Credo a écrit: Ilvient a écrit : J'ai jamais dit que marie était médiatrice,ne dit pas que je le pense,tu fait la un faux témoignage !
Ton message 41 dans le sujet "Apparitions mariales + séisme en Haïti" :
"
Pourtant votre organisation a bien fait de Marie une co-médiatrice,comme ci celle ci servirais d'intermédiaire entre qui encore ????"
Oui j'ai confiance en Dieu,en LUI seul je me confie.
Oui Dieu veut sauvé les pécheurs que nous sommes,seulement par son Fils,Jésus Christ homme.
Marie ne sert pas d'intermédiaire entre l'homme et son Fils.
Alors puisque tu as confiance en Dieu et que tu penses qu'Il veut nous sauver, pourquoi laisserait-il des milliards de gens s'égarer
(car actuellement il y a un peu plus d'un milliard de catholiques et orthodoxes auxquels il faut rajouter ceux des siècles précédents)en exauçant les prières qui lui sont adressées par l'intercession de Marie ? Soit elles ne devraient jamais être exaucées, soit elles devraient entraîner des conséquences fâcheuses puisqu'on est censé reconnaître un arbre à ses fruits ? Tous ceux qui prient Marie devraient porter en eux de mauvais fruits, or ce n'est pas le cas. Pourquoi ?
Bonjour Credo,
Une démarche compliquée pour s’approcher de Dieu
“JE SUIS le chemin, et la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi”, a dit Jésus. Et il a ajouté: “En toute vérité je vous le dis: si vous demandez quelque chose au Père, il vous le donnera en mon nom.” — Jean 14:6; 16:23.
Pendant des siècles, les religions de la chrétienté ont jeté la confusion sur le “chemin”, en particulier l’Église catholique par ses enseignements tels que l’enfer de feu, le purgatoire et la doctrine de la
Trinité. On n’a pas présenté Jésus comme celui qui intercède volontiers en faveur des humains pécheurs, mais comme un petit enfant dans les bras de sa mère ou comme un juge redoutable, plus attaché à condamner et à punir les pécheurs qu’à les sauver. Comment était-il alors possible à un homme de s’approcher de Dieu?
Le livre Les Gloires de Marie (angl.; 1750) fournit l’explication suivante. Ayant comparé Jésus à l’éclatant soleil de la justice, le pape Innocent III formula, au XIIIe siècle, ce conseil: “Que quiconque se trouve dans la nuit du péché tourne ses regards vers la lune, [oui,] qu’il implore Marie.” On proposait donc un autre intercesseur, c’est-à-dire Marie, mère de Jésus. On pensait peut-être que, grâce à l’influence qu’elle pouvait avoir en sa qualité de mère, elle était en mesure de faire obtenir une faveur de la part de Jésus et de Dieu. C’est ainsi que Laurent Justinien, ecclésiastique du XVe siècle, allait gratifier Marie des titres d’“échelle menant au paradis, porte du ciel, médiatrice plus excellente entre Dieu et l’homme”.
Elle était portée si haut qu’elle finit par n’être plus exclusivement perçue comme la “Vierge Marie”: elle devint la “Sainte Reine, Mère de miséricorde”. Elle fut tant magnifiée comme étant immaculée qu’on en vint à la considérer comme trop sainte pour que des humains aillent à elle directement. Dans ce cas, qui d’autre pourrait faire intercession? Ne faudrait-il pas en appeler à la mère de Marie?
La Bible ne parlant pas de cette personne, il a fallu se tourner ailleurs. Le livre apocryphe appelé “Protévangile de Jacques” raconte l’histoire d’Anne (ou Anna), femme de Joachim, qui était toujours sans enfant après plusieurs années de mariage. Finalement, un ange lui apparut pour lui annoncer qu’elle allait être enceinte. En son temps, prétend-on, elle enfanta la “Vierge Marie”.
C’est ainsi qu’est apparu le culte de “Sainte” Anne. Des sanctuaires et des églises ont été construits en son honneur. La vénération de “Sainte” Anne se répandit en Europe au XIVe siècle.
Le livre L’histoire de la Réforme (angl.) fait cette observation: “La religion était devenue passablement complexe! Les gens priaient Anna de bien vouloir intercéder auprès de Marie pour que cette dernière intercède auprès de Jésus, qui, lui, intercéderait auprès de Dieu en faveur des humains pécheurs. C’était aberrant, mais c’est là le genre de croyances superstitieuses dont on nourrissait l’âme des hommes.”
Voilà un autre cas où ces paroles de Jésus trouvent une application: “Vous rendez inopérante la parole de Dieu par votre tradition.” — Marc 7:13.