PaxetBonum a écrit: Serviteur a écrit:
Il donne la vie éternelle au juste comme au méchant
Mais l'un passe l'éternité avec Lui, l'autre sans Lui
Non faux !
Daniel 12:2 "Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l'opprobre, pour la honte éternelle."
Ce dont parlé Zantafio, la honte éternelle !
Rien que dans ce verset :
Matthieu 25:46 "Et ceux-ci iront
au châtiment éternel,
mais les justes à la vie éternelle."
Seul les justes auront la vie éternelle et non pas les autres !
Mais pour quoi ne lisez-vous pas ce que vous écrivez : "se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l'opprobre,
pour la honte éternelle."
Matthieu 25:46 "Et ceux-ci iront
au châtiment éternel,
mais les justes à la vie éternelle."
Le châtiment, l'opprobre, le feu, le ver sont éternels car ces tourments ne finissent pas
Nulle part il est dit "Et ceux-ci iront au néant mais les justes à la vie éternelle"
Nous sommes tous éternels selon la volonté de Notre Créateur et il ne se venge pas de sa créature en lui retirant cette éternité, Il lui accorde la liberté de la passer avec ou sans Lui pour l'éternité.
La vie éternelle signifie vivre indéfiniment. Si l'âme souffre c'est qu'elle vie. Et si elle est jetée dans un lieu où elle doit souffrir indéfiniment c'est qu'elle va vivre éternellement dans la souffrance. Cependant le passage met en opposition vie éternelle et chatiment éternel. Mais si seuls les justes reçoivent la vie éternelle alors ceux qui reçoivent un chatiment éternel ne peuvent vivre éternellement pour pouvoir souffrir. C'est logique.
Alors qu'est ce chatiment éternel ?
(Luc 12:5) [...] Mais je vais vous montrer qui vous devez craindre : Craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir
de jeter dans la géhenne. Oui, je vous le dis, Celui-là, craignez-le [...]
Bible de Jérusalem(1973)
Ne craignez rien de ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent tuer l'âme;
craignez plutôt Celui qui peut perdre dans la géhenne à la fois l'âme et le corps. (Matthieu 10:28)
Quel est le mot grec employé traduit par "perdre" ? Il s'agit du mot "apollumi" qui signifie détruire, tuer, périr ( http://strongsnumbers.com/greek/622.htm ).
Jésus nous enseigne donc que le chatiment de la géhènne est la destruction du corps et de l'âme. Cela s'oppose à
une vie éternelle de souffrances. En quoi alors ce chatiment est-il éternel ? En ce qu'il s'agit d'une destruction définitive, l'être humainainsi détruit ne réssuscitera jamais, il est détruit pour l'éternité. Dieu l'a effacé de sa mémoire, son existence est à jamais oubliée, comme si il n'avait jamais existé, comme si il n'était jamais sorti du néant.
Et je vous pose la question: "Quelle justice y a-t-il à condamner à une vie éternelle de souffrances et de tortures un homme ou une femme ou un enfant ?" Où est la Justice de Dieu dans une telle sentence, expliquez-moi.
Car
l’amour est [...] bon, n’agit pas de façon inconvenante,ne se réjouit pas de l’injustice, mais se réjouit avec la vérité. (1 Corinthiens 13:4-6).
Dieu ne peut décrêter l'injustice pour satisfaire à sa justice, il ne peut non pus décrêter la cruauté pour que l'amour triomphe !
Si le vrai Dieu n'a jamais envisagé de faire passer les fils et filles d'Israël par le feu, combien plus il ne lui est pas venu à l'esprit de faire subir une vie éternelle de tortures et de souffrance en envoyant des gens dans un enfer auxquelles croyaient les religions païennes:
La notion de souffrance après la mort figure parmi les enseignements religieux païens des anciens peuples babylonien et égyptien.
Les croyances babyloniennes et assyriennes décrivaient “ le monde d’en bas [...] comme un lieu plein d’horreurs, [...] dominé par des dieux et des démons particulièrement puissants et violents ”. Les textes sacrés de l’Égypte antique, bien que n’enseignant pas que les victimes brûlaient à jamais, voient bel et bien dans l’ “ autre-monde ” des ‘ brasiers ’ réservés aux “ morts-errants ”. — The Religion of Babylonia and Assyria, par Morris Jastrow Jr, 1898, p. 581 ; Le livre des morts des anciens Égyptiens, par P. Barguet, Paris, 1967, p. 102, 104, 131, 195, 200, 201, 219.