Et nous descendons tous des premiers êtres humains (avant que se polarisent et fragmentent certaines spécificités liées à la mentalité d’un peuple, aux conditions environnementales et climatiques qui engendrent quelques différences physiologiques, etc.).
Le Prophète Muhammad (ﷺ) a condamné le racisme et la hiérarchie raciale (tout en mettant en évidence les particularités de chaque race).Ceux qui ont combattu l’islam en premier lieu étaient d’ailleurs des arabes idolâtres.
Et le critère de supériorité en islam, c’est la piété (« un arabe n’est pas supérieur à un non-arabe et vice versa, si ce n’est par la piété » hadîth reconnu authentique à l’unanimité et qui est rapporté dans plusieurs recueils dont celui de l’imâm Ahmad, et un verset connu du Qur’ân est souvent cité d’ailleurs pour illustrer cela : « Ô hommes [êtres humains] ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux » Qur’ân 49, 13 c’est-à-dire qu’un non-arabe peut être supérieur à un arabe si sa piété est supérieure à la sienne, de même qu’une femme peut être supérieure à un homme pervers ou injuste sous ce rapport, etc.).
Le Prophète Muhammad (‘alayhî salât wa salâm) a dit : « Un arabe n’est pas meilleur qu’un non-arabe. De même q’un non-arabe n’est pas meilleur qu’un arabe. Un homme de race rouge n’est pas meilleur qu’un noir excepté dans la piété. L’humanité descend d’Adam et Adam a été crée d’argile » (Hadîth rapporté par al-Bukharî et Muslim).
Certains ahâdîths vantant soi-disant la supériorité des arabes sont faibles et inventés, et furent de toute évidence inventée pour des raisons culturelles et politiques après la génération du Prophète Muhammad (‘alayhî salât wa salâm) et des compagnons.
Cependant, d’autres ahâdîths vantant certaines qualités arabes ou l’importance de la langue arabe, sont bien authentiques, mais n’ont aucune portée raciste ou suprémaciste, comme ce hadîth : « Aimez les Arabes pour trois raisons : Car Je suis arabe, le Qur’ân est arabe et la langue du Paradis est l’arabe »
Le fait qu’il existe des différences de sensibilités, de traits de caractères, d’activités, de qualités et de défauts spécifiques à chaque race puis à chaque ethnie au sein d’une race, est une évidence (le fait que la tendance générale chez les africains pousse ceux-ci à s’intéresser de près par exemple aux rythmes de la danse ou aux facultés psychiques ; « ils ont ça dans la peau » comme on dit, ou que certains peuples ont des tendances à la misogynie ou au tribalisme, et d’autres plus aux défauts subtils, etc., que la religion vient gommer en même temps que sublimer les qualités sont autant de faits incontestables), mais cela n’implique pas une supériorité absolue, ni même ne doit impliquer un mépris concernant les autres, surtout que « nous » ne choisissons pas l’endroit, la famille ou la «race» dans lesquelles nous naissons…
Des arabes racistes ont donc contribué à cause de cette déviance, à alimenter chez d’autres peuples, cette volonté de s’opposer aux arabes, par des particularités identitaires (aussi bien chez les turcs que chez les africains ou les perses). Tous (arabes y compris) préfèrent faire primer leur « race » plutôt que la religion
Dans l’Evangile de Matthieu (23 : 13-39), Jésus réprimande continuellement les Juifs pour leur hypocrisie et leur injustice, et les condamne pour les meurtres qu’ils commirent contre les anciens prophètes. Jésus dit : « Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants à la manière dont une poule rassemble ses poussins sous ses ailes…, et vous n’avez pas voulu ! ». Cela paraîtrait pour le moins étrange si quelqu’un, se fondant sur ces passages, déclarait que la Bible et les prophètes hébreux étaient antisémites et qu’ils appelaient à l’élimination de l’actuel peuple d’Israël.
le Qur’ân condamne les arabes idolâtres pour leurs injustices, mais ne condamne pas les arabes pieux, de même que le Qur’ân dénonce la perversité et la cruauté de certains groupes juifs, et fait l’éloge des juifs véridiques et pieux (notamment des Prophètes juifs et de leurs compagnons proches), de même que le Qur’ân fait l’éloge de l’ensemble des fils d’Adam dans leur nature primordiale, mais condamne ceux qui parmi eux, transgressent et sèment la corruption, car Allâh aime et agrée ceux qui professent la Vérité et font le bien, et n’agrée pas les actions et pensées de ceux qui font le contraire.
Quand Allâh parle des gens de l’élite de l’humanité, Il mentionne les critères et qualités comme le fait d’être soumis à Sa Volonté, d’être pieux, sage, équitable, juste, clairvoyant, intelligent, savant, humble, compatissant, courageux, vertueux, etc., et en aucun cas ne sont mentionnés comme conditions indispensables : le sexe, l’âge, la classe sociale, l’apparence physique ou l’origine ethnique. Et ceux qui ont élevé Sa Religion et l’ont défendu n’étaient pas que des arabes (si l’on prend en compte que la dernière Révélation Divine ; le Qur’ân), mais aussi des perses, des espagnols, des turcs, des indonésiens, des africains, des berbères, des chinois, des albanais, des bosniaques, des français, des américains (musulmans), des russes, des tchéchènes, des philippins, etc.
L’orgueil et l’arrogance sont d’ailleurs deux grands péchés et défauts, condamnés par Dieu (dans les différentes Révélations Divines).
En somme, peu importe les origines, Allâh regarde la piété avant toute chose.
Le Prophète Muhammad (ﷺ) a dit : « Certes, Allâh ne regarde pas vos corps ni vos visages, mais Il regarde vos « cœurs » [pensées, convictions, intentions, aspirations] et vos actes ». (Hadîth rapporté par Muslim).
Quiconque prend la peine de réfléchir sait que le racisme (Différence de couleur) n’a aucun fondement et qu’il s’oppose à la sagesse même.