GRIT a écrit:
"ses fils" doivent tenir leur engagements envers lui, en manifestant ses qualités, en se soumettant à sa volonté
Bonjour Grit,
je vous remercie pour avoir répondu.
Il est évident qu'une explication aboutissant à une filiation symbolique est une évidence, si on excepte celle plus anthropomorphique que vous attribuez à Jésus, sur Lui la Paix.
En ce qui concerne le symbolisme de la filiation envers les croyants, permettez-moi de vous livrer le fruit d'une réflexion qui prend en compte la langue d'origine de l'Evangile ( l'Araméen)et en transposant une expression tirée de la traduction Française, issue elle-même du Grec ancien, pour la comparer avec ce que l'Arabe peut apporter comme interprétation plus proche de la vérité que ce qu'on a pu lire jusqu'ici.
Mathieu; chapitre 5; verset 9.
"Bienheureux les pacificateurs, car ils seront appelés fils de Dieu."
Certaines traductions donnent "artisans de paix" ou "faiseurs de paix".
Nous sommes d'accords pour dire qu'il s'agit d'une filiation symbolique, et nous sommes d'accord pour dire que cette filiation symbolique ne se mérite qu'à certaines conditions, dont celle de se soumettre à la volonté de Dieu.
Et c'est là que la langue Arabe, qui est proche de l'Araméen, aussi bien
dans son vocabulaire que
dans sa grammaire et sa syntaxe, apporte une lumière nouvelle sur ce passage et sur son sens réel.
Le mot utilisé par Jésus, sur Lui la Paix, nous sera toujours inconnu et nous devons nous contenter de la traduction, à savoir "pacificateur" ou "faiseur de paix".
Les scribes qui ont retranscris en Grec les paroles d'une langue sémite n'ont pas pu traduire toutes les subtilités ni la richesse de ce genre de langage, ce n'était pas possible et on peut regretter qu'il ne s'en est pas trouvé pour retranscrire le texte
dans la langue d'origine. le Coran en langue Arabe qui nous est parvenu nous offre un texte pur de toute interprétation fallacieuse et il est possible de revenir au texte d'origine en cas de divergence sur la traduction.
Il n'en va pas de même pour les textes de l'Evangile et bien qu'il soit délicat de débattre sur une traduction, il n'est pas impossible d'envisager quel était le mot utilisé réellement à la place de "pacificateur" ou "faiseur de paix".
Ce mot existe en Arabe, qui est la langue cousine de l'Araméen, et ce mot est "aslama".
C'est un verbe qui a plusieurs significations, ce qui est courant
dans une langue sémite.
Aslama signifie justement "pacifier", mais ce verbe est surtout utilisé pour désigner ceux qui embrassent l'Islam ( le mot "salam" se trouve
dans les deux expressions, "paix" pour "salam", "pacifier" pour "aslama", mais aussi accepter l'Islam ou se mettre à l'abri
dans l'Islam,
dans une certaine mesure il est utilisé
dans le sens de "soumis" ou se soumettre) et c'est certainement le synonyme de ce verbe qui a été utilisé par Jésus, sur Lui la Paix.
Je suis persuadé que son appel à "pacifier" était un appel à se soumettre à la volonté de Dieu et en même temps à mettre sa foi à l'abri de l'égarement à travers cette soumission, de même que de se mettre à l'abri du châtiment de Dieu en acceptant cette soumission.
En fait, c'est exactement ce que font les Musulmans qui ne sont que des croyants qui s'efforcent de se soumettre à la volonté de Dieu, comme Jésus, sur Lui la Paix, incitait ses contemporains à le faire. Nous ne faisons que suivre le Prophète qui a succédé à Jésus.