Il y a d'abord la première mort que nous connaissons ici-bas, qui nous mène à la tombe où notre corps redevient poussière. Puis, à la fin des temps, nous devons tous ressuscités, justes comme injustes (Actes 24,15) et serons jugés (Mt 25, 31-46). C'est alors que ceux qui ont commis l'iniquité dans leur vie seront condamnés à un châtiment éternel qui est de finir dans la gehenne (Mt 23,33), ce feu qui ne s'éteint pas (Mc 9,43) que l'on retrouve sous le nom d'étang ou lac de feu appelé la seconde mort (Ap. 20,14).
Cette seconde mort, certains pensent qu'il s'agit d'une destruction définitive de la vie tandis que d'autres voient cette mort comme une séparation définitive d'avec Dieu dont la conséquence sera un tourment éternel.
Cela revient à définir la nature de cette seconde mort. Or la mort peut être de deux nature : corporelle, comme la première évoquée plus haut, ou spirituelle comme celle qu'a vécu l'homme depuis la chute jusqu'à la venue du Christ, Lequel en a délivré ceux qui le suivent (Eph.2, 4-5).
Pour comprendre ce qu'est la mort spirituelle dans les faits, il faut remonter lorsque Dieu dit ceci à Adam : Gen. 2,17 mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. . Le jour où Adam a mangé de ce fruit, il n'en n'est pas mort mais Dieu a dit pourtant qu'il mourrait au moment même où il en mangerait. Cette mort, puisqu'elle n'est pas corporelle, est donc spirituelle. L'homme va se retrouver chassé du paradis sans possibilité de retour (Gen 3,24).Commence alors pour lui une vie de souffrance (Gen 3, 16-17). Cette mort sera suivie de la mort corporelle qui interviendra plus tard (Gen3,19).
La mort spirituelle se résume à être chassé de la face de Dieu, sans possibilité de retour, et, par voie de conséquence, à en souffrir. Il ne s'agit pas d'une destruction de la vie, celle-ci étant la conséquence de la mort corporelle.
Dans le cas de la seconde mort, ceux qui ont commis l'iniquité sont chassés, jetés dehors (Lc13,28) sans espoir de retour ( porte qui reste fermée en Lc13,25, un grand abîme qui sépare l'Hadès de Dieu en Lc 16,26 ) ensuite ils se retrouvent dans l'étang de feu, feu qui peut symboliser la souffrance ou la destruction. Or, dans le cas de la seconde mort, le riche souffre du feu en Lc16,24 et dans ce feu il y a des pleurs et des grincements de dents en Lc 13,28 et Mt13,42 et des supplices en Ap. 20,10. Donc assurément il s'agit d'un feu de souffrance puisqu'on y meurt pas en Lc et qu'on grince même des dents et qu'on y pleure en Lc et Matthieu et des supplices qui durent des siècles et des siècles dans l'Apocalypse. Ce feu ne s'éteint pas en Mc 9,48 or un feu qui détruit s'éteint de lui-même quand tout est détruit, ce qui n'est pas le cas de ce feu.
La seconde mort est bien une mort spirituelle donc sans destruction de la vie: celui qui a commis l'iniquité sera chassé loin de la face de Dieu, pour l'éternité, et en découlera pour lui une souffrance, elle aussi éternelle tandis que le juste jouira d'une vie éternelle auprès de Dieu. Ainsi Dieu aura rendu à chacun ce qui lui est dû selon sa conduite ici bas : près de Dieu s'il a marché avec lui au cours de sa vie terrestre, rejeté par Dieu s'il a lui-même rejeté Dieu lors de sa vie terrestre. Ce n'est pas du sadisme : c'est la justice de Dieu.
Pour l'instant, ici-bas, Dieu nous accorde sa miséricorde par le Christ. Il faut s'activer à être des ouvriers de l'évangile. Après il sera trop tard : sa justice s'abattra sur les ouvriers d'iniquité.
Cette seconde mort, certains pensent qu'il s'agit d'une destruction définitive de la vie tandis que d'autres voient cette mort comme une séparation définitive d'avec Dieu dont la conséquence sera un tourment éternel.
Cela revient à définir la nature de cette seconde mort. Or la mort peut être de deux nature : corporelle, comme la première évoquée plus haut, ou spirituelle comme celle qu'a vécu l'homme depuis la chute jusqu'à la venue du Christ, Lequel en a délivré ceux qui le suivent (Eph.2, 4-5).
Pour comprendre ce qu'est la mort spirituelle dans les faits, il faut remonter lorsque Dieu dit ceci à Adam : Gen. 2,17 mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. . Le jour où Adam a mangé de ce fruit, il n'en n'est pas mort mais Dieu a dit pourtant qu'il mourrait au moment même où il en mangerait. Cette mort, puisqu'elle n'est pas corporelle, est donc spirituelle. L'homme va se retrouver chassé du paradis sans possibilité de retour (Gen 3,24).Commence alors pour lui une vie de souffrance (Gen 3, 16-17). Cette mort sera suivie de la mort corporelle qui interviendra plus tard (Gen3,19).
La mort spirituelle se résume à être chassé de la face de Dieu, sans possibilité de retour, et, par voie de conséquence, à en souffrir. Il ne s'agit pas d'une destruction de la vie, celle-ci étant la conséquence de la mort corporelle.
Dans le cas de la seconde mort, ceux qui ont commis l'iniquité sont chassés, jetés dehors (Lc13,28) sans espoir de retour ( porte qui reste fermée en Lc13,25, un grand abîme qui sépare l'Hadès de Dieu en Lc 16,26 ) ensuite ils se retrouvent dans l'étang de feu, feu qui peut symboliser la souffrance ou la destruction. Or, dans le cas de la seconde mort, le riche souffre du feu en Lc16,24 et dans ce feu il y a des pleurs et des grincements de dents en Lc 13,28 et Mt13,42 et des supplices en Ap. 20,10. Donc assurément il s'agit d'un feu de souffrance puisqu'on y meurt pas en Lc et qu'on grince même des dents et qu'on y pleure en Lc et Matthieu et des supplices qui durent des siècles et des siècles dans l'Apocalypse. Ce feu ne s'éteint pas en Mc 9,48 or un feu qui détruit s'éteint de lui-même quand tout est détruit, ce qui n'est pas le cas de ce feu.
La seconde mort est bien une mort spirituelle donc sans destruction de la vie: celui qui a commis l'iniquité sera chassé loin de la face de Dieu, pour l'éternité, et en découlera pour lui une souffrance, elle aussi éternelle tandis que le juste jouira d'une vie éternelle auprès de Dieu. Ainsi Dieu aura rendu à chacun ce qui lui est dû selon sa conduite ici bas : près de Dieu s'il a marché avec lui au cours de sa vie terrestre, rejeté par Dieu s'il a lui-même rejeté Dieu lors de sa vie terrestre. Ce n'est pas du sadisme : c'est la justice de Dieu.
Pour l'instant, ici-bas, Dieu nous accorde sa miséricorde par le Christ. Il faut s'activer à être des ouvriers de l'évangile. Après il sera trop tard : sa justice s'abattra sur les ouvriers d'iniquité.