farfar a écrit:Pourquoi l'Eglise ne forcerait-elle pas au retour les enfants qu'elle a perdus, puisque ces enfants perdus forcent les autres à périr?
L'Eglise ne peut pas forcer puisque
Dieu ne force pas.
Dieu n'a pas utilisé la force pour contraindre le Pharaon à laisser sortir Moïse et son Peuple. Il a exercer une forte pression sur lui, en brisant son orgueil, cet orgueil qui bloquait sa volonté, qui l'empêchait de faire la volonté de
Dieu, exprimée par Moïse.
Idem dans la Parabole de l'enfant prodigue.
Dieu ne va pas venir au secours de son fils, lorsqu'il va s'enfoncer dans l'enfer. Il le laisse partir et faire son expérience. Il compte sur la pression que la faim exercera sur son coeur, quand il se retrouvera sans plus rien pour s'acheter à manger.
Dieu n'a pas forcé son fils qu'il avait perdu, à revenir. Au contraire, je le répète il l'a laissé partir et sans secours. Il ne lui est pas venu en aide pour qu'au plus profond de sa misère, il se souvient qu'il avait un père qui l'aimait quand il était chez lui, et le gâtait.
farfar a écrit:Si au moyen de lois terribles, mais salutaires, elle retrouve ceux qui n'ont été que séduits, cette pieuse mère leur réserve de plus doux embrassements et se réjouit de ceux-ci beaucoup plus que de ceux qu'elle n'avait jamais perdus.
Je suis désolé, mais quand on oblige par la Loi, qu'on contraint, on enferme la liberté de l'autre.
Dieu veut que nous revenons à lui de tout notre coeur et pas pousser par la Loi ou la peur de la punition. Le fils cadet de la Parabole, il n'est pas revenu à
Dieu parce qu'il avait peur ; mais parce que la bienvaillance, l'amour de son père lui manquait. Quand le coeur est rempli avec les richesses de ce monde, il n'a pas faim en l'amour de
Dieu. Quand le coeur perd toutes ses richesses, il éprouve alors la faim de l'Amour ; il va mendier auprès de ceux qui ont de quoi manger, un peut d'amour pour pouvoir manger lui-même.
farfar a écrit:Le devoir du pasteur n'est-il pas de ramener à la bergerie du maître, non-seulemen les brebis violemment arrachées mais même celles que des mains douces et caressantes ont enlevées au troupeau !!
Quelqu'un qui est ramené par la force, la contrainte, revient à reculons et blessé par la violence utilisée pour le forcer à revenir. Il en veut alors terriblement à celui qui le frappe. C'est alors que son coeur est durcit par la haine qu'il éprouve envers celui qui le violente. C'est alors qu'il arrive avec un coeur qui ne sera pas prêt de se réouvrir pour accueillir l'amour.
farfar a écrit:et si elles viennent a résister, ne doit-il pas employer les coups et même les douleurs?
NON, surtout pas, car quelqu'un à qui on donne des coups, pour se protéger, s'enferme dans une carapace que l'Amour aura énormément de mal à briser. Je le répète, on assaine pas l'Amour, l'Amour se donne gratuitement et pas par la force.
Arthur