Une hérésie juive?
Le Nouveau Testament qui comprend les quatres évangiles et les épitres, est le texte fondateur de la nouvelle religion chrétienne, alors que l'Ancien Testament appartient à la religion juive. Le rassemblement des deux a pour nom, la Bible, le livre le plus lu de l'histoire humaine. L'origine juive du christianisme a paru si évidente que beaucoup ont pu écrire que le christianisme est une hérésie juive.
Après la mort et la résurrection de Jésus vers l'an 30, partageant d'abord le pain et le vin, (Sainte Cène) le corps et le sang du Christ, de petites communautés se construisent en Palestine, autour du sacrement eucharistique, puis du baptême, cérémonie durant laquelle le nouveau converti est immergé dans l'eau et reçoit l'ondoiement d'huile sainte.
Leurs premiers adversaires ne sont nullement les Romains, mais bien les Juifs et leurs dirigeants. Ils voient d'un mauvais oeil cette "secte" qui leur a dérobé l'essentiel de leur crédo et prétend maintenant les supplanter en Palestine et se diffuser dans tout le monde méditerranéen, en affirmant une vocation universelle.
Peu à peu se séparant des juifs, les chrétiens constituent une véritable Eglise guidée par Christ et reposant sur la fraternité des croyants baptisés. La nouvelle spiritualité parle du salut éternel, de résurrection à la fin des temps lors de la Parousie (retour de Christ sur terre), et enfin pour le présent, de l'égalité des hommes. Une véritable révolution en ce monde païen où s'opposent hommes libres et esclaves.
D'abord très présent en Orient, grâce à Paul de Tarse, véritable commis voyageur de la nouvelle croyance en Turquie actuelle et en Grèce, le christianisme se répand en Italie. A Rome d'abord, puis en Afrique, et enfin plus tardivement dans les pays celtiques gaulois et bretons.
Le christianisme s'impose à l'empire romain en 360 ans
Tous ces groupuscules chrétiens échangent entre eux : non seulement leurs évêques correspondent, mais leurs meilleurs prêcheurs se déplacent. De véritables réseaux missionnaires naissent, gagnant sans cesse de nouveaux croyants.
Certes l'empereur Néron les persécute en l'an 64 pendant 48 heures, mais c'est pour s'exonérer de la terrible accusation d'incendiaire qui circule dans Rome. Il faut attendre que l'empire romain commence à vaciller sur ses bases pour qu'il recherche un coupable à ses malheurs.
Les chrétiens, qui refusent d'adorer l'empereur et d'assister aux cérémonies religieuses païennes, sont des boucs émissaires tout désignés. Brèves mais violentes, les persécutions contre les chrétiens ensanglantent l'empire.
Constantin devenu empereur impose la religion chrétienne, sans pour autant supprimer le paganisme, au début du IVe siècle. C'est Théodose qui impose le christianisme comme religion d'Etat, le 8 novembre 392.
Comment donc le christianisme a-t-il pu triompher en un temps aussi réduit ? Pour deux raisons principales, outre le fait qu'il s'affiche comme une religion de salut face au paganisme ridicule des dieux anthropomorphes, tout d'abord les persécutions ont multiplié les martyrs, démontrant ainsi que leur foi est plus forte que la mort. Se prévalant du supplice de Jésus sur la croix, ils meurent forts de leur certitude d'avoir la vie éternelle. Indéniablement tous ces martyrs créent des prosélytes.
Ensuite, le christianisme va bénéficier d'un immense travail intellectuel effectué par les pères de l'Eglise (Origène, Eusèbe de Césarée, ... Saint Jérôme, Saint Augustin)
Le Nouveau Testament qui comprend les quatres évangiles et les épitres, est le texte fondateur de la nouvelle religion chrétienne, alors que l'Ancien Testament appartient à la religion juive. Le rassemblement des deux a pour nom, la Bible, le livre le plus lu de l'histoire humaine. L'origine juive du christianisme a paru si évidente que beaucoup ont pu écrire que le christianisme est une hérésie juive.
Après la mort et la résurrection de Jésus vers l'an 30, partageant d'abord le pain et le vin, (Sainte Cène) le corps et le sang du Christ, de petites communautés se construisent en Palestine, autour du sacrement eucharistique, puis du baptême, cérémonie durant laquelle le nouveau converti est immergé dans l'eau et reçoit l'ondoiement d'huile sainte.
Leurs premiers adversaires ne sont nullement les Romains, mais bien les Juifs et leurs dirigeants. Ils voient d'un mauvais oeil cette "secte" qui leur a dérobé l'essentiel de leur crédo et prétend maintenant les supplanter en Palestine et se diffuser dans tout le monde méditerranéen, en affirmant une vocation universelle.
Peu à peu se séparant des juifs, les chrétiens constituent une véritable Eglise guidée par Christ et reposant sur la fraternité des croyants baptisés. La nouvelle spiritualité parle du salut éternel, de résurrection à la fin des temps lors de la Parousie (retour de Christ sur terre), et enfin pour le présent, de l'égalité des hommes. Une véritable révolution en ce monde païen où s'opposent hommes libres et esclaves.
D'abord très présent en Orient, grâce à Paul de Tarse, véritable commis voyageur de la nouvelle croyance en Turquie actuelle et en Grèce, le christianisme se répand en Italie. A Rome d'abord, puis en Afrique, et enfin plus tardivement dans les pays celtiques gaulois et bretons.
Le christianisme s'impose à l'empire romain en 360 ans
Tous ces groupuscules chrétiens échangent entre eux : non seulement leurs évêques correspondent, mais leurs meilleurs prêcheurs se déplacent. De véritables réseaux missionnaires naissent, gagnant sans cesse de nouveaux croyants.
Certes l'empereur Néron les persécute en l'an 64 pendant 48 heures, mais c'est pour s'exonérer de la terrible accusation d'incendiaire qui circule dans Rome. Il faut attendre que l'empire romain commence à vaciller sur ses bases pour qu'il recherche un coupable à ses malheurs.
Les chrétiens, qui refusent d'adorer l'empereur et d'assister aux cérémonies religieuses païennes, sont des boucs émissaires tout désignés. Brèves mais violentes, les persécutions contre les chrétiens ensanglantent l'empire.
Constantin devenu empereur impose la religion chrétienne, sans pour autant supprimer le paganisme, au début du IVe siècle. C'est Théodose qui impose le christianisme comme religion d'Etat, le 8 novembre 392.
Comment donc le christianisme a-t-il pu triompher en un temps aussi réduit ? Pour deux raisons principales, outre le fait qu'il s'affiche comme une religion de salut face au paganisme ridicule des dieux anthropomorphes, tout d'abord les persécutions ont multiplié les martyrs, démontrant ainsi que leur foi est plus forte que la mort. Se prévalant du supplice de Jésus sur la croix, ils meurent forts de leur certitude d'avoir la vie éternelle. Indéniablement tous ces martyrs créent des prosélytes.
Ensuite, le christianisme va bénéficier d'un immense travail intellectuel effectué par les pères de l'Eglise (Origène, Eusèbe de Césarée, ... Saint Jérôme, Saint Augustin)