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Jean-Pierre Foucault : "mon père ce juste"
En 1942, un résistant sauve une jeune juive. De leur union est né le célèbre animateur de TF1
"Juste", c'est la plus haute distinction honorifique donné par l'Etat d'Israël aux personnes ayant sauvé des familles juives de la barbarie nazie au péril de leur vie. "Ma mère est décédée le 12 octobre 2008, raconte Jean-Pierre Foucault. Un an plus tard, jour pour jour, j'apprenais que mon père allait être reconnu en tant que Juste parmi les nations, à titre posthume. C'est bien-sûr une très grande émotion et un honneur".
A l'invitation de Nicole Guedj, présidente de la Fondation France Israël, il a accepté de parrainer le premier voyage "Mémoires de Justes" qui a mené 20 descendants de ces héros d'une période noire sur les traces de leur histoire.
Née dans un petit village de Pologne, Pessa Leska, celle qui allait devenir la mère de Jean-Pierre Foucault, a fui les persécutions opérées dans son pays à l'encontre des juifs dès 1938, dans l'espoir de rejoindre l'Argentine. A Marseille, elle fait la connaissance d'un négociant en fruits et légumes qui, en 1942, la cache dans une chambre de bonne du quartier de la Rose. Un catholique, un résistant, un certain monsieur Foucault qui deviendra plus tard son mari et le père de ses enfants. Jean-Pierre, l'aîné, naît en 1947. Tout cela, l'animateur de TF1, le raconte dans son livre "Le Sourire aux larmes", paru en 2005.
Au Kotel à Jérusalem
Sans nourrir d'orgueil le souvenir de leurs aînés, les fils et les filles des Justes portent ici un message d'espoir. Un pélerinage qui passe par un instant de recueillement au Mur des Lamentations. Kipa blanche vissée sur la tête, Jean-Pierre Foucault glisse un morceau de papier entre les pierres ocres de l'édifice. Ce qu'il y est écrit "est bien trop personnel", et l'homme trop pudique pour lde dévoiler. "Une petite pensée pour ma famille" concède-t-il.
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source : VSD, mercredi 21 avril 2010
En 1942, un résistant sauve une jeune juive. De leur union est né le célèbre animateur de TF1
"Juste", c'est la plus haute distinction honorifique donné par l'Etat d'Israël aux personnes ayant sauvé des familles juives de la barbarie nazie au péril de leur vie. "Ma mère est décédée le 12 octobre 2008, raconte Jean-Pierre Foucault. Un an plus tard, jour pour jour, j'apprenais que mon père allait être reconnu en tant que Juste parmi les nations, à titre posthume. C'est bien-sûr une très grande émotion et un honneur".
A l'invitation de Nicole Guedj, présidente de la Fondation France Israël, il a accepté de parrainer le premier voyage "Mémoires de Justes" qui a mené 20 descendants de ces héros d'une période noire sur les traces de leur histoire.
Née dans un petit village de Pologne, Pessa Leska, celle qui allait devenir la mère de Jean-Pierre Foucault, a fui les persécutions opérées dans son pays à l'encontre des juifs dès 1938, dans l'espoir de rejoindre l'Argentine. A Marseille, elle fait la connaissance d'un négociant en fruits et légumes qui, en 1942, la cache dans une chambre de bonne du quartier de la Rose. Un catholique, un résistant, un certain monsieur Foucault qui deviendra plus tard son mari et le père de ses enfants. Jean-Pierre, l'aîné, naît en 1947. Tout cela, l'animateur de TF1, le raconte dans son livre "Le Sourire aux larmes", paru en 2005.
Au Kotel à Jérusalem
Sans nourrir d'orgueil le souvenir de leurs aînés, les fils et les filles des Justes portent ici un message d'espoir. Un pélerinage qui passe par un instant de recueillement au Mur des Lamentations. Kipa blanche vissée sur la tête, Jean-Pierre Foucault glisse un morceau de papier entre les pierres ocres de l'édifice. Ce qu'il y est écrit "est bien trop personnel", et l'homme trop pudique pour lde dévoiler. "Une petite pensée pour ma famille" concède-t-il.
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source : VSD, mercredi 21 avril 2010
