PaxetBonum a écrit:Excellente réponse !
Il faut voir ce que la Sainte Vierge Marie met sous le terme de crainte.
Craint-elle le Seigneur à qui elle a voué sa vie ?
Craint-elle le Seigneur qui a accompli le miracle de la vie dans sa virginité ?
Elle qui n'a pas craint de parler clairement à l'ange ?
Cette crainte est respect de la volonté divine, conversion et abandon à elle.
En quoi aurait-elle peur de Celui qui lui envoie comme message : 'Tu es comblé de Grâce' ?
Pose ces question à ta Bible, et après tout tu me dire, craindrait il de celui qui va s'abriter 9 mois dans son ventre ? Craindrait elle quelque chose de celui qui va téter de son sein ? craindrait elle quelque chose de celui qu'elle va changer les couches et va nettoyez les fesses ? Ça se comprend bien sûr.
C'est bien ce que je disais il s'agit pour vous de la soumission de l'esclave pour un maître qui tient le fouet que l'on redoute.
Cette prière ne contrarie pas le Coran si vous vous donniez la peine de dépasser la condition de serviteur pour celle d'ami comme vous y invite le Messie.
Oui on est esclave et serviteur de celui qui nous a crée, et comme j'ai dis au dessus et dont tu passes comme rien ne s'est dit et tu prend juste qui te convient, la première chose qu'on adore Dieu parce que c'est Lui le Seul qui est signe de l'adoration.. après vient la crainte et l’espérance. Pour un vrais croyant il faut les trois, amour, crainte et espérance... c'est notre trinité.
Dans le verset que j'ai cité, le croyant prie et médite sur l'univers et la création de Dieu, "trouve" Dieu, et constate le Grandeur Immense de Dieu, son cœur se charge alors d'amour pour ce Dieu pour les bienfaits qu'Il nous donne, et de crainte car il constate que ce Dieu ne peut être que Puissant et Grand plus qu'on peut imaginer et ne pas imaginer.
Et puis le mot serviteur de Dieu vous l'avez aussi dans votre Évangile, ami par contre je le trouve pas. Par contre être ami à un crucifié et un humilié.. ça je pourrais peut être l'accepter.. par charité.
Le feu ne marche pas tout seul, il n'existe pas en soi.
Vous devez vous imaginer un feu comme celui de votre cheminé.
Ce n'est rien à côté de l'enfer !
L'enfer c'est plus un état qu'un lieu, c'est l'insoutenable absence de Dieu.
Donc les flemmes etc dans l’Évangile c'est que de bobards, on comprend.
Mais sinon ce que je veux savoir, il y a bien une souffrance atroce et eternelle dans votre Enfer, non ?