Veuillez prendre connaissance de la reprise d'une Lettre historique adressée par P-A à huit grands partis politiques français (et à leurs dirigeants), à une époque où Mr HOLLANDE n'était pas encore lui président …
Cette Lettre qui à la foi(s) s’indigne de l’indélicatesse des personnalités politiques et les exhorte à l’Eveil, récapitule quelques lettres précédentes que vous aurez tout loisir de lire dans ce blog, principalement axées sur l’économie nationale mais possédant des germes de perspectives plus larges : http://onnevousditpastout01.blogspot.com/
"
Lettre personnelle et confidentielle
Madame, Monsieur,
Cela fait presque 3 ans que je vous écris périodiquement ; les élections municipales sont passées, et je ne sais pas si les conditions de sérénité requises pour reconsidérer l’invitation faite de bâtir ensemble une nouvelle ère économique sont réunies ; de tout cœur je nous le souhaite. Les bases de la refondation de notre société productiviste et consumériste, qu’il y a tout lieu de construire, peuvent s’appuyer sur le concept économique novateur global que je vous ai esquissé, car celui-ci peut constituer un relais de financement étatique nécessaire, supportable et acceptable par la population afin nous mener à une eucroissance éveillée et durable.
I SYNOPTIQUE DU CHEMIN COMMUN :
Comme vous le savez déjà, je vous ai envoyé 5 « Essais économiques » + un exemple chiffré ainsi qu’à d’autres Hommes politiques importants du pays, de tous bords, par sens d’équité et d’efficacité, ainsi qu’à quelques autres personnes.
Quel chemin mes idées ont-elles parcouru depuis mon premier « Essai » d’avril 2005 relatif à une réflexion de re-calcul de la Taxe Professionnelle que nombreux s’accordaient à dire qu’elle était contre productive?.............A vous de voir…
Cette initiative citoyenne a-t-elle contribué à lancer la mode récente de la démocratie participative dont tout le monde se félicite aujourd’hui ? Peut-être ! Peut-être pas !
A-t-elle contribué à une meilleure prise de conscience sur l’écologie au travers du second « Essai » (17/02/2006) relatif à la sauvegarde de l’environnement en développant le concept « pollueur-payeur » ? Peut-être ! Peut-être pas !
A-t-elle inspiré la révolution culturelle qu’a annoncé récemment Mr Jean-Louis BORLOO et dont j’ai pris connaissance dans un quotidien, celui-ci précisant : « Il y a eu le marxisme et le libéralisme, le prix dirigé et le prix de marché. Là, on oriente une troisième voie, le vrai prix, qui tient compte de l’impact d’un produit sur l’environnement ». Peut-être ! Peut-être pas !
Rq : On ne peut que s’en réjouir pour l’environnement ! Toutefois, (et dans la mesure ou un simple citoyen n’inspire pas trop de dédain), si vous avez accès à la haute sphère politique (dont la notion du sens du débat ou du dialogue semble restrictive), recommandez à ce Monsieur de prendre soin de la puissance d’une telle arme économique, et, dans la mesure où les caisses de l’Etat sont rarement pleines, de privilégier davantage la partie malus que bonus, ainsi que d’anticiper sur les dérives prévisibles d’un tel système…dans l’intérêt de l’Etat et des éco-consommateurs.
A-t-elle inspiré simultanément une promesse présidentielle commune à deux camps politiquement opposés, en suggérant entre autre une meilleure prise en compte de la masse salariale dans le calcul d’un Impôt sur les Sociétés Nouveau évoqué dans le troisième « Essai » (30/01/2007)? Peut-être ! Peut-être pas !
Rq : Pourquoi que deux ? Pourquoi ceux-là ?
Est-elle à l’origine de l’évocation du néologisme de Taxes Comportementales ébauché dés le second « essai », sûrement mieux comprise au travers de la taxe comportementale sanitaire faisant l’objet des envois préélectoraux du quatrième « Essai » (10/03/2007) ou de la reformulation chiffrée des Essais que je vous ai adressée par la suite ? Peut-être ! Peut-être pas !....
II EXPOSE :
Quoiqu’il en soit, je me suis employé à trouver des solutions de fond et à vous les soumettre sommairement, m’attachant prioritairement à la cause des maux sociétaux que je perçois, tels que les perversités et certains excès de l’ultralibéralisme mondialisé que nous subissons, plutôt qu’à ses conséquences. S’attaquer au comment bien faire autrement, telle est l’humble ambition de mes Essais, notamment le troisième, où j’envisage 3 pistes pouvant servir de bases consensuelles afin d’atteindre un libéralisme plus humaniste, à vocation fédératrice et internationale, applicable dans un premier temps à un niveau (pluri)national mais non handicapantes pour le(s) pays qui l’adoptera(ont), tenant compte en cela du contexte de concurrence mondiale, pour l’instant hostile, dans lequel nous nous trouvons.
Etre plus juste ne consiste-t-il pas aussi à mieux harmoniser la fortune entre le monde du travail et celui du capital ?…tout en évitant de tomber dans la facilité, la démagogie ou les erreurs du passé, dans le meilleur respect possible des opinions et des personnes …tout un programme me direz-vous. N’est-ce pas pourtant ce que nous suggère l’économiste Noam CHOMSKY au travers d’une maxime : « …il ne suffit pas de comprendre le monde : Seul l’effort, individuel et collectif, ingrat, désintéressé et obstinément poursuivi est capable de le changer… ».
Depuis le siècle des lumières où les pères fondateurs ont conceptualisé les règles du libéralisme adaptées à leur époque pour établir les bases d’une saine concurrence profitable au plus grand nombre, l’accélération des moyens de production, d’échange, d’information, de communication et de distribution ont exacerbé et parfois dénaturé cette concurrence devenue mondialisée, en nous conduisant dans l’ « économie de marché » que nous connaissons ; celle-ci ne serait-elle pas « qu’un jeu de dupes » comme l’estimait en substance l’économiste J.K. GALBRAITH ?
L’analyse étant faite, et, les affres de l’économie de marché aidant, elle est de plus en plus partagée : mais quelles solutions mesurées, internationalement applicables et consensuelles ou nationalement réalistes en émergent ?
III ET MAINTENANT…Certes, j’ai opéré par une série de courriers anonymes, mais mon but était et reste de vous interpeller en tant qu’élite politique engagée, sur des sujets économiques fondamentaux en vous faisant don d’idées nouvelles (ou réactualisées), me semblant dignes d’être débattues, et pouvant déboucher sur l’amélioration de l’économie, voire à trouver des débuts de solutions pertinentes et pérennes pour l’Humanité!La démarche qui est la mienne est originale, je vous l’accorde, car, si le courrier anonyme rime communément avec malveillance (l’actualité nous en abreuve sans cesse de cas nouveaux), d’aucuns envoient des lettres d’espoir, malheureusement souvent délaissées… mais parfois considérées …
J’ai bien conscience que vous ne m’avez rien demandé et je conçois que mon attitude puisse vous surprendre, et peut-être même vous irriter…J’espère simplement que vous ne me tiendrai pas rigueur d’avoir voulu et de vouloir continuer à vous faire partager ma vision d’un monde meilleur.
En ce qui concerne la forme, j’essaie simplement d’être en conformité avec l’idée que je me fais de ce monde meilleur, depuis le début, à ma place et avec les moyens qui sont les miens ; car ne pensez-vous pas aussi qu’une idée partagée vaut davantage qu’une idée imposée, aussi géniale soit-elle ?
Ai-je eu tort sur la forme d’avoir imaginé « une façon de faire » différente, peut-être surprenante, mais qui s’appuie sur la confiance que je porte aux responsables politiques, et sur les notions de respect et de civisme que vous inspirez? A moins que je ne me sois totalement fourvoyé sur le fond? L’actualité m’ôte une partie de doute, et notons tout de même que certaines idées, qu’on le veuille ou non, sont dans l’air du temps. C’est vous qui détenez une partie des réponses ! Mes idées ne sont que des ébauches, la créativité politique de chacun doit pouvoir se compléter, du débat sortira la lumière ; puis plusieurs pays pourront décider d’adapter nos solutions à leur économie, voire de les appliquer simultanément par soucis de loyauté et d’harmonisation, objectif qui pourra d’autant mieux être atteint que l’opinion publique sera convaincue de ce besoin; ceci relève d’une volonté transpolitique d’abord nationale puis internationale, pouvant (devant !?) commencer en France par une sorte d’armistice politicienne intestine pour se mettre au service d’une certaine sagesse (un peu comme ont su le faire les partis politiques français lors du non-engagement de la France en Irak). Ainsi pourra-t-on peut-être atteindre une prise de conscience citoyenne suffisante dans laquelle les leaders d’opinion tels que vous ont un rôle si ce n’est un devoir important à jouer lorsque de rares opportunités favorables se présentent…comme vous avez su le faire pour l’environnement, grâce aussi bien sûr au charisme de Nicolas HULOT qui a su fédérer les partis autour de cette noble cause.
Je considère (globalement) les autres représentants de la classe politique au même titre que vous. J’avais du respect pour vous et ce que vous représentiez avant les présidentielles et, bien qu’attristé par votre manque de considération, j’en ai tout autant à ce jour. Fidèle à la ligne de conduite que je m’étais fixée en matière d’équité et de respect de la liberté d’esprit de l’autre au travers de cette initiative personnelle, je vous ai envoyé jusqu’à présent les mêmes courriers et si, en tant que citoyen, j’avais bien imaginé pouvoir apporter une quelconque contribution au(x) gouvernement(s) et/ou à leurs membres, ainsi qu’à leur opposition, je m’étais destiné à le faire quelque soit le choix des urnes des français !…..C’est ce que j’ai fait succinctement lors du Grenelle de l’Environnent et c’est ce que je m’apprête à faire ces prochains jours en apportant une modeste contribution citoyenne à l’appel du Haut Commissaire Mr Martin HIRSCH suggéré implicitement dans son dernier livre « La chômarde et le Haut-Commissaire » et explicitement dans son Livre Vert.
Respectueux d’un certain ordre, j’estime que c’est aux représentants politiques qui en ont la vocation (donc à vous !? ) de se saisir des débats universels transcendants afin de proposer constructivement au plus tôt des solutions complémentaires aux gouvernements établis, d’autant plus qu’en l’occurrence il me semble que mes solutions sont quelque part fondamentalement liées à vos aspirations profondes, assez dégagées de dogmatisme politique, ne demandant qu’à être relayées auprès des peuples ; au risque de me répéter, l’environnement est le parfait exemple de ce qu’il y a de mieux à faire, et même si nous n’en sommes qu’au début, l’espoir est en route dans ce domaine là ; c’est grâce à des gens comme vous, et d’autres, bien sûr, que devrait progresser la prise de conscience des méfaits du Capitalisme sauvage. ? D’une manière différente de celles du passé ? Peut-être ! Peut-être pas !…
Ne serait-il pas temps d’inventer, de proposer, par étapes, des corrections adaptées aux règles économiques, qui, comme l’ont bien compris de nombreux citoyens, sont aux mains des plus puissants ?
Si toutefois vous ne voyez toujours pas un quelconque intérêt général dans ma prose, ne changez rien! Par contre, si vous y trouvez un moindre intérêt, faites-en bon usage ; et même si vous y voyez trop d’inconvénients (sur le fond ?), je suis plus qu’ouvert au débat d’idées et à comprendre vos réticences /…et parce qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire, même si vous avez égaré mes précédents courriers*, je suis prêt à vous les renvoyer, à consacrer du temps et ma relative créativité sur des projets qui vous tiennent à coeur, dans la mesure de mes moyens bien sûr, de nos disponibilités, et de nos envies profondes de contribuer à changer les choses d’une certaine façon.
Dans l’attente d’un espoir partagé par un cœur apaisé...
Cordialement,
un citoyen anonyme ! Adresse mail : xxx
P.S : Entre-nous, appelez-moi ... et si d’aventure vous deviez parler de ce qui nous concerne à votre entourage, même proche, ou à fortiori à d’autres, ayez l’obligeance de parler « d’un citoyen anonyme », «d’ un économiste (autodidacte) anonyme » ou bien d’un « penseur anonyme » ou quelque chose de cet acabit, je m’en remets à vous avec la confiance que je vous porte, et vous en remercie par avance.
PS : Cette lettre a pour vocation à demeurer personnelle et confidentielle, et, si elle n’est pas lettre ouverte, elle n’en demeure cependant pas moins éventuellement « ouvrable » par mes soins, peut-être un jour, pour l’Histoire. "
Cette Lettre qui à la foi(s) s’indigne de l’indélicatesse des personnalités politiques et les exhorte à l’Eveil, récapitule quelques lettres précédentes que vous aurez tout loisir de lire dans ce blog, principalement axées sur l’économie nationale mais possédant des germes de perspectives plus larges : http://onnevousditpastout01.blogspot.com/
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Initiative citoyennE
08/04/2008
Descartes a dit « Je pense, donc je suis !»
Un auteur inconnu aurait ajouté « Je communique, donc j’existe !».
08/04/2008
Descartes a dit « Je pense, donc je suis !»
Un auteur inconnu aurait ajouté « Je communique, donc j’existe !».
Lettre personnelle et confidentielle
Madame, Monsieur,
Cela fait presque 3 ans que je vous écris périodiquement ; les élections municipales sont passées, et je ne sais pas si les conditions de sérénité requises pour reconsidérer l’invitation faite de bâtir ensemble une nouvelle ère économique sont réunies ; de tout cœur je nous le souhaite. Les bases de la refondation de notre société productiviste et consumériste, qu’il y a tout lieu de construire, peuvent s’appuyer sur le concept économique novateur global que je vous ai esquissé, car celui-ci peut constituer un relais de financement étatique nécessaire, supportable et acceptable par la population afin nous mener à une eucroissance éveillée et durable.
I SYNOPTIQUE DU CHEMIN COMMUN :
Comme vous le savez déjà, je vous ai envoyé 5 « Essais économiques » + un exemple chiffré ainsi qu’à d’autres Hommes politiques importants du pays, de tous bords, par sens d’équité et d’efficacité, ainsi qu’à quelques autres personnes.
Quel chemin mes idées ont-elles parcouru depuis mon premier « Essai » d’avril 2005 relatif à une réflexion de re-calcul de la Taxe Professionnelle que nombreux s’accordaient à dire qu’elle était contre productive?.............A vous de voir…
Cette initiative citoyenne a-t-elle contribué à lancer la mode récente de la démocratie participative dont tout le monde se félicite aujourd’hui ? Peut-être ! Peut-être pas !
A-t-elle contribué à une meilleure prise de conscience sur l’écologie au travers du second « Essai » (17/02/2006) relatif à la sauvegarde de l’environnement en développant le concept « pollueur-payeur » ? Peut-être ! Peut-être pas !
A-t-elle inspiré la révolution culturelle qu’a annoncé récemment Mr Jean-Louis BORLOO et dont j’ai pris connaissance dans un quotidien, celui-ci précisant : « Il y a eu le marxisme et le libéralisme, le prix dirigé et le prix de marché. Là, on oriente une troisième voie, le vrai prix, qui tient compte de l’impact d’un produit sur l’environnement ». Peut-être ! Peut-être pas !
Rq : On ne peut que s’en réjouir pour l’environnement ! Toutefois, (et dans la mesure ou un simple citoyen n’inspire pas trop de dédain), si vous avez accès à la haute sphère politique (dont la notion du sens du débat ou du dialogue semble restrictive), recommandez à ce Monsieur de prendre soin de la puissance d’une telle arme économique, et, dans la mesure où les caisses de l’Etat sont rarement pleines, de privilégier davantage la partie malus que bonus, ainsi que d’anticiper sur les dérives prévisibles d’un tel système…dans l’intérêt de l’Etat et des éco-consommateurs.
A-t-elle inspiré simultanément une promesse présidentielle commune à deux camps politiquement opposés, en suggérant entre autre une meilleure prise en compte de la masse salariale dans le calcul d’un Impôt sur les Sociétés Nouveau évoqué dans le troisième « Essai » (30/01/2007)? Peut-être ! Peut-être pas !
Rq : Pourquoi que deux ? Pourquoi ceux-là ?
Est-elle à l’origine de l’évocation du néologisme de Taxes Comportementales ébauché dés le second « essai », sûrement mieux comprise au travers de la taxe comportementale sanitaire faisant l’objet des envois préélectoraux du quatrième « Essai » (10/03/2007) ou de la reformulation chiffrée des Essais que je vous ai adressée par la suite ? Peut-être ! Peut-être pas !....
II EXPOSE :
Quoiqu’il en soit, je me suis employé à trouver des solutions de fond et à vous les soumettre sommairement, m’attachant prioritairement à la cause des maux sociétaux que je perçois, tels que les perversités et certains excès de l’ultralibéralisme mondialisé que nous subissons, plutôt qu’à ses conséquences. S’attaquer au comment bien faire autrement, telle est l’humble ambition de mes Essais, notamment le troisième, où j’envisage 3 pistes pouvant servir de bases consensuelles afin d’atteindre un libéralisme plus humaniste, à vocation fédératrice et internationale, applicable dans un premier temps à un niveau (pluri)national mais non handicapantes pour le(s) pays qui l’adoptera(ont), tenant compte en cela du contexte de concurrence mondiale, pour l’instant hostile, dans lequel nous nous trouvons.
Etre plus juste ne consiste-t-il pas aussi à mieux harmoniser la fortune entre le monde du travail et celui du capital ?…tout en évitant de tomber dans la facilité, la démagogie ou les erreurs du passé, dans le meilleur respect possible des opinions et des personnes …tout un programme me direz-vous. N’est-ce pas pourtant ce que nous suggère l’économiste Noam CHOMSKY au travers d’une maxime : « …il ne suffit pas de comprendre le monde : Seul l’effort, individuel et collectif, ingrat, désintéressé et obstinément poursuivi est capable de le changer… ».
Depuis le siècle des lumières où les pères fondateurs ont conceptualisé les règles du libéralisme adaptées à leur époque pour établir les bases d’une saine concurrence profitable au plus grand nombre, l’accélération des moyens de production, d’échange, d’information, de communication et de distribution ont exacerbé et parfois dénaturé cette concurrence devenue mondialisée, en nous conduisant dans l’ « économie de marché » que nous connaissons ; celle-ci ne serait-elle pas « qu’un jeu de dupes » comme l’estimait en substance l’économiste J.K. GALBRAITH ?
L’analyse étant faite, et, les affres de l’économie de marché aidant, elle est de plus en plus partagée : mais quelles solutions mesurées, internationalement applicables et consensuelles ou nationalement réalistes en émergent ?
III ET MAINTENANT…Certes, j’ai opéré par une série de courriers anonymes, mais mon but était et reste de vous interpeller en tant qu’élite politique engagée, sur des sujets économiques fondamentaux en vous faisant don d’idées nouvelles (ou réactualisées), me semblant dignes d’être débattues, et pouvant déboucher sur l’amélioration de l’économie, voire à trouver des débuts de solutions pertinentes et pérennes pour l’Humanité!La démarche qui est la mienne est originale, je vous l’accorde, car, si le courrier anonyme rime communément avec malveillance (l’actualité nous en abreuve sans cesse de cas nouveaux), d’aucuns envoient des lettres d’espoir, malheureusement souvent délaissées… mais parfois considérées …
J’ai bien conscience que vous ne m’avez rien demandé et je conçois que mon attitude puisse vous surprendre, et peut-être même vous irriter…J’espère simplement que vous ne me tiendrai pas rigueur d’avoir voulu et de vouloir continuer à vous faire partager ma vision d’un monde meilleur.
En ce qui concerne la forme, j’essaie simplement d’être en conformité avec l’idée que je me fais de ce monde meilleur, depuis le début, à ma place et avec les moyens qui sont les miens ; car ne pensez-vous pas aussi qu’une idée partagée vaut davantage qu’une idée imposée, aussi géniale soit-elle ?
Ai-je eu tort sur la forme d’avoir imaginé « une façon de faire » différente, peut-être surprenante, mais qui s’appuie sur la confiance que je porte aux responsables politiques, et sur les notions de respect et de civisme que vous inspirez? A moins que je ne me sois totalement fourvoyé sur le fond? L’actualité m’ôte une partie de doute, et notons tout de même que certaines idées, qu’on le veuille ou non, sont dans l’air du temps. C’est vous qui détenez une partie des réponses ! Mes idées ne sont que des ébauches, la créativité politique de chacun doit pouvoir se compléter, du débat sortira la lumière ; puis plusieurs pays pourront décider d’adapter nos solutions à leur économie, voire de les appliquer simultanément par soucis de loyauté et d’harmonisation, objectif qui pourra d’autant mieux être atteint que l’opinion publique sera convaincue de ce besoin; ceci relève d’une volonté transpolitique d’abord nationale puis internationale, pouvant (devant !?) commencer en France par une sorte d’armistice politicienne intestine pour se mettre au service d’une certaine sagesse (un peu comme ont su le faire les partis politiques français lors du non-engagement de la France en Irak). Ainsi pourra-t-on peut-être atteindre une prise de conscience citoyenne suffisante dans laquelle les leaders d’opinion tels que vous ont un rôle si ce n’est un devoir important à jouer lorsque de rares opportunités favorables se présentent…comme vous avez su le faire pour l’environnement, grâce aussi bien sûr au charisme de Nicolas HULOT qui a su fédérer les partis autour de cette noble cause.
Je considère (globalement) les autres représentants de la classe politique au même titre que vous. J’avais du respect pour vous et ce que vous représentiez avant les présidentielles et, bien qu’attristé par votre manque de considération, j’en ai tout autant à ce jour. Fidèle à la ligne de conduite que je m’étais fixée en matière d’équité et de respect de la liberté d’esprit de l’autre au travers de cette initiative personnelle, je vous ai envoyé jusqu’à présent les mêmes courriers et si, en tant que citoyen, j’avais bien imaginé pouvoir apporter une quelconque contribution au(x) gouvernement(s) et/ou à leurs membres, ainsi qu’à leur opposition, je m’étais destiné à le faire quelque soit le choix des urnes des français !…..C’est ce que j’ai fait succinctement lors du Grenelle de l’Environnent et c’est ce que je m’apprête à faire ces prochains jours en apportant une modeste contribution citoyenne à l’appel du Haut Commissaire Mr Martin HIRSCH suggéré implicitement dans son dernier livre « La chômarde et le Haut-Commissaire » et explicitement dans son Livre Vert.
Respectueux d’un certain ordre, j’estime que c’est aux représentants politiques qui en ont la vocation (donc à vous !? ) de se saisir des débats universels transcendants afin de proposer constructivement au plus tôt des solutions complémentaires aux gouvernements établis, d’autant plus qu’en l’occurrence il me semble que mes solutions sont quelque part fondamentalement liées à vos aspirations profondes, assez dégagées de dogmatisme politique, ne demandant qu’à être relayées auprès des peuples ; au risque de me répéter, l’environnement est le parfait exemple de ce qu’il y a de mieux à faire, et même si nous n’en sommes qu’au début, l’espoir est en route dans ce domaine là ; c’est grâce à des gens comme vous, et d’autres, bien sûr, que devrait progresser la prise de conscience des méfaits du Capitalisme sauvage. ? D’une manière différente de celles du passé ? Peut-être ! Peut-être pas !…
Ne serait-il pas temps d’inventer, de proposer, par étapes, des corrections adaptées aux règles économiques, qui, comme l’ont bien compris de nombreux citoyens, sont aux mains des plus puissants ?
Si toutefois vous ne voyez toujours pas un quelconque intérêt général dans ma prose, ne changez rien! Par contre, si vous y trouvez un moindre intérêt, faites-en bon usage ; et même si vous y voyez trop d’inconvénients (sur le fond ?), je suis plus qu’ouvert au débat d’idées et à comprendre vos réticences /…et parce qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire, même si vous avez égaré mes précédents courriers*, je suis prêt à vous les renvoyer, à consacrer du temps et ma relative créativité sur des projets qui vous tiennent à coeur, dans la mesure de mes moyens bien sûr, de nos disponibilités, et de nos envies profondes de contribuer à changer les choses d’une certaine façon.
Dans l’attente d’un espoir partagé par un cœur apaisé...
Cordialement,
un citoyen anonyme ! Adresse mail : xxx
P.S : Entre-nous, appelez-moi ... et si d’aventure vous deviez parler de ce qui nous concerne à votre entourage, même proche, ou à fortiori à d’autres, ayez l’obligeance de parler « d’un citoyen anonyme », «d’ un économiste (autodidacte) anonyme » ou bien d’un « penseur anonyme » ou quelque chose de cet acabit, je m’en remets à vous avec la confiance que je vous porte, et vous en remercie par avance.
PS : Cette lettre a pour vocation à demeurer personnelle et confidentielle, et, si elle n’est pas lettre ouverte, elle n’en demeure cependant pas moins éventuellement « ouvrable » par mes soins, peut-être un jour, pour l’Histoire. "