La Shekhinah dans la tradition rabbinique est au départ un nom de Dieu donné au même titre que Kaddosh-Barouch-Hou (le Saint-Béni-Soit-Il).
Mais progressivement ce nom va servir à désigner plus particulièrement le Dieu immanent, la Présence de Dieu, alors que le nom Kaddosh-Barouch-Hou devient le nom du Dieu transcendant.
Dans la littérature rabbinique, la Shekhinah symbolise la manifestation de Dieu dans le monde matériel, particulièrement à travers l’image de la lumière :
"De même que le soleil rayonne à travers le monde, ainsi fait la Shekhinah" (Sanhédrin 39a).
HaRav Moshé ben Maïmon connu sous le nom de Maïmonide estime que la Shekhinah est :
"La lumière créée que Dieu fait descendre d’une manière miraculeuse dans un lieu pour le glorifier" (Guide des Egarés I, 64)
"Elle qui se révèle aux prophètes et non Dieu Lui-même" (Guide des Egarés II, 21).
La Shekhinah est donc la Présence de Dieu qui manifeste ainsi sa lumière divine, lumière qui est le lien entre le divin et le non divin.
On est très proche de la conception de l'évangile selon Jean qui présente Jésus comme étant cette Shekhinah qui intercède entre l'homme et Dieu et le fait connaître. Elle revêt une forme d'expression humaine et mortelle.
Si Maïmonide a vécu au Moyen-Age, il s’appuie notamment sur Siméon bar Yohaï, un rabbin ayant vécu en Galilée à la fin du Ier siècle de notre ère.
Mais progressivement ce nom va servir à désigner plus particulièrement le Dieu immanent, la Présence de Dieu, alors que le nom Kaddosh-Barouch-Hou devient le nom du Dieu transcendant.
Dans la littérature rabbinique, la Shekhinah symbolise la manifestation de Dieu dans le monde matériel, particulièrement à travers l’image de la lumière :
"De même que le soleil rayonne à travers le monde, ainsi fait la Shekhinah" (Sanhédrin 39a).
HaRav Moshé ben Maïmon connu sous le nom de Maïmonide estime que la Shekhinah est :
"La lumière créée que Dieu fait descendre d’une manière miraculeuse dans un lieu pour le glorifier" (Guide des Egarés I, 64)
"Elle qui se révèle aux prophètes et non Dieu Lui-même" (Guide des Egarés II, 21).
La Shekhinah est donc la Présence de Dieu qui manifeste ainsi sa lumière divine, lumière qui est le lien entre le divin et le non divin.
On est très proche de la conception de l'évangile selon Jean qui présente Jésus comme étant cette Shekhinah qui intercède entre l'homme et Dieu et le fait connaître. Elle revêt une forme d'expression humaine et mortelle.
Si Maïmonide a vécu au Moyen-Age, il s’appuie notamment sur Siméon bar Yohaï, un rabbin ayant vécu en Galilée à la fin du Ier siècle de notre ère.