait pas
implicitement et même
libéralement.
Relisez bien le contexte du 4ème décret dans Néhémie 2. Le texte de ce décret n'est pas parvenu jusqu'à nous, mais nous avons la demande de Néhémie, ce qui n'est pas si mal. Question : Est ce la première fois que le roi donne l'ordre de rebâtir Jérusalem ? Rien n'est moins sûr car en fait
Néhémie ne demande pas l'autorisation de reconstruction de la ville par la nation juive,
il demande que lui puisse s'y rendre pour pouvoir s'en occuper avec un renfort conséquent.
La reconstruction avait déjà été entreprise.
Le décret de la 20ème année n'est donc qu'une reformulation de l'autorisation initiale d'Artaxerxès produite la 7ème année, nommant cette fois Néhémie en charge du projet. En considérant toutes les options, le décret qui répond le plus exactement aux conditions du verset de Daniel 9:25 est celui d'Esdras 7.
Selon plusieurs sources comprenant les historiens grecs, le Canon de Ptolémée, les tablettes d'affaires babyloniennes et les papyri d'Éléphantine en Égypte, Xerxès fut tué vers la fin de décembre 465. Le règne d'Artaxerxès commença à partir de cette date.
Harmony a écrit:dans ce verset Jésus parle du temps pendant lequel la lumière du soleil permet de se déplacer sans problèmes, et non d’un jour en tant que période de temps.
Dire qu'il y a 12 heures dans le jour, ce n'est pas parler d'une période de temps ???
Je commence à entrevoir le sérieux de vos analyses !!!
Puis tu remarqueras que rien que le fait que Jésus dise qu’il y a 12 heures de jour (de lumière solaire) montre qu’il adhérait pleinement à la façon dont les juifs avaient coutume de considérer certaines périodes de temps, car lorsqu’il parle des douze heures de jour il s’exprime comme eux en étant pour le moins approximatif, les périodes de jour étant très variables selon les époques de l’année !
Bien surement pas à Jérusalem, bien en deçà du 45ème parallèle, où les disparités sont bien moins sensibles qu'à Paris. Demande à Yacine qui habite au Maroc. Et puis qu'est ce que ça change ? Jésus dit qu'il y a (en moyenne) 12 heures au jour. Il dit même que
tout le monde le sait ! preuve que c'est le moyen de calculer le jour en moyenne dans l'année et pas le moyen d'embrouiller les gens comme vous le faites, je dois le dire, avec un rare talent.
Il y a donc toutes les raisons de reconnaître l’an 33 comme année de la crucifixion !
Je n'en vois qu'une : celle qui consiste à s'entêter dans une position de plus en plus indéfendable.