En prison, les détenus condamnés pour insulte à la monarchie sont considérés comme des parias, qui se disent violentés par les surveillants comme par leurs codétenus. Si les autorités pénitentiaires réfutent ces accusations, les militants des droits de l’homme appellent à leur libération
"Certains gardiens m’ont emmené dans une autre partie de la prison et ont ordonné aux détenus de me frapper", raconte Thantawut Thaweewarodomkul, qui purge 13 ans de prison pour avoir posté sur Internet un contenu jugé insultant pour la famille royale. L’incident est intervenu juste après son incarcération et lui a valu deux yeux au beurre noir, a expliqué ce quadragénaire dans le quartier haute-sécurité du centre de détention de Bangkok. Ancien administrateur du site Nor Por Chor aux Etats-Unis, il était proche du mouvement des Chemises rouges, proche de l’ex-Premier ministre Thaksin Shinawatra. Il a été condamné en vertu de la loi sur les crimes informatiques et la lèse-majesté. Ils sont sept comme lui à purger une peine pour offense à la couronne, selon la Commission pour les droits de l’Homme en Thaïlande, qui a répertorié 241 dossiers de lèse-majesté depuis 2007 dont un nombre inconnu en cours de traitement. Certains sont jugés à huis clos sous couvert de protection de la sécurité nationale.
"Ce n’est pas très différent de la façon dont les pédophiles sont traités"
Car la famille royale est un sujet ultra sensible, même si elle n’a officiellement aucun rôle politique. Et le roi Bhumibol Adulyadej, 84 ans, plus vieux monarque en exercice dans le monde qui vit depuis septembre 2009 à l’hôpital, jouit auprès de certains de ses sujets d’un statut de demi-dieu. Les militants des droits de l’homme observent depuis quelques années une forte politisation de la loi alors que beaucoup de militants liés aux Chemises rouges sont poursuivis en justice. Leurs manifestations avaient déclenché en 2010 les pires troubles civils depuis des décennies, entraînant la mort d’au moins 90 personnes.
Le délit relève d’une "insulte à la société" et pas seulement aux individus que le texte est censé protéger (le roi, la reine, un héritier ou régent), analyse Benjamin Zawacki, pour Amnesty International. "Les autres détenus, les criminels de droit commun, les regardent comme s’ils avaient en quelque sorte commis un crime différent du leur, plutôt pire, estime-t-il. Ce n’est pas très différent de la façon dont les pédophiles sont traités"
LA SUITE
http://www.lepetitjournal.com/societe/actu-societe/119843-societe-les-detenus-pour-lese-majeste-parias-des-prisons.html
il y en est sur terre qui ce prennent pour Dieu MAJESTÉ!
et ses droits a lui pour insulte a sa création ou est-ce qu'elle est passé?
"Certains gardiens m’ont emmené dans une autre partie de la prison et ont ordonné aux détenus de me frapper", raconte Thantawut Thaweewarodomkul, qui purge 13 ans de prison pour avoir posté sur Internet un contenu jugé insultant pour la famille royale. L’incident est intervenu juste après son incarcération et lui a valu deux yeux au beurre noir, a expliqué ce quadragénaire dans le quartier haute-sécurité du centre de détention de Bangkok. Ancien administrateur du site Nor Por Chor aux Etats-Unis, il était proche du mouvement des Chemises rouges, proche de l’ex-Premier ministre Thaksin Shinawatra. Il a été condamné en vertu de la loi sur les crimes informatiques et la lèse-majesté. Ils sont sept comme lui à purger une peine pour offense à la couronne, selon la Commission pour les droits de l’Homme en Thaïlande, qui a répertorié 241 dossiers de lèse-majesté depuis 2007 dont un nombre inconnu en cours de traitement. Certains sont jugés à huis clos sous couvert de protection de la sécurité nationale.
"Ce n’est pas très différent de la façon dont les pédophiles sont traités"
Car la famille royale est un sujet ultra sensible, même si elle n’a officiellement aucun rôle politique. Et le roi Bhumibol Adulyadej, 84 ans, plus vieux monarque en exercice dans le monde qui vit depuis septembre 2009 à l’hôpital, jouit auprès de certains de ses sujets d’un statut de demi-dieu. Les militants des droits de l’homme observent depuis quelques années une forte politisation de la loi alors que beaucoup de militants liés aux Chemises rouges sont poursuivis en justice. Leurs manifestations avaient déclenché en 2010 les pires troubles civils depuis des décennies, entraînant la mort d’au moins 90 personnes.
Le délit relève d’une "insulte à la société" et pas seulement aux individus que le texte est censé protéger (le roi, la reine, un héritier ou régent), analyse Benjamin Zawacki, pour Amnesty International. "Les autres détenus, les criminels de droit commun, les regardent comme s’ils avaient en quelque sorte commis un crime différent du leur, plutôt pire, estime-t-il. Ce n’est pas très différent de la façon dont les pédophiles sont traités"
LA SUITE
http://www.lepetitjournal.com/societe/actu-societe/119843-societe-les-detenus-pour-lese-majeste-parias-des-prisons.html
il y en est sur terre qui ce prennent pour Dieu MAJESTÉ!
et ses droits a lui pour insulte a sa création ou est-ce qu'elle est passé?