Bonjour,
Pour Jéhovah, la vie humaine est précieuse et sacrée (Genèse 9:5 ; Psaume 36:9). Mettre fin à ses jours équivaut à un meurtre, ce qui, évidemment, déplaît à Dieu (Exode 20:13 ; 1 Jean 3:15). Cela signifie-t-il qu’un discours d’enterrement ne doit pas être donné pour quelqu’un qui s’est suicidé ?
Prenons l’exemple de Saül, un roi d’Israël. Ayant compris qu’il ne sortirait pas vivant de son dernier combat contre les Philistins, plutôt que de laisser ses ennemis le traiter outrageusement, “ Saül prit l’épée et se jeta dessus ”. Lorsque les Philistins ont trouvé son cadavre, ils l’ont attaché à la muraille de Beth-Shân. Les habitants de Yabesh-Guiléad, ayant appris ce que les Philistins avaient fait, ils ont enlevé le cadavre et l’ont brûlé. Ils ont ensuite pris ses ossements et les ont enterrés. Ils ont même jeûné pendant sept jours, respectant ainsi un rite de deuil des Israélites (1 Samuel 31:4, 8-13 ; Genèse 50:10). Quand David, l’oint de Jéhovah, a su ce qu’avaient fait les habitants de Yabesh-Guiléad, il a déclaré : “ Soyez bénis de Jéhovah pour avoir usé de cette bonté de cœur envers votre seigneur, envers Saül, en ce que vous l’avez enterré. Et maintenant, que Jéhovah use envers vous de bonté de cœur et de fidélité. ” (2 Samuel 2:5, 6). Le récit inspiré ne laisse pas entendre que les habitants de Yabesh-Guiléad ont été condamnés pour avoir accompli ce qui peut être considéré comme un rite funéraire pour le roi Saül. Les Témoins de Jéhovah ne célèbrent pas les funérailles en croyant à tort envoyer le défunt dans un autre monde. Le service funèbre n’apporte rien au défunt ; son principal objectif est de consoler les endeuillés et d’expliquer aux personnes présentes quelle est la condition des morts (Ecclésiaste 9:5, 10 ; 2 Corinthiens 1:3-5). Nombre de ceux qui ont tenté de se suicider le regrettent et ne recommencent jamais. Celui qui se donne la mort n’est plus en mesure de se repentir de cet acte. Il n’appartient qu’à Jéhovah Dieu de le jugé et à personne d’autre.
Autre facteur important à considérer : les troubles psychiques ou affectifs dont souffraient bien des personnes qui se sont donné la mort. Dans leur cas, on peut parler de victimes du suicide. D’après certaines statistiques, 90 % de ceux qui passent à l’acte souffrent de troubles psychiques, affectifs ou de toxicodépendance. Jéhovah pardonnera-t-il à une personne qui se supprime alors qu’elle est dans un tel état ? Il ne nous appartient pas de juger si le défunt a commis un péché impardonnable aux yeux de Jéhovah. Un chrétien tiendra compte de la situation du défunt et de ses antécédents médicaux avant de décider ou non de diriger une cérémonie funèbre.
Des personnes qui se sont donné la mort. Dans leur cas, on peut parler de victimes du suicide. D’après certaines statistiques, 90 % de ceux qui passent à l’acte souffrent de troubles psychiques, affectifs ou de toxicodépendance. Jéhovah pardonnera-t-il à une personne qui se supprime alors qu’elle est dans un tel état ? Il ne nous appartient pas de juger si le défunt a commis un péché impardonnable aux yeux de Jéhovah.
On ne peut pas juger une personne qui s'est suicidé, parce qu'elle n'est pas là pour pour pouvoir se défendre, et nous dire si son geste était volontaire ou pas. Peut-être qu'elle nous dirait qu'elle regrette son geste, et qu'une force indépendante de sa volonté s'est emparée d'elle et l'a poussé à faire ce geste regrétable. Parfois après une enquête, il s'avère que dans certains cas c'était un meurtre déguisé en suicide. C'est pour cela qu'on n'a pas le droit de porter un jugement car il n'y a que Dieu qui connaît ce qui s'est vraiment passer.