patience a écrit:Il en sera de même pour le monde qui sera puisque celui qui revient dire la bonne parole parlera d’un cœur pur.
Qui entendrait la parole du muet avec l’oreille d’un sourd le muet parle aussi et la valeur de sa parole vaut pour ce qu’il dit pas pour ce qu’il donne à entendre.
Cher Patience,
Je te remercie infiniment pour toutes ces explications mais le but de mon précédent post était surtout de lever les contraintes que nous posent nos amis chrétiens car ce qui nous dérangent dans tout cela c'est leurs passage furtif de par ces explications a la divinisation pure et simple de Jésus Christ. Pourtant nous autres musulmans ne refusons point les explications ésotériques qui conservent bien toute leurs valeurs philosophiques. C'est sur ce point bien définis que nous avons défié les catholiques et que nous cessons de faire en leurs disant clairement
« Apportez nous un seul verset dans toute la Bible où Jésus dit de lui-même qu'il est Dieu, pour confirmer qu'il est vraiment le Dieu Véritable, et servez vous de tous les versets Bibliques disponibles si besoin est ».. Le Coran dit à ce propos :
« Apportez votre preuve si vous êtes véridique » (S2,v111)Vous conviendrez avec moi étant donné qu'il est justement la parole divine il n'y aura donc pas de plus éloquent que Jésus pour nous renseigner sur sa propre nature. S'il est réellement Dieu comme ils le prétendent alors il a du le dire quelque part et nous le verrons très probablement dans les textes bibliques. Nous leurs demandons donc, le plus simplement du monde de nous présenter un seul petit verset qui sortirait de la bouche de Jésus que bénie sois sa mère et qui clamerait sa divinité ou bien de nous laisser sereinement étudier les sens métaphoriques de ses belles paroles comme vous venez de nous exposez.
Il est plus que vrai que dans certains versets bibliques Jean a tenu un certain genre de langage mais seulement pour nous signifier et nous imprégner dans la présence de Dieu disant a titre d'exemple:
« Et par là nous savons que, nous demeurons en Lui et que Lui aussi demeure en nous ». Si donc il avait compris que la présence dont Jésus avait parlé dans d'autres passages entraînait la divinité, il se serait automatiquement attribué la divinité à lui-même et aux autres. En réalité, il ne croit pas cela de Lui, ni d'aucun des autres disciples et adeptes, Il faut donc nécessairement qu'on comprennent ces passages dans leurs sens métaphoriques pour pouvoir enfin dire cela....
patience a écrit: La loi et l’ordre son déjà établit reste a venir la volonté car celle qui est aujourd'hui dans ce monde c’est bien la volonté humaine rien de plus.
Concernant la volonté humaine, l'état de servitude de l’amoureux n’est en fait que la conséquence de l’amour primordial que Dieu porte déjà à Sa créature et dont les voiles de l’illusion et de la séparation sont heureusement enfin tombées. Son âme obtient la certitude que Dieu est le seul agent d’où procède chaque acte. Celui qui réalise qu'il ne possède ni être ni agir s’élève avec volonté et atteint cet état originel. Il sait que sa réalité essentielle n’est rien d’autre que la volonté de Dieu. Son état de serviteur manifeste la forme parfaite de l’adoration qui est due à Dieu en tant que Seigneur d’ou tout émane et vers qui tout revient.
Nous comprenons aisément que la quête d’union à la Présence divine est l’accomplissement de la volonté et du désir divin. Cet appel du Divin n’est entendu par l’âme qu'une fois qu'elle s’éveille à cette réalité antérieure inscrite en elle.
patience a écrit: Il n’est pas venu parler dire la connaissance mais entretenir le mystère qui fait foi dans sa parole et dans le verbe et qui donne aux raisons humaines l’idée d’une volonté qui appartiendrait à Dieu pour tous les humains.
Le cheminant ne peut accéder effectivement à l’état de certitude et justement dévoiler les mystères qu'à travers l’expérience spirituelle authentique dont le modèle parfait sont les envoyés de Dieu. Ils sont les guides, les messagers de l’éveil, invitant à se ressouvenir du divin inscrit au profond de l’âme. Sur ce aucune récompense, aucun désir matériel ou spirituel ici-bas ou dans l'au-delà ne doivent venir les distraire ou s’interposer entre Lui et eux. Pour eux, seul, comptent l'agrément divin et la contemplation de sa Face majestueuse. Comment peuvent ils accorder la moindre attention à ce qui devient pour eux qu'illusions éphémères en dehors de Sa face. Cela équivaudrait pour eux à vicier la relation qui les unit à leur Seigneur. Car le culte qu'ils vouent à Dieu seul est fait essentiellement de reconnaissance et forme la vie même dans les mystères divins...
patience a écrit: La parole agit dans ce monde pour la raison humaine, mais elle donne à l’humanité la raison des hommes justes ceux qui écoutent avec le cœur pur la parole juste.
L'erreur primordiale du christianisme est de conditionner l'Amour par une irréductible dualité là où il n'y a, d'un point de vue métaphysique, que l'Un sans second; Et c'est précisément ce que découvre le spirituel abreuvé d'amour lorsqu'il atteint le plus haut degré de conformité a sa suprême élévation. En ce sens un grand maître du soufisme disait que Dieu Épris de Sa beauté, aspire à Se manifester pour Se contempler. En ce désir éclosent les théophanies: l'univers naît du besoin impérieux de leur donner un réceptacle, de procurer aux noms divins des lieux de manifestations. "Toutes les créatures sont des couches nuptiales où Dieu s'épiphanise."..La parole divine étant un attribut essentiel en possède bien sur une large place..
Mais entendant nous bien L'amour de Dieu envers Ses serviteurs n'est qualifiable ni par le commencement ni par la fin. Il n'a cessé d'aimer les créatures de même qu'Il n'a cessé de les connaître .Il n'y a pas de commencement à Son existence, il n'y a donc pas de commencement à Son amour.....