patience a écrit:Bonsoir Arthur,
Je pense que tu veux en venir au poids de la croix et au porteur de souffrance, chacun de nous avons pris porté et portons encore la croix mais il porte lui le monde qui souffre, pour que la souffrance de chacun de nous soit portée et partager dans la sienne selon son poids.Quand le fils de l’homme viendra chacun rendra en poids et mesure la souffrance qu’il a consentit et la souffrance qu’il a porté ici pour nous dans ce monde
Lorsque Jésus nous invite à prendre sur nous "son joug", c'est pour qu'il puisse porter "notre fardeau" avec nous, pour le rendre plus léger. Quand j'attache au joug d'un boeuf, un autre boeur, je rends comme je l'ai dit plus haut, le fardeau qu'ils doivent tirer, plus léger.
Jésus désire qu'on s'attache à Lui par le lien de l'Esprit auquel Lui-même est relié au Père. Prendre sur nous "le joug de Jésus" c'est, il me semble, accueillir son Esprit qui va nous attacher à Lui, son Esprit avec lequel il va nous aider à porter le fardeau de notre vie.
Le joug était posé sur la tête des boeufs. C'est sur la tête des Apôtres que l'Esprit Saint est descendu au jour de la Pentecôte. Regardez Jésus, qui était uni au Père, par le lien de l'Esprit, faisant la volonté du Père, il a été guidé par ce même Esprit jusqu'au désert. Nous devons nous-même nous attacher à jésus, par le lien de ce même Esprit, pour marcher avec Jésus sur le chemin qui mène au Royaume de Dieu.
L'Esprit c'est le souffle de Dieu, c'est léger. Voilà pourquoi Jésus nous dit que son joug est léger.
Le joug, en deuxième sens, cela veut dire aussi "esclavage". Prendre le joug de Jésus, c'est devenir esclave de Jésus, serviteur de Jésus, c'est se laisser commander par Jésus, gouverner par Jésus ; c'est laisser l'Esprit de Jésus nous diriger, régner en nous.
Voilà, il me semble, ce que c'est que prendre sur nous le joug de Jésus.
Arthur