Bonsoir,
Jésus a dit clairement: "Je suis venu au nom de mon Père." Il a aussi souligné que ses oeuvres, il les faisait "au nom de [son] Père". Enfin, le nom même de Jésus signifie "Jéhovah est salut".-Jean 5:43; 10:25.
- Le nom divin figure dans les Écritures grecques sous sa forme abrégée.
En Apo. 19:1,3,4,6, le nom divin est compris dans l'expression "Alléluia", ou "Hallelou-Yah". Cette expression signifie littéralement: "Louez Yah !", Yah étant une forme abrégée du nom Jéhovah.
- Des écrits juifs des premiers siècles de notre ère indiquent que les chrétiens d'origine juive employaient le nom divin dans leurs propres écrits.
Un recueil de lois orales, la Tossefta, dont la rédaction s'est terminée vers 300 de notre ère, affirme au sujet des écrits chrétiens qui brûlaient un jour de sabbat :
"Les livres des hérétiques [vraisemblablement des chrétiens d'origine juive] ne doivent [pas] être sauvés de l'incendie, mais il faut les laisser brûler sur place, eux et les noms ineffables [tétragrammes]*(*Le Talmud de Babylone, traduit par les membres du Rabbinat français, Paris, tome 4, 1983, p. 506.)
Cette même source cite Rabbi Yosé le Galiléen, qui vécut au début du IIème siècle de notre ère, et qui aurait dit, pour ce qui est des écrits chrétiens, les autres jours de la semaine :
"On découpera les emplacements des noms ineffables, on les déposera en lieu sûr, et on brûlera le reste."
Ainsi, tout porte à croire que, pour les Juifs du IIème siècle de notre ère, les chrétiens employaient le nom de Jéhovah dans leurs écrits !
D'autre part, la Traduction du monde nouveau (TMN) n'est pas la seule Bible à réintroduire le nom de Dieu dans sa traduction du NT. S'appuyant sur les preuves que j'ai mentionnées ci-dessus, beaucoup de traducteurs ont estimé qu'ils étaient fondés à restituer le nom divin.
Ci-dessous quelques exemples de traductions dans des langues européennes qui ont conservé le nom de Dieu dans le NT :
Bible de Chouraqui (1985)
Évangiles et Apocalypse de C. Tresmontant (parus entre 1984 et 1988)
A Literal Translation of the New Testament... From the Text of the Vatican Manuscript, de Herman Heinfetter (1863)
The Christian's Bible - New Testament, de George LeFevre (1928)
El Nuevo Testamento de Nuestro Señor Jesucristo, de Pablo Besson (1981)
Die heilige Schrift des neuen Testaments, de D. von Brentano (1791).
Le nom de Dieu, représenté par les quatre caractères hébraïques connus sous le nom de "Tétragramme", apparaît près de 7000 fois dans le texte hébreu original appelé couramment l'Ancien Testament (AT).
D'autre part, beaucoup sont d'avis (Credo y compris!) que le nom personnel de Dieu n'apparaissait pas dans les manuscrits grecs originaux du Nouveau Testament (NT).
En vérité, les écrits du NT dont nous disposons aujourd'hui ne sont pas les originaux. Les manuscrits originaux de Matthieu, de Jean, de Paul, etc., ont été abondamment utilisés, et se sont ainsi détériorés très vite. Donc on en a fait des copies qui, une fois hors d'usage, ont été à leur tour recopiées.
Les milliers de copies du NT conservées à ce jour ont, pour la plupart, été exécutées au moins deux siècles après la rédaction des originaux . Or, à cette époque, ceux qui copièrent les manuscrits remplacèrent le Tétragramme par Kurios, mot grec signifiant "Seigneur", ou eurent pour modèles des manuscrits dans lesquels cette substitution avait été faite.
Sachant cela, le traducteur se doit de vérifier s'il existe des preuves suffisantes attestant que le Tétragramme figurait dans les manuscrits grecs originaux. Est-ce le cas ? Considérons quelques arguments :
- Quand Jésus citait l'AT ou en lisait des extraits, il employait le nom divin (Deut. 6:13,16; 8:3; Ps. 110:1; Isaïe 61:1,2; Mat. 4:4,7,10; 22:44; Luc 4:16-21).D'autre part, beaucoup sont d'avis (Credo y compris!) que le nom personnel de Dieu n'apparaissait pas dans les manuscrits grecs originaux du Nouveau Testament (NT).
En vérité, les écrits du NT dont nous disposons aujourd'hui ne sont pas les originaux. Les manuscrits originaux de Matthieu, de Jean, de Paul, etc., ont été abondamment utilisés, et se sont ainsi détériorés très vite. Donc on en a fait des copies qui, une fois hors d'usage, ont été à leur tour recopiées.
Les milliers de copies du NT conservées à ce jour ont, pour la plupart, été exécutées au moins deux siècles après la rédaction des originaux . Or, à cette époque, ceux qui copièrent les manuscrits remplacèrent le Tétragramme par Kurios, mot grec signifiant "Seigneur", ou eurent pour modèles des manuscrits dans lesquels cette substitution avait été faite.
Sachant cela, le traducteur se doit de vérifier s'il existe des preuves suffisantes attestant que le Tétragramme figurait dans les manuscrits grecs originaux. Est-ce le cas ? Considérons quelques arguments :
Du temps de Jésus Christ et de ses disciples, le Tétragramme figurait dans les copies du texte hébreu de l'AT, comme c'est toujours le cas aujourd'hui.
Mais, pendant des siècles, les biblistes ont cru que le Tétragramme était absent des manuscrits de la Septante (traduction en grec de l'AT), ainsi que des manuscrits du NT. Or, vers le milieu du XXème siècle, une chose remarquable a été portée à l'attention des spécialistes: de très vieux fragments de la Septante qui circulait à l'époque de Jésus avaient été découverts, et ces fragments contenaient le nom de Dieu, écrit en caractères hébraïques !
- Jésus prononçait le nom de Dieu et le faisait connaître à d'autres (Jean 17:6,11,12,26).Mais, pendant des siècles, les biblistes ont cru que le Tétragramme était absent des manuscrits de la Septante (traduction en grec de l'AT), ainsi que des manuscrits du NT. Or, vers le milieu du XXème siècle, une chose remarquable a été portée à l'attention des spécialistes: de très vieux fragments de la Septante qui circulait à l'époque de Jésus avaient été découverts, et ces fragments contenaient le nom de Dieu, écrit en caractères hébraïques !
Jésus a dit clairement: "Je suis venu au nom de mon Père." Il a aussi souligné que ses oeuvres, il les faisait "au nom de [son] Père". Enfin, le nom même de Jésus signifie "Jéhovah est salut".-Jean 5:43; 10:25.
- Le nom divin figure dans les Écritures grecques sous sa forme abrégée.
En Apo. 19:1,3,4,6, le nom divin est compris dans l'expression "Alléluia", ou "Hallelou-Yah". Cette expression signifie littéralement: "Louez Yah !", Yah étant une forme abrégée du nom Jéhovah.
- Des écrits juifs des premiers siècles de notre ère indiquent que les chrétiens d'origine juive employaient le nom divin dans leurs propres écrits.
Un recueil de lois orales, la Tossefta, dont la rédaction s'est terminée vers 300 de notre ère, affirme au sujet des écrits chrétiens qui brûlaient un jour de sabbat :
"Les livres des hérétiques [vraisemblablement des chrétiens d'origine juive] ne doivent [pas] être sauvés de l'incendie, mais il faut les laisser brûler sur place, eux et les noms ineffables [tétragrammes]*(*Le Talmud de Babylone, traduit par les membres du Rabbinat français, Paris, tome 4, 1983, p. 506.)
Cette même source cite Rabbi Yosé le Galiléen, qui vécut au début du IIème siècle de notre ère, et qui aurait dit, pour ce qui est des écrits chrétiens, les autres jours de la semaine :
"On découpera les emplacements des noms ineffables, on les déposera en lieu sûr, et on brûlera le reste."
Ainsi, tout porte à croire que, pour les Juifs du IIème siècle de notre ère, les chrétiens employaient le nom de Jéhovah dans leurs écrits !
D'autre part, la Traduction du monde nouveau (TMN) n'est pas la seule Bible à réintroduire le nom de Dieu dans sa traduction du NT. S'appuyant sur les preuves que j'ai mentionnées ci-dessus, beaucoup de traducteurs ont estimé qu'ils étaient fondés à restituer le nom divin.
Par exemple, beaucoup de versions du NT en langues africaines, américaines, asiatiques et des îles du Pacifique utilisent abondamment le nom divin. Certaines de ces traductions sont parues récemment, comme la Bible en rotumien (1999), qui emploie la forme Jihova 51 fois dans 48 versets du NT, et la version en batak-toba d'Indonésie (1989), qui emploie Jahowa 110 fois dans le NT.
Le nom divin a été utilisé également dans des traductions allemandes, anglaises, espagnoles et françaises. À titre d'exemple, Benjamin Wilson a traduit le NT en anglais en 1864 et a employé le nom Jéhovah 18 fois au total.Ci-dessous quelques exemples de traductions dans des langues européennes qui ont conservé le nom de Dieu dans le NT :
Bible de Chouraqui (1985)
Évangiles et Apocalypse de C. Tresmontant (parus entre 1984 et 1988)
A Literal Translation of the New Testament... From the Text of the Vatican Manuscript, de Herman Heinfetter (1863)
The Christian's Bible - New Testament, de George LeFevre (1928)
El Nuevo Testamento de Nuestro Señor Jesucristo, de Pablo Besson (1981)
Die heilige Schrift des neuen Testaments, de D. von Brentano (1791).