Nos cœurs sont entre les mains du Tout puissant, si Il le veut Il peut nous ôter la foi comme Il nous l’a donné.
Vous savez en raison de la difficulté de la sincérité, les compagnons se considéraient hypocrites, comme la narration qui dit qu'un Tabi'i (la génération qui suivit celle des compagnons) avait rencontré 30 Compagnons du Prophète :pbsl: et tous craignaient pour eux mêmes l'hypocrisie. Ceux-ci étaient les Compagnons du Prophète :pbsl: , ces hommes et ces femmes qu’Allah avait agréés et qui agréèrent Allah, alors qu'en est-il de quelqu'un moins élevé qu'eux, des gens comme nous qui agissons comme si le Paradis nous était garanti tout en vivant sur Terre.
'Umar Ibn Al-Khattab :ra: lui-même un grand compagnon que pas un seul d’entre nous peut arriver à sa cheville demanda à Hudhayfah Ibnul Yamân :ra: s'il ('Umar) était parmi les hypocrites !
Ainsi on ne peut jamais être sincère si on pense soi-même être sincère; si l’on pense que notre foi est acquise, peut être un jour allons nous nous réveiller un matin et notre foi aura disparu, peut être que nous avons l’impression d’être sincère en donnant tel charité mais sans être totalement désintéressé, sans qu’elle soit entièrement voué à Dieu Seul.
Si même les plus grands compagnons
qui avaient une foi incontestable en Dieu, qui ont voué leur vie à Dieu, craignaient de ne pas être totalement sincère envers Dieu, craignaient qu’il y ai une once d’hypocrisie dans leur cœur, craignaient que Dieu ne sois pas satisfait d’eux et les jettes en enfer que doit il en être de nous ?
C’est Dieu Seul qui accorde la foi, c’est un cadeau qu’Il nous fait, il ne faut jamais perdre de vue que cela peut nous être ôté à tout moment, ne jamais oublié qu’en comparaison de tout ce que Dieu nous a accordé, nos actes ne seront jamais suffisant.
Il faut craindre cela, craindre et espérer qu’Il nous fasse miséricorde et nous préserve de l’hypocrisie qui est comme un poison indécelable et qui se propage dans le cœur comme une gangrène.
Donc le fait de n’avoir aucune prise sur la sincérité du cœur, engendre une crainte continuelle de la
mort.
Une
mort qui mettrait un terme à notre effort soutenue de perfectionnement pour mériter l’agrément du Seigneur Tout Puissant.