Le texte a-t-il été corrompu ?
Beaucoup de gens se demandent s’il est raisonnable – ou même conscient – de placer sa foi et sa confiance dans la prétendue « parole de Dieu », qui fut rédigée, il y a des milliers d’années, par des auteurs multiples, puis recopiée à la main de génération en génération. La Bible est-elle fiable ? Comment savoir si des erreurs et de sérieuses altérations ne l’auraient pas affectées ? Après tout, les théologiens musulmans affirment que les juifs et les chrétiens ont corrompu, ou mal traduit les textes bibliques (voir Geisler, pages 96-99 ; Newsweek, 11 février 2005, page 55). En surface, ces interrogations pourraient sembler logiques, mais elles dénotent d’un manque de compréhension général sur la façon dont la Bible a été soigneusement préservée au cours des siècles.
Jésus a déclaré sans équivoque qu’ « il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé », et que « le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 5 :18 ; 24 :35). C’est exactement ce que nous sommes en droit d’espérer si la Bible est la parole de Dieu. L’apôtre Paul a écrit que les Juifs avaient eu un rôle spécial à jouer dans la préservation des Ecritures : « Quel est donc l’avantage des Juifs ? […] Il est grand de toute manière, et tout d’abord en ce que les oracles de Dieu [les Ecritures] leur ont été confiés » (Romains 3 :1-2).
L’Histoire démontre comment les Juifs ont préservé l’intégrité de l’Ancien Testament. Dans l’ancien Israël, les scribes avaient la responsabilité de recopier fidèlement, et d’expliquer les Ecritures (voir Esdras 7 :1-11 ; Néhémie 8 :1-9). Les scribes avaient un profond respect pour l’avertissement biblique suivant : « Vous n’ajouterez rien à ce que je vous prescris, et vous n’en retrancherez rien ; mais vous observerez les commandements de l’Eternel, votre Dieu, tels que je vous les prescris » (Deutéronome 4 :2). Plus tard, les talmudistes (100-150 apr. J.-C.) mirent en place un protocole de travail pour la transcription des rouleaux de la Bible. Soucieux de transmettre le texte authentique, aucun mot, ni aucune lettre ne pouvait être écrit de mémoire. Les colonnes de texte devaient toujours avoir le même nombre de lignes. L’encre noire était la seule encore employée. Le copiste devait s’asseoir en costume juif pour faire son travail. Vers 500 apr. J.-C., les scribes, appelés Mazorètes, produisirent un texte normalisé de l’Ancien Testament, en y ajoutant des voyelles afin d’être certain que les mots seraient prononcés correctement. Ils totalisaient le nombre des lettres et des mots de chaque livre – allant même jusqu’à calculer la lettre et le mot du milieu de chaque livre – pour être sûr que leurs copies seraient conformes aux textes originaux. Les copies anciennes et les copies comportant des erreurs étaient mises au rebut, ou détruites (voir McDowell, pages 52-54 ; Geisler and Brooks, pages 157-159).
La découverte des rouleaux de la mer Morte, en 1947, démontrent à quel point les Juifs avaient été capables de préserver les textes de l’Ancien Testament. Avant de découvrir ces rouleaux dans une grotte située près de la mer Morte, la plus ancienne copie du texte hébreu était datée d’environ 1000 apr. J.-C. Les rouleaux nouvellement retrouvés dataient, quant à eux, du 1er siècle apr. J.-C., et contenaient deux copies presque complètes du livre d’Esaïe qui « s’avéraient être à plus de 95 % du texte, identiques, mot à mot, avec notre Bible hébraïque standard. Les 5% de variations concernaient des glissements manifestes de la plume, et des variantes orthographiques » (Geisler and Brooks, pages 158-159). La découverte des rouleaux de la mer Morte fournit des preuves évidentes que le texte de l’Ancien Testament n’a pas varié depuis plus de 2000 ans !
La fiabilité du Nouveau Testament est tout autant certaine. Comme les érudits le savent, « il y a davantage de textes anciens, et une plus grande quantité de manuscrits du Nouveau Testament que pour aucun autre livre du monde antique » (Geisler, page 93). Ces manuscrits révèlent que le Nouveau Testament « nous a été transmis sans, ou presque sans variation » (McDowell, page 44). Il existe plus de 24.000 copies manuscrites du Nouveau Testament en grec, en latin et en d’autres langues. Les plus anciens manuscrits du Nouveau Testament datent de quelques dizaines d’années à peine, après leur rédaction originale à l’époque des apôtres. En comparaison, il n’y a que 643 manuscrits de l’Iliade d’Homère (rédigée vers 900 av. J.-C.), et la plus ancienne copie existante aujourd’hui date d’environ 400 av. J.-C. – quelque 500 ans après qu’elle fut composée. Seules, 10 ou 20 copies des écrits de Jules César, de l’historien romain Tacite et de l’historien grec Hérodote subsistent encore de nos jours – quant à la plus ancienne de ces copies, elle est rédigée mille ans après la sortie des originaux (McDowell, pages 39-43). Comparé au Nouveau Testament, aucun autre document de l’antiquité n’a laissé une telle quantité de matériel établissant la fiabilité de la transmission de son texte.
Outre le grand nombre de manuscrits à notre disposition, les premiers écrivains chrétiens ont tellement cité le Nouveau Testament, dans leurs écrits, que presque tout le texte pourrait être reconstitué à partir de ces citations ! Quoique les sceptiques disent que les Evangiles furent rédigés des siècles après les apôtres, nous possédons le plus ancien fragment de l’Evangile de Jean qui date de 130 apr. J.-C. – approximativement trente ans après la mort de l’apôtre Jean – ce qui conforte le point de vue traditionnel que l’apôtre Jean aurait écrit son Evangile vers la fin du 1er siècle (voir McDowell, pages 39-47). De plus, « rien ne prouve que les Evangiles des deux premiers siècles circulaient sans le nom de leur auteur » (Sheler, page 33). Comme un érudit l’a fait remarquer : « Si nous confrontons ce que déclare le texte du Nouveau Testament actuel avec n’importe quel autre ancien écrit, nous devons […] proclamer qu’il est merveilleusement exact » (McDowell, page 45). Une autre personnalité éminente a déclaré : « On ne pourra jamais assez insister sur le fait qu’en substance, le texte de la Bible est sûr, particulièrement dans le cas du Nouveau Testament […] On ne peut pas en dire autant d’aucun autre livre ancien dans le monde » (Ibid).
http://www.mondedemain.org/articles.php?id=f242
Beaucoup de gens se demandent s’il est raisonnable – ou même conscient – de placer sa foi et sa confiance dans la prétendue « parole de Dieu », qui fut rédigée, il y a des milliers d’années, par des auteurs multiples, puis recopiée à la main de génération en génération. La Bible est-elle fiable ? Comment savoir si des erreurs et de sérieuses altérations ne l’auraient pas affectées ? Après tout, les théologiens musulmans affirment que les juifs et les chrétiens ont corrompu, ou mal traduit les textes bibliques (voir Geisler, pages 96-99 ; Newsweek, 11 février 2005, page 55). En surface, ces interrogations pourraient sembler logiques, mais elles dénotent d’un manque de compréhension général sur la façon dont la Bible a été soigneusement préservée au cours des siècles.
Jésus a déclaré sans équivoque qu’ « il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé », et que « le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 5 :18 ; 24 :35). C’est exactement ce que nous sommes en droit d’espérer si la Bible est la parole de Dieu. L’apôtre Paul a écrit que les Juifs avaient eu un rôle spécial à jouer dans la préservation des Ecritures : « Quel est donc l’avantage des Juifs ? […] Il est grand de toute manière, et tout d’abord en ce que les oracles de Dieu [les Ecritures] leur ont été confiés » (Romains 3 :1-2).
L’Histoire démontre comment les Juifs ont préservé l’intégrité de l’Ancien Testament. Dans l’ancien Israël, les scribes avaient la responsabilité de recopier fidèlement, et d’expliquer les Ecritures (voir Esdras 7 :1-11 ; Néhémie 8 :1-9). Les scribes avaient un profond respect pour l’avertissement biblique suivant : « Vous n’ajouterez rien à ce que je vous prescris, et vous n’en retrancherez rien ; mais vous observerez les commandements de l’Eternel, votre Dieu, tels que je vous les prescris » (Deutéronome 4 :2). Plus tard, les talmudistes (100-150 apr. J.-C.) mirent en place un protocole de travail pour la transcription des rouleaux de la Bible. Soucieux de transmettre le texte authentique, aucun mot, ni aucune lettre ne pouvait être écrit de mémoire. Les colonnes de texte devaient toujours avoir le même nombre de lignes. L’encre noire était la seule encore employée. Le copiste devait s’asseoir en costume juif pour faire son travail. Vers 500 apr. J.-C., les scribes, appelés Mazorètes, produisirent un texte normalisé de l’Ancien Testament, en y ajoutant des voyelles afin d’être certain que les mots seraient prononcés correctement. Ils totalisaient le nombre des lettres et des mots de chaque livre – allant même jusqu’à calculer la lettre et le mot du milieu de chaque livre – pour être sûr que leurs copies seraient conformes aux textes originaux. Les copies anciennes et les copies comportant des erreurs étaient mises au rebut, ou détruites (voir McDowell, pages 52-54 ; Geisler and Brooks, pages 157-159).
La découverte des rouleaux de la mer Morte, en 1947, démontrent à quel point les Juifs avaient été capables de préserver les textes de l’Ancien Testament. Avant de découvrir ces rouleaux dans une grotte située près de la mer Morte, la plus ancienne copie du texte hébreu était datée d’environ 1000 apr. J.-C. Les rouleaux nouvellement retrouvés dataient, quant à eux, du 1er siècle apr. J.-C., et contenaient deux copies presque complètes du livre d’Esaïe qui « s’avéraient être à plus de 95 % du texte, identiques, mot à mot, avec notre Bible hébraïque standard. Les 5% de variations concernaient des glissements manifestes de la plume, et des variantes orthographiques » (Geisler and Brooks, pages 158-159). La découverte des rouleaux de la mer Morte fournit des preuves évidentes que le texte de l’Ancien Testament n’a pas varié depuis plus de 2000 ans !
La fiabilité du Nouveau Testament est tout autant certaine. Comme les érudits le savent, « il y a davantage de textes anciens, et une plus grande quantité de manuscrits du Nouveau Testament que pour aucun autre livre du monde antique » (Geisler, page 93). Ces manuscrits révèlent que le Nouveau Testament « nous a été transmis sans, ou presque sans variation » (McDowell, page 44). Il existe plus de 24.000 copies manuscrites du Nouveau Testament en grec, en latin et en d’autres langues. Les plus anciens manuscrits du Nouveau Testament datent de quelques dizaines d’années à peine, après leur rédaction originale à l’époque des apôtres. En comparaison, il n’y a que 643 manuscrits de l’Iliade d’Homère (rédigée vers 900 av. J.-C.), et la plus ancienne copie existante aujourd’hui date d’environ 400 av. J.-C. – quelque 500 ans après qu’elle fut composée. Seules, 10 ou 20 copies des écrits de Jules César, de l’historien romain Tacite et de l’historien grec Hérodote subsistent encore de nos jours – quant à la plus ancienne de ces copies, elle est rédigée mille ans après la sortie des originaux (McDowell, pages 39-43). Comparé au Nouveau Testament, aucun autre document de l’antiquité n’a laissé une telle quantité de matériel établissant la fiabilité de la transmission de son texte.
Outre le grand nombre de manuscrits à notre disposition, les premiers écrivains chrétiens ont tellement cité le Nouveau Testament, dans leurs écrits, que presque tout le texte pourrait être reconstitué à partir de ces citations ! Quoique les sceptiques disent que les Evangiles furent rédigés des siècles après les apôtres, nous possédons le plus ancien fragment de l’Evangile de Jean qui date de 130 apr. J.-C. – approximativement trente ans après la mort de l’apôtre Jean – ce qui conforte le point de vue traditionnel que l’apôtre Jean aurait écrit son Evangile vers la fin du 1er siècle (voir McDowell, pages 39-47). De plus, « rien ne prouve que les Evangiles des deux premiers siècles circulaient sans le nom de leur auteur » (Sheler, page 33). Comme un érudit l’a fait remarquer : « Si nous confrontons ce que déclare le texte du Nouveau Testament actuel avec n’importe quel autre ancien écrit, nous devons […] proclamer qu’il est merveilleusement exact » (McDowell, page 45). Une autre personnalité éminente a déclaré : « On ne pourra jamais assez insister sur le fait qu’en substance, le texte de la Bible est sûr, particulièrement dans le cas du Nouveau Testament […] On ne peut pas en dire autant d’aucun autre livre ancien dans le monde » (Ibid).
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Dernière édition par Incognito le Mar 23 Fév - 23:46, édité 2 fois