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Le Coran ordonne t-il de frapper sa femme ? Non !

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paul33
darknight
LeNeutre
Yassine
akime
Mea
10 participants

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Timur


Novice
Novice

Timur a écrit:
Si Mansour a écrit:
Timur a écrit:Non mon frère, je ne suis pas d'accord. Tu as une lecture orienté du texte. Que ca te déplaise ou non le verset est très claire. Une autorisation condionné est un droit. Toutes les interprétations que tu peux avancer ne seront défaire ce qui est écrit.

Comme nous l'avions vu précédemment le coran vénéré ouvre a la femme toutes les portes du divorce en cas de pépins en lui restituant absolument tout les droits en tant que personne a part entière..A chaque moment la femme peut claquer la porte au visage de son mari. Absolument personne ne peut la retenir sinon ce serait faire fi des prescriptions coraniques dans ce domaine..

Le Coran n'ouvre donc cette possibilité de frapper sa femme que dans le cas de l'intimité du couple et de sa complicité de rester ensemble et cela bien après l'exhortation et le "boudage" de la relation sexuelle quand des caprices d'insoumission menacent gravement la continuité du couple....

l y a donc lieu a chaque fois de montrer son attachement a sa femme par l'exhortation en plusieurs mois et l'appeler a conforter pleinement son mari..Vous savez pertinemment qu'un seul mot et le divorce est là mais que dalle le divorce en Islam est l'acte légal le plus haï de Dieu...Et si par malheur l'exhortation ne marche toujours pas alors il faut encore lui montrer son profond attachement en boudant la relation sexuelle comme preuve de profond désaccord tout en se couchant a ses cotés sur le même lit..Peut on être aussi bon et amoureux que nous le conseille le Coran vénéré..Mais si le problème continue et persiste alors dans ce cas très précis doit-on divorcer...Mais non cette porte est restée ouverte depuis le début mais l'Islam voit qu'il faut confronter la femme qui si bien sur en son fond désire rester avec son mari sinon elle sait très bien toute seule ce qu'elle a faire et obtenir ses droits en même temps...

La confrontation avec la femme après exhortation et boudage de la relation sexuelle sur le même lit est d'un très grand amour entre les époux..on n'arrive même pas a en concevoir la portée jusqu'à quel point la femme va aimer son mari en le voyant debout devant elle et vouloir son coeur pour lui-même dans un cadre ou je le redis encore une fois il y a bien sur complicité entre les époux de rester ensemble par les liens sentimentaux très ardents qui les relient sinon dans un autre cadre que chacun claque la porte au nez de l'autre et le problème est définitivement réglé...

Le Coran nous donne aussi la solution que si malgré l'exhortation celle-ci refuse toujours d’écouter, l’homme doit demander à un proche d’intervenir et de la rappeler ses obligations envers son mari comme le précise le Coran...Un arbitre de sa famille à lui, et un arbitre de sa famille à elle...."Si vous craignez le désaccord entre les deux [époux], envoyez alors un arbitre de sa famille à lui, et un arbitre de sa famille à elle. Si les deux veulent la réconciliation, Dieu rétablira l'entente entre eux. Dieu est certes, Omniscient et Parfaitement Connaisseur." Sourate 4-35..Les deux qui veulent la conciliation ce sont bien sur les arbitres.

Mais si la femme hait son mari, de sorte que la vie commune lui devient insupportable, elle peut obtenir son accord pour le divorce. « Le talâq est garanti à l’homme toutes les fois qu’il souhaite quitter sa femme. Et de la même manière, le khul` est garanti à la femme toutes les fois qu’elle souhaite quitter son mari. »

C'est cela l'esprit des versets coraniques dans son sens social et politique.“Elles ont les mêmes (droits) qu’eux décrétés selon le critère idéal”

C'est aussi en ce sens que le prophète dit: " Ô hommes ! Vous avez des droits sur vos femmes et vos femmes ont des droits sur vous. Craignez Dieu dans votre comportement envers les femmes. " Il ajouta : " Je vous recommande d’être bons envers les femmes, le meilleur parmi vous est celui qui se conduit le mieux envers sa femme " (Rapporté par les Imams Al-Bukhari et Muslim).

" Elles sont pour vous un vêtement et vous l'êtes pour elle " (2 : 187)
« Et comportez-vous convenablement envers elles » (Sourate 4 An Nisa verset 19)



Faux, la charia autorise à l'homme de divorcer sans aucune justification. Par contre, la femme ne peut claquer la porte comme vous le dite. Il faut qu'elle introduise une demande bien motivé. Le juge tranchera. C'est ça la différence entre thalak et khul. Votre interprétation des textes est mensongère.

Autre chose, vous dites que la femme peut claquer la porte et partir, et quelque paragraphe plus bas, vous dites qu'elle a besoin de l'accord de son mari. C'est ce qui se passe lorsqu'on fait des copier coller sans réfléchir. wink

vulgate

vulgate
Averti
Averti

Timur a écrit:
vulgate a écrit:
Timur a écrit:Cela vous choque?
Oui !
Pourquoi?
C'est inconvenant. C'est profiter de la faiblesse des femmes. Il y a un proverbe qui dit : 'On ne doit pas frapper une femme, même avec des fleurs' !

Yassine

Yassine
Vétéran
Vétéran

vulgate a écrit:C'est inconvenant. C'est profiter de la faiblesse des femmes. Il y a un proverbe qui dit : 'On ne doit pas frapper une femme, même avec des fleurs' !
Justement on ne profite pas de la faiblesse de la femme, celui qui le fait est un indigne.. Mais c'est un moyen ultime après avoir épousé tout les autres (exhortation, éloignement du lit conjugale), et ça ne se fait aucunement comme on le décrit dans les médias et les sites anti-Islam.

http://www.forumreligion.com

LeNeutre

LeNeutre
Chevronné
Chevronné

TetSpider a écrit:
vulgate a écrit:C'est inconvenant. C'est profiter de la faiblesse des femmes. Il y a un proverbe qui dit : 'On ne doit pas frapper une femme, même avec des fleurs' !
Justement on ne profite pas de la faiblesse de la femme, celui qui le fait est un indigne.. Mais c'est un moyen ultime après avoir épousé tout les autres (exhortation, éloignement du lit conjugale), et ça ne se fait aucunement comme on le décrit dans les médias et les sites anti-Islam.

Une petite tape de la taille d'un siwak, une tape symbolique plus qu'autre chose.

Timur

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Novice
Novice

vulgate a écrit:
Timur a écrit:
vulgate a écrit:
Timur a écrit:Cela vous choque?
Oui !
Pourquoi?
C'est inconvenant. C'est profiter de la faiblesse des femmes. Il y a un proverbe qui dit : 'On ne doit pas frapper une femme, même avec des fleurs' !

Pour résumer, la règle générale est de ne pas frapper. Cependant, il existe une seule dérogation. C'est lorsque la femme prend dans le domicile conjugale un homme autre que son père et son frère. Si après exhortation, et abstinence (40 jours), elle continue l'homme peut frapper sa femme avec modération.

Mais, en générale rare sont les musulmans qui vont jusqu'au bou du procesus. Il est vrai aussi que des musulmans utilisent ce verset hors contexte pour justifier leur exaction envers leur épouse.

Si Mansour

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Récurrent
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Timur a écrit:Faux, la charia autorise à l'homme de divorcer sans aucune justification. Par contre, la femme ne peut claquer la porte comme vous le dite. Il faut qu'elle introduise une demande bien motivé. Le juge tranchera. C'est ça la différence entre thalak et khul. Votre interprétation des textes est mensongère.

Vous nous ramenez encore une fois a la procédure judiciaire.. Nous n'en sommes pas encore là..En réalité aussi bien le mari que la femme passe devant un juge pour valider le divorce et avoir des droits selon la réglementation.. Les droits se partagent en fonction des raisons qui poussent au divorce.. Concernant le mari le juge constate qu'il désire effectivement se séparer de sa femme et prend cela en considération sans qu'il ait besoin de se justifier..Quand a la femme elle doit effectivement ajouter par exemple "Parce que je ne l'aime pas ou bien il n'est vraiment pas vivable.." C'est cela la demande motivée qui doit être nécessairement prise en considération par le juge pour le partage des droits mais qui peut bien sur avoir d'autres raisons plutôt sociales lorsque le contentieux se situe d'une autre manière etc....En islam le mariage est un contrat bilatéral social ou chaque partie doit déterminer clairement sa position. Si ce contrat est faussé par un quelconque état d'âme comme ceux que nous venons de citer le contrat devient totalement caduque...

Timur a écrit: Autre chose, vous dites que la femme peut claquer la porte et partir, et quelque paragraphe plus bas, vous dites qu'elle a besoin de l'accord de son mari. C'est ce qui se passe lorsqu'on fait des copier coller sans réfléchir. wink

La femme peut claquer la porte et partir sans l'avis d'aucun tuteur personne ne peut la retenir et cela est connu de tout le monde..Vous ne pensez vraiment pas pouvoir retenir une femme là ou elle ne le désire pas..C'est vraiment fâcheux d'avoir une telle idée en tète.. Aucun juge dans ce bas monde ne peut la retenir sinon a ce que je vois il doit apporter des chaines pour la traîner vers la demeure de son mari..Il ne faut pas vous exposer a la risée avec une telle vision des choses..

Mais si les choses ne sont pas très graves et qu'il y a un minimum d'entente entre les deux maris bien sur qu'elle peut solliciter de lui le divorce sans passer par le khul'....elle n'a qu'a crier "divorces moi". Le Khul' je vous le rappelle est un droit absolu et libère la femme des peines d'un foyer ou l'amour est absent..

L'Islam ne facilite effectivement pas le divorce et le khul' et crée toutes les embûches pour l’empêcher pour permettre aux couples de perdurer. Mais quand la pression est trop forte l’intérêt des mariés passe avant toute autre chose. L’islam ne contraint pas deux époux à demeurer unis toute la vie si cette union n’est plus vivable a moins que ce ne soit leurs désir.

Si Mansour

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Si Mansour a écrit:
Timur a écrit:Faux, la charia autorise à l'homme de divorcer sans aucune justification. Par contre, la femme ne peut claquer la porte comme vous le dite. Il faut qu'elle introduise une demande bien motivé. Le juge tranchera. C'est ça la différence entre thalak et khul. Votre interprétation des textes est mensongère.

Vous nous ramenez encore une fois a la procédure judiciaire .. Nous n'en sommes pas encore là nous sommes encore dans le cadre du pricipe..En réalité aussi bien le mari que la femme passe devant un juge pour valider le divorce et avoir des droits selon la réglementation.. Les droits se partagent en fonction des raisons qui poussent au divorce.. Concernant le mari le juge constate qu'il désire effectivement se séparer de sa femme et prend cela en considération sans qu'il ait besoin de se justifier..Quand a la femme elle doit effectivement ajouter par exemple "Parce que je ne l'aime pas ou bien il n'est vraiment pas vivable.." C'est cela la demande motivée qui doit être nécessairement prise en considération par le juge pour le partage des droits mais qui peut bien sur avoir d'autres raisons plutôt sociales lorsque le contentieux se situe d'une autre manière etc....En islam le mariage est un contrat bilatéral social ou chaque partie doit déterminer clairement sa position. Si ce contrat est faussé par un quelconque état d'âme comme ceux que nous venons de citer le contrat devient totalement caduque...

Timur a écrit: Autre chose, vous dites que la femme peut claquer la porte et partir, et quelque paragraphe plus bas, vous dites qu'elle a besoin de l'accord de son mari. C'est ce qui se passe lorsqu'on fait des copier coller sans réfléchir. wink

La femme peut claquer la porte et partir sans l'avis d'aucun tuteur personne ne peut la retenir et cela est connu de tout le monde..Vous ne pensez vraiment pas pouvoir retenir une femme là ou elle ne le désire pas..C'est vraiment fâcheux d'avoir une telle idée en tète.. Aucun juge dans ce bas monde ne peut la retenir sinon a ce que je vois il doit apporter des chaines pour la traîner vers la demeure de son mari..Il ne faut pas vous exposer a la risée avec une telle vision des choses..

Mais si les choses ne sont pas très graves et qu'il y a un minimum d'entente entre les deux maris bien sur qu'elle peut solliciter de lui le divorce sans passer par le khul'....elle n'a qu'a crier "divorces moi". Le Khul' je vous le rappelle est un droit absolu et libère la femme des peines d'un foyer ou l'amour est absent..

L'Islam ne facilite effectivement pas le divorce et le khul' et crée toutes les embûches pour l’empêcher pour permettre aux couples de perdurer. Mais quand la pression est trop forte l’intérêt des mariés passe avant toute autre chose. L’islam ne contraint pas deux époux à demeurer unis toute la vie si cette union n’est plus vivable a moins que ce ne soit leurs désir.

Timur

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Novice
Novice

Si Mansour a écrit:
Si Mansour a écrit:
Timur a écrit:Faux, la charia autorise à l'homme de divorcer sans aucune justification. Par contre, la femme ne peut claquer la porte comme vous le dite. Il faut qu'elle introduise une demande bien motivé. Le juge tranchera. C'est ça la différence entre thalak et khul. Votre interprétation des textes est mensongère.

Vous nous ramenez encore une fois a la procédure judiciaire .. Nous n'en sommes pas encore là nous sommes encore dans le cadre du pricipe..En réalité aussi bien le mari que la femme passe devant un juge pour valider le divorce et avoir des droits selon la réglementation.. Les droits se partagent en fonction des raisons qui poussent au divorce.. Concernant le mari le juge constate qu'il désire effectivement se séparer de sa femme et prend cela en considération sans qu'il ait besoin de se justifier..Quand a la femme elle doit effectivement ajouter par exemple "Parce que je ne l'aime pas ou bien il n'est vraiment pas vivable.." C'est cela la demande motivée qui doit être nécessairement prise en considération par le juge pour le partage des droits mais qui peut bien sur avoir d'autres raisons plutôt sociales lorsque le contentieux se situe d'une autre manière etc....En islam le mariage est un contrat bilatéral social ou chaque partie doit déterminer clairement sa position. Si ce contrat est faussé par un quelconque état d'âme comme ceux que nous venons de citer le contrat devient totalement caduque...

Timur a écrit: Autre chose, vous dites que la femme peut claquer la porte et partir, et quelque paragraphe plus bas, vous dites qu'elle a besoin de l'accord de son mari. C'est ce qui se passe lorsqu'on fait des copier coller sans réfléchir. wink

La femme peut claquer la porte et partir sans l'avis d'aucun tuteur personne ne peut la retenir et cela est connu de tout le monde..Vous ne pensez vraiment pas pouvoir retenir une femme là ou elle ne le désire pas..C'est vraiment fâcheux d'avoir une telle idée en tète.. Aucun juge dans ce bas monde ne peut la retenir sinon a ce que je vois il doit apporter des chaines pour la traîner vers la demeure de son mari..Il ne faut pas vous exposer a la risée avec une telle vision des choses..

Mais si les choses ne sont pas très graves et qu'il y a un minimum d'entente entre les deux maris bien sur qu'elle peut solliciter de lui le divorce sans passer par le khul'....elle n'a qu'a crier "divorces moi". Le Khul' je vous le rappelle est un droit absolu et libère la femme des peines d'un foyer ou l'amour est absent..

L'Islam ne facilite effectivement pas le divorce et le khul' et crée toutes les embûches pour l’empêcher pour permettre aux couples de perdurer. Mais quand la pression est trop forte l’intérêt des mariés passe avant toute autre chose. L’islam ne contraint pas deux époux à demeurer unis toute la vie si cette union n’est plus vivable a moins que ce ne soit leurs désir.


Pour résumer, selon la charia, il n'y a pas de marriage sans le consentement des deux parties. Et rien ne peut les obliger à rester en couple si ils ne le veulent pas. Cependant la procédure de séparation est différente pour l'homme et la femme. L'homme peut répudier (thalak) sa femme selon certaines formes et le divorce est considére ipso facto réalisé. Le fait de faire acté cet état de fait est une disposition postérieure au prophète (saws).
La femme doit par contre s'adresser au autorité pour faire une demande d'annulation (khul) de mariage. Si le mariage n'est pas consommer elle doit rendre la dote. Si elle a des enfants qui ne sont pas en bas âge, elle doit les laisser au mari. Sauf si le marri décide du contraire, à ce moment il devra payer une pension alimentaire. Mais claquer la porte au nez du mari en prenant la dote ou les enfants comme le font beaucoups de musulmanes c'est une déclaration de guerre.

Si Mansour

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Timur a écrit:Pour résumer, selon la charia, il n'y a pas de marriage sans le consentement des deux parties. Et rien ne peut les obliger à rester en couple si ils ne le veulent pas. Cependant la procédure de séparation est différente pour l'homme et la femme. L'homme peut répudier (thalak) sa femme selon certaines formes et le divorce est considére ipso facto réalisé. Le fait de faire acté cet état de fait est une disposition postérieure au prophète (saws).


Il faut surtout comprendre que si l'homme prononce le mot thalak a l'encontre de sa femme c'est plutôt lui qui ne l'a mérite plus..En Islam quand on demande la main d'une femme a sa famille c'est par des paroles qu'on le fait et cette famille accepte..Si lors du mariage d'autres paroles sont prononcées et disent le contraire c'est l'abrogation pure et simple du mariage dans les mêmes formes..C'est une punition a l'encontre de l'homme pour lui faire apprendre a avoir plus de respect a l'égard de sa femme..Il ne pourra plus la considérer comme sa femme quoi qu'il fasse et on en comprend donc encore une fois le plus grand respect de la femme au vu du Coran et de la Sunna dans le cadre du mariage et qui beneficie de tout les droits possibles..Une femme n'est point au vu de l'Islam un simple objet que l'on peut prendre en demandant sa main par une parole bien déterminée puis dire ce que bon nous semble au sujet de la relation qui nous unit a elle.... Sa dignité est totalement prise en considération et un traître mot mal placé au sujet de l'union sacré ferait du mari un piètre célibataire..

Suite a ce manque de respect a l'égard de la femme tout le monde passe quand même devant le juge pour partage des droits alors que le mariage est déclaré nul et non avenu prononcé caduc par la charia pour avoir prononcé ce mot de plus ..

Timur a écrit: La femme doit par contre s'adresser au autorité pour faire une demande d'annulation (khul) de mariage. Si le mariage n'est pas consommer elle doit rendre la dote. Si elle a des enfants qui ne sont pas en bas âge, elle doit les laisser au mari. Sauf si le marri décide du contraire, à ce moment il devra payer une pension alimentaire. Mais claquer la porte au nez du mari en prenant la dote ou les enfants comme le font beaucoups de musulmanes c'est une déclaration de guerre.


Si les causes qui poussent la femme a demander le Khul' ne dépendent que d'elle et que le mari n'en est aucunement responsable alors vous avez parfaitement raison..Mais si par hasard on aurait poussé la femme a le faire suite a une pression a son encontre alors elle récupère tout ses droits et c'est pourquoi la charia a instauré cette procédure de passage devant les juridictions toujours pour maintenir les droits de la femme.

Maintenant si par simple caprice elle ne désire plus son époux suite a un simple manque d'Amour de son coté alors il va de soi qu'elle devient libre de partir mais les droits restent pour le mari ainsi que les enfants etc..etc..

vulgate

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Averti
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Timur a écrit:Cependant la procédure de séparation est différente pour l'homme et la femme.
Pourquoi ?

Si Mansour

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vulgate a écrit:
Timur a écrit:Cependant la procédure de séparation est différente pour l'homme et la femme.
Pourquoi ?

Dans le contexte du mariage c'est également différent. C'est l'homme qui doit demander la main de la femme et c'est a la femme de refuser ou de consentir selon son plein gré..La procédure de séparation devient par conséquent différente puisque l'homme peut abroger cette demande préalablement faite selon les mêmes formes sous réserves de remettre a la femme tout ses droits tels que décidés lors du contrat de mariage.. La femme elle aussi peut partir a n'importe quel moment sans attendre une décision de qui que ce soit en cas de grande gène mais pour faire acté cet état de fait elle se doit d'expliquer son départ.

Cela est décidé par la charia pour justement instituer les droits de la femme afin de rendre légale une situation de fait. En Islam la femme ne peut être prise et rejetée au gré et au hasard des mariages ou des rencontres mais bien être à la charge - selon des dispositions légales - d’un mari officiellement reconnu et qui se doit d'être parfaitement responsable.

Le mari n’a droit à l'union et a la jouissance d'une femme que s’il démontre dans le cadre de sa vie en plein mariage sa ferme intention de fonder un foyer dans un total respect , et sa capacité à subvenir totalement selon ses moyens aux besoins matériels de sa nouvelle famille.

Timur

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Si Mansour a écrit:
Timur a écrit:Pour résumer, selon la charia, il n'y a pas de marriage sans le consentement des deux parties. Et rien ne peut les obliger à rester en couple si ils ne le veulent pas. Cependant la procédure de séparation est différente pour l'homme et la femme. L'homme peut répudier (thalak) sa femme selon certaines formes et le divorce est considére ipso facto réalisé. Le fait de faire acté cet état de fait est une disposition postérieure au prophète (saws).


Il faut surtout comprendre que si l'homme prononce le mot thalak a l'encontre de sa femme c'est plutôt lui qui ne l'a mérite plus..En Islam quand on demande la main d'une femme a sa famille c'est par des paroles qu'on le fait et cette famille accepte..Si lors du mariage d'autres paroles sont prononcées et disent le contraire c'est l'abrogation pure et simple du mariage dans les mêmes formes..C'est une punition a l'encontre de l'homme pour lui faire apprendre a avoir plus de respect a l'égard de sa femme..Il ne pourra plus la considérer comme sa femme quoi qu'il fasse et on en comprend donc encore une fois le plus grand respect de la femme au vu du Coran et de la Sunna dans le cadre du mariage et qui beneficie de tout les droits possibles..Une femme n'est point au vu de l'Islam un simple objet que l'on peut prendre en demandant sa main par une parole bien déterminée puis dire ce que bon nous semble au sujet de la relation qui nous unit a elle.... Sa dignité est totalement prise en considération et un traître mot mal placé au sujet de l'union sacré ferait du mari un piètre célibataire..

Suite a ce manque de respect a l'égard de la femme tout le monde passe quand même devant le juge pour partage des droits alors que le mariage est déclaré nul et non avenu prononcé caduc par la charia pour avoir prononcé ce mot de plus ..

Timur a écrit: La femme doit par contre s'adresser au autorité pour faire une demande d'annulation (khul) de mariage. Si le mariage n'est pas consommer elle doit rendre la dote. Si elle a des enfants qui ne sont pas en bas âge, elle doit les laisser au mari. Sauf si le marri décide du contraire, à ce moment il devra payer une pension alimentaire. Mais claquer la porte au nez du mari en prenant la dote ou les enfants comme le font beaucoups de musulmanes c'est une déclaration de guerre.


Si les causes qui poussent la femme a demander le Khul' ne dépendent que d'elle et que le mari n'en est aucunement responsable alors vous avez parfaitement raison..Mais si par hasard on aurait poussé la femme a le faire suite a une pression a son encontre alors elle récupère tout ses droits et c'est pourquoi la charia a instauré cette procédure de passage devant les juridictions toujours pour maintenir les droits de la femme.

Maintenant si par simple caprice elle ne désire plus son époux suite a un simple manque d'Amour de son coté alors il va de soi qu'elle devient libre de partir mais les droits restent pour le mari ainsi que les enfants etc..etc..


Vous mélangez Charia en matière matrimoniale, la façon dont celle-ci est appliquée sur le terrain ( variable d'un pays à l'autre) et vos considérations personnelles limites prosélitiques. Si vous pouviez être plus concis, plus claire et plus neutre ce serait parfait.

Si un homme prononce le Thalak, ca ne veut pas dire qu'il ne mérite plus son épouse. C'est vous qui le dite, ca n'a rien à voir avec la Charia.

Le prophète (saws) s'est marrié par simple échange de consentement et en versant une dote symbolique. Pas de témoins, pas d'écrits et pas de folklor. Dans ce cas, il s'agissait d'une femme qui n'était plus dans un lien de marriage. Une femme qui veut se marrier doit demander pour un premier marriage l'accord de son tuteur. Pour un second marriage, l'accord du tuteur n'est plus obligatoire. L'acte d'annulation sert à prouver que le précédent marriage a été annulé.

Pouquoi un homme devrait-il pousser sa femme à faire une demande d'annulation de marriage? Tout ce qu'elle avait avant le mariage ainsi que la dote (sauf si le marriage n'a pas été consommé) lui appartienne. Vous dites que la demande d'annulation a pour objectif de préserver les droits de la femme. De quels droits vous parlez?

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