@giliathncSalam,
Mon cher ami, je dois avouer que ton commentaire m’a largement plu, je reste en effet d’accord avec toi sur certains points, comme je ne le suis pas sur d’autres, l’essentiel c’est que nous nous employons à lancer le dialogue et surtout levée les interférences qui peuvent tarer cet échange. Les musulmans se sont toujours posés la question
« Peut-on dialoguer avec les chrétiens ? »
Il n’y a pas de doute que de grosses difficultés risquent de décourager ce dialogue : sans parler du terrorisme
il y a entre chrétiens et musulmans une grave méconnaissance réciproque, aggravée par un passé chargé d’hostilité, par des incompatibilités doctrinales souvent durcies par les fondamentalistes obéissant souvent à des réactions xénophobes de part et d’autres. Les chrétiens ont toujours liées la violence à la Religion Musulmane, sans raison bien évidente, pourtant entre ces deux communautés, ont beaucoup de commun religieusement et culturellement. Les témoignages de certains orientalistes dont l’exemple de Louis Massignon, encouragent fortement à persévérer dans le dialogue en dépit des difficultés.
Certes on se côtoie un peu partout dans l’ignorance mutuelle ou en se positionnant sur ses convictions sans écouter l’autre.
Ainsi pour bien illustrer cette mauvaise compréhension et surtout ce positionnement à des convictions erronées, je te cite
Les musulmans nous répondent évidemment toute les exactions faite par le passé de l'inquisition à Hitler. Lorsqu'on parle d'instrumentalisation de la religion, évidemment on s'éloigne beaucoup des textes sacrés.
6) Même si royaume de Dieu (dit un Vainqueur) n'est pas apprécié par nos amis musulmans. Il faut reconnaître que son point de vue même s'il est présenté de manière directe a une certaine logique.
Il y a une distance entre ce que dit un texte sacré, entre ce que le lecteur comprend... et enfin entre ce que ce lecteur choisi d'appliquer. Royaume de Dieu remet en question une certaine incohérence (j'ai du mal à trouvé un autre mot) du message lié à la violence physique... ce point de vue existe et il faut le prendre en compte.
L'argument était d'autant plus fort dans l'optique chrétienne qui en fait est une vision belliqueuse et superstitieuse, en vue d’un positionnement dans la négation pour l’acceptation de la Divinité des textes sacrés des musulmans,
je pense que la parabole de la paille et de la poutre semble parfaite à décrire cette volonté chrétienne en faire un argument volontaire pour le refus de l’autre, je peux rappeler à mon ami, deux cas typique de cette volonté chrétienne à dévaloriser l’autre ;
Durant la guerre d’Algérie, les premiers combattants algériens reclamant l’indépendance de leur pays, ont été d’abord combattu et surtout traiter de Hors la Loi, ensuite de Terroriste, pourtant, ils n’ont fait que revendiquer un droit élémentaire à savoir la Liberté de leur pays et l’autre cas et en Afrique, lorsque les premiers missionnaires chrétiens vinrent à cette terre fertile, ils répandirent entre ses habitants que le péché était attaché à l'homme noir, et que ce péché faisait partie des actes du diable et qu'ils ne pouvaient être sauvés du péché qu'en recherchant refuge auprès du christ, car il est le sauveur et le Rédempteur pour eux de la malédiction qui les a atteint et du péché qui leur est attaché, et qu'il serait permis à l'africain d'être libéré de la malédiction et du péché, et l'ignorance lui serait enlevé, et qu'il serait égal à l'homme blanc.
Un vieux principe chrétien évangélique qui consiste à accuser l’accusateur même et surtout s’il a raison et tenter de le faire taire par tous les moyens,
Sauf peut être que le principal but de ces allégations est :
1 - faire oublier aux Musulmans que la «Sainte Bible» est elle même un plagiat des textes de cultures anciennes tel que le zoroastrisme, que la période supposé de la rédaction de l’ancien testament et la vie de Zarathoustra coïncide et bien entendu les préceptes aussi, sauf si en cette période une barrière spirituelle séparée les régions
2- ou mieux encore faire oublier l’histoire mythique d’un Fils de Dieu, crucifier nu ce qui était une forme ritualisée de fonction d'humiliation sexuelle. A la cruauté propre du supplice de la crucifixion, supplice de la mort lente correspondait à son caractère infamant scandaleux et même "obscène". Le crucifié était normalement privé de sépulture et abandonné aux bêtes sauvages ou aux oiseaux de proie.
La croix était un "signe de honte", un "infâme poteau", "un bois criminel disait Sénèque),
Pour Cicéron c’est "le supplice le plus cruel et le plus repoussant".
"La mort en croix, suprême infamie", dit Origène.
Alors le Dieu Amour des chrétiens était spectateur du supplice de son fils.
3 - Ou encore faire oublier aux Musulmans, cette histoire de la résurrection de Jésus après 03 Jours, on nous raconte qu’il y a une liste de 500 Personnes qui avaient vu Jésus après sa résurrection, sauf ses proches (Sa mère Marie et sa campagne Marie Madeleine et ses apôtres)
Ainsi, ce n’est pas la foi qui a créé l’événement ; c’est bien un événement fictif qui est à l’origine de la foi chrétienne.
En bref , je dirais que Le Coran est la Parole de Dieu et non celle de Muhammad (ﷺ). Donc le Coran est Divin avec sa violence physique comme tu l’a surnommée, et reste la Parole de Dieu.
Donc dans de telle condition, il me semble que le dialogue n’en est pas moins possible. Dialoguer ne veut d’ailleurs pas dire être d’accord sur tout, mais se connaître authentiquement et se respecter et le respect du musulman commence par le Respect de ses textes sacrés.
Encore une fois, je précise que ma religion est contre tout culte de violence, pour une meilleure compréhension je te renvoi à une lecture du texte suivant :
Le Qur’ân ordonne aux musulmans de tuer les non-croyants ?
http://dialogue-religion.forumalgerie.net
Aussi, je reviens au chapitre radicalisation
L’identification du problème de la radicalisation et la lutte contre, ont embrouillé tout le monde, des gouvernements, aux soi-disant «spécialistes» du terrorisme. L’absurde est devenu sublime.
Il faut savoir que DAECH recrute jusqu’à 2 000 étrangers par mois, les solutions de son élimination ne semblent pas venir surtout que cette organisation pratique en premier un culte récent, ce n’est pas l’idéologie ou même la politique, il s’agit de la puissance et la violence.
Les déserteurs de Daech évoquent régulièrement le fait que la vie au sein de l’État islamique ne correspond pas aux attentes fixées par les recruteurs en ligne. Abo Hamza al-Tunisi a dit aux journalistes qu’il avait adhéré à la propagande et avait cru qu’il participerait à un effort visant à améliorer la société irakienne par l’islam. Cependant, il a rapidement compris que le groupe n’éprouvait aucun intérêt réel pour les principes islamiques et s’intéressait à la violence pour la violence.
« Au début, je pensais qu’ils se battaient pour Allah, mais j’ai découvert plus tard qu’ils sont loin de suivre les principes de l’islam », a déclaré Hamza à The Independent. Il a ajouté que les combattants de daech étaient plus préoccupés par les viols, les exécutions et les assassinats «aveugles».
D’autres dissidents ont expliqué comment les décapitations sont devenues à la fois un «rite de passage » et même une forme de divertissement en soi. Lorsque le groupe n’a plus d’otages chiites à exécuter, un musulman sunnite, souvent pris au hasard, sert de remplacement, ce qui met également en évidence la façon dont l’envie de violence remplace l’idéologie
Les journalistes occidentaux qui ont été libérés par Daech ou qui se sont échappés ont raconté qu’ils n’avaient vu aucune preuve d’une quelconque pratique de l’islam, pas même ne serait-ce qu’une copie visible du Coran.
Une musulmane britannique qui a passé dix mois avec l’État islamique a déclaré qu’il y avait un état d’esprit de type gangster, même parmi les femmes célibataires là-bas ajoutant qu’elles passaient toute la journée à parler de violence, de guerre et de tuer « blotties autour de leurs ordinateurs portables à regarder ensemble des vidéos de daech ».
Prenons comme exemple le cas de la tragédie du 14 juillet, lors de laquelle un homme a foncé dans la foule au volant d’un poids lourd, tuant 84 personnes, la police française n’a toujours pas été capable d’apporter une seule preuve crédible que l’assaillant a bien commis sa tuerie au nom de daechEn fait, on n’a toujours aucune preuve sérieuse que ce terroriste était un sympathisant de Daech, un adepte de la cause « djihadiste », un « islamiste radical », ou même simplement un musulman croyant.
Bien au contraire, tous les témoignages recueillis — son père, son oncle, son frère, ses voisins etc. — convergent pour affirmer qu’il n’avait aucun intérêt pour la religion, qu’il buvait, fumait du shit, se droguait, battait horriblement sa femme et ses enfants, ne lisait pas le Coran, ne faisait pas le Ramadan, n’allait jamais à la mosquée, etc.
Une voisine affirme qu’il sentait l’alcool en plein Ramadan. Une autre, qu’il déféquait partout dans l’immeuble et taillait en pièces les poupées de sa petite fille. On a perquisitionné son appartement de fond en comble, on n’y a même pas trouvé un Coran !
En d’autres termes, même fin juin, il n’était toujours pas un musulman pratiquant. Cependant, des «experts de Tele» affirment il s’agirait d’un «salafiste» alors que tous ses proches le décrivent comme un caractériel déprimé, un déséquilibré, un « malade » (ses antécédents psychiatriques sont d’ailleurs avérés).
Il était également à court d’argent, s’était vu refuser un prêt à la consommation pour insolvabilité, et n’avait même pas pu retirer 1 000 euros avant son massacre.
L’individu était également bisexuel et a laissé sur son portable de nombreux selfies le montrant avec ses amants féminins et masculins, dont un amoureux régulier de 73 ans.
On voit bien qu’il y a un énorme problème de cacophonie cognitive tant dans le récit officiel des médias et du gouvernement que dans la revendication de daech
Ces salades sur la radicalisation islamiste express de cet homme, que média et politiques se sont servis depuis la première heure, ne tiennent pas debout.
Un bon nombre de chercheurs médiatisés dont des intellectuels et la caste des pseudo experts, anciens des Renseignements généraux et représentants du business de la sécurité privée, partagent tous un intérêt commun à faire de ce meurtre de masse et suicide un acte de «terrorisme islamiste djihadiste» motivé par des raisons idéologiques politiques, religieuses.
Bien qu’il n’existe aucune trace de telles intentions ou significations (désir de «martyr», etc.) dans le geste de cet homme.
Non pas un «soldat de Daech» ou un «islamiste» converti en mode «rapide», puis «éclair», comme le présente la Police mais bien plus banalement un de ces nombreux cas psychiatriques graves qui un jour décident d’en finir, de mettre fin à leur misère dans un meurtre de masse suivi d’un suicide, à mettre bien entendu sur le Dos des Musulmans et de par des médias, comme à leur habitude, ils sélectionnent encore davantage, dans le sens désiré, les propos déjà édités et les éléments déjà sélectionnés par les officiels
En conclusion, cher ami, je serai heureux de te demander de faire cette fois ci une erreur à tes principes et à chercher la vérité, toute la vérité et rien que la Vérité.
Les poèmes d’amour d’Ibn ‘Arabī pour répondre à la haine de ceux qui tuent au nom du Dieu que priait ce même Ibn ‘Arabī.
Il répondra aux prophètes du malheur par la poésie :
« Mon cœur est devenu capable de prendre toutes les formes
Il est un pâturage pour les gazelles,
un couvent pour les moines,
un temple pour les idoles,
la Kaaba pour le pèlerin.
Il est les tables de la Torah et le Livre du Coran.
Je professe la religion de l'Amour
où que se dirigent ses caravanes.
Car l'Amour est ma religion et ma foi
Cordialement
Stitten