"La tentative de constantin de purger l'Eglise de ses éléments juifs commença avec le concile de Nicée (325 après J.C.). Dans la lettre de Constantin aux évêques, juste après le Concile, il déclara qu'il était indécent pour l'Eglise de continuer à suivre les us et coutumes des juifs. En parlant de l'observance de l'Eglise de la fête de la Pâque, il écrit: "N'ayons donc rien en commun avec les juifs, qui sont nos adversaires...cette irrégularité (le fait d'observer la pâque juive) doit être corrigée, afin que nous n'ayons plus rien en commun avec les parricides et les meurtriers de notre Seigneur." [Dudley, Dean. History of the first council of Nice, 4th ed. Boston, D. Dudley & co. 1886 p.112]
Eusèbe, contemporain et partisan de Constantin, résume la décision prise à Nicée de la façon suivante:
"Il semble que ce soit une chose indigne que nous suivions les pratiques des Juifs... N'ayons donc plus rien en commun avec cette foule détestable juive ; retirons-nous de toutes les participations à leurs bassesses... Priez continuellement que votre âme ne soit pas souillée par une fraternité avec leurs coutumes... Nous devons tous nous unir pour éviter d'imiter la coutume des Juifs." [Eudebius, Life of Constantine, book 3, Chapter XVII, Constantine's Letter to the Churches Respecting the Concil at Nicoea, Paris, Cerf, 2001. Introduction, traduction et notes par P. Maraval]
Bernard Lazare décrit les changements résultant de Nicée de la façon suivante: "(avant Nicée) les chrétiens allaient à la synagogue et célébraient les jours saints juifs... Il a fallu l'action du Concile de Nicée pou libérer le christianise du dernier lien qui le reliait toujours à son berceau." [Lazare, Bernard. Antisemitism its history and causes, 1st Bison Book ed. Lincoln, NE,University of Nebraska Press,1995,ch 4.]
(...)
Les tentatives de l'Eglise pour éradiquer les influences juives
LE CONCILE D'ANTIOCHE (345 après J.C.) - "Si un évêque, un prêtre ou un diacre ose, après ce décret, célébrer la Pâque avec les Juifs, le concile juge qu'ils sont anathèmes (coupés) de l'Eglise. Ce concile, non seulement leur retire leur position dans le ministère mais aussi à toute personne qui oserait communiquer avec eux." [canon I, 2ème partie]
LE CONCILE DE LAODICEE (365 après J.C.) - "Il est interdit de célébrer des fêtes juives, ni même de participer à des fêtes avec eux (Canon 37). Les chrétiens ne doivent pas judaïser en se reposant le jour du shabbat, mais ils doivent travailler ce ou-là. Si l'on en trouve être JUDAÏSANT, qu'ils soient ANATHEMES du Christ." [Canon 37]
LE CONCILE D'AGDE, FRANCE (506) - "Le clergé ne doit pas participer aux fêtes juives." [canon 40]
LE CONCILE DE TOLEDE X (VIIe siècle) - " Pâques doit être célébré de façon uniforme." (Au moment établi par le décret de Nicée plutôt qu'au moment de la Pâques juive.) [canon 1]
LE CONCILE DE NICEE II (787) - "(Ceuix qui) ouvertement ou secrètement observent le shabbat et suivent d'autres pratiques à la manière juive, ne doivent pas recevoir la communion, ni la prière et ne doivent pas entrer dans l'Eglise." [canon VIII]
A la lumière de ces affirmations, on se doit de poser une question évidente: si les éléments juifs du christianisme étaient morts avant la fin du Ier siècle, comme cela a été enseigné à beaucoup, pourquoi des conciles ecclésiastiques combattaient-ils encore ces influences sept cent ans plus tard !"
(source: "L'église messianique se Lève", Robert Heidler, ed. première partie, p.51 à 53)
Eusèbe, contemporain et partisan de Constantin, résume la décision prise à Nicée de la façon suivante:
"Il semble que ce soit une chose indigne que nous suivions les pratiques des Juifs... N'ayons donc plus rien en commun avec cette foule détestable juive ; retirons-nous de toutes les participations à leurs bassesses... Priez continuellement que votre âme ne soit pas souillée par une fraternité avec leurs coutumes... Nous devons tous nous unir pour éviter d'imiter la coutume des Juifs." [Eudebius, Life of Constantine, book 3, Chapter XVII, Constantine's Letter to the Churches Respecting the Concil at Nicoea, Paris, Cerf, 2001. Introduction, traduction et notes par P. Maraval]
Bernard Lazare décrit les changements résultant de Nicée de la façon suivante: "(avant Nicée) les chrétiens allaient à la synagogue et célébraient les jours saints juifs... Il a fallu l'action du Concile de Nicée pou libérer le christianise du dernier lien qui le reliait toujours à son berceau." [Lazare, Bernard. Antisemitism its history and causes, 1st Bison Book ed. Lincoln, NE,University of Nebraska Press,1995,ch 4.]
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Les tentatives de l'Eglise pour éradiquer les influences juives
LE CONCILE D'ANTIOCHE (345 après J.C.) - "Si un évêque, un prêtre ou un diacre ose, après ce décret, célébrer la Pâque avec les Juifs, le concile juge qu'ils sont anathèmes (coupés) de l'Eglise. Ce concile, non seulement leur retire leur position dans le ministère mais aussi à toute personne qui oserait communiquer avec eux." [canon I, 2ème partie]
LE CONCILE DE LAODICEE (365 après J.C.) - "Il est interdit de célébrer des fêtes juives, ni même de participer à des fêtes avec eux (Canon 37). Les chrétiens ne doivent pas judaïser en se reposant le jour du shabbat, mais ils doivent travailler ce ou-là. Si l'on en trouve être JUDAÏSANT, qu'ils soient ANATHEMES du Christ." [Canon 37]
LE CONCILE D'AGDE, FRANCE (506) - "Le clergé ne doit pas participer aux fêtes juives." [canon 40]
LE CONCILE DE TOLEDE X (VIIe siècle) - " Pâques doit être célébré de façon uniforme." (Au moment établi par le décret de Nicée plutôt qu'au moment de la Pâques juive.) [canon 1]
LE CONCILE DE NICEE II (787) - "(Ceuix qui) ouvertement ou secrètement observent le shabbat et suivent d'autres pratiques à la manière juive, ne doivent pas recevoir la communion, ni la prière et ne doivent pas entrer dans l'Eglise." [canon VIII]
A la lumière de ces affirmations, on se doit de poser une question évidente: si les éléments juifs du christianisme étaient morts avant la fin du Ier siècle, comme cela a été enseigné à beaucoup, pourquoi des conciles ecclésiastiques combattaient-ils encore ces influences sept cent ans plus tard !"
(source: "L'église messianique se Lève", Robert Heidler, ed. première partie, p.51 à 53)