les savants ne font que transmettre ce qu'ils ont appris des écritures sunnites qui sont accessibles à tous.minahloudhikr a écrit:Tumadir a écrit:salam aaleykom;
Cette question je me la pose dès fois, et oh combien elle est difficile à y répondre:
Pour les musulmans, imaginez un peu une époque ou tout le monde autour de vous est polythéiste, adorant des statues, et ayant des croyances bizarre, et qu'un homme vient en déclarant qu'il n'y a qu'un seul Dieu? Auriez vous cru? Sortir de la majorité pour rejoindre un homme et subir tout ce que cela implique, persécution, torture, privation, isolation, moquerie, sacrifice (parents et enfants qui ne vont pas nécessairement vous suivre) exode! Est ce que vous en serez capable? Est ce que vous accepterez d'être parmi la minorité?
Certes l'épreuve est dure, très dure, à partir de cette réflexion on peut évaluer la force des adeptes du prophètes, de ceux qui l'ont suivi à une époque ou tout est hostile à vous?
L'exemple ne s’arrête au prophète Mohamed uniquement, et on peut l'appliquer à tous les prophètes qui l'ont précédés!
A vos plumes et dites moi comment vous auriez agit?
La réponse est que la plupart des suiveurs des savants n'auraient pas cru à l'époque au prophète (pbAsl).
Suivre les savants c'est être suiveur de l'Aristocratie.
A l'époque de Mohammed (pbAsl) c'est les Qoreychs qui représentaient l'Aristocratie religieuse.
seuls les prophètes ne pouvaient pas se tromper lorsqu'ils enseignaient la parole de Dieu qu'ils recevaient directement du ciel.
les savants eux, sont des "chercheurs", des gens qui ont beaucoup lu les écritures et étudié en profondeur, voilà la différence. mais bien sûr ils ne sont pas infaillibles. ils peuvent se tromper, c'est pour cela qu'il ne faut pas rester sur un seul savant ou un seul groupe de savants, ni un seul manhaj.
si un savant se trompe, cela ne veut pas dire qu'il est mécréant ou complotiste. d'ailleurs, ils s'échangent les conseils, ils se critiquent entre eux. Dieu seul peut juger leurs intentions. ce qui nous intéresse c'est le savoir qu'ils transmettent et qu'il faut étudier avec bon sens.