yanis2992 a écrit:
La Bible Catholique fut publiée à Reims en 1582 à partir de la Vulgate Latine de Jérôme et fut reproduite à Douais en 1609.
Cher ami,
Ce qui nous sépare, en fait, c'est que
je considère que le Coran dont je ne nie pas la qualité littéraire et que je respecte en tant qu'ouvrage, ne comprend que des textes écrits bien postérieurement à ce que je considère comme la Parole de Dieu, à savoir la Bible.Pour moi, les 66 livres de la Bible qui ont été écrits en hébreux, en araméen et en grec, par une quarantaine d'écrivains, sur une longue période de temps,
sont bien antérieurs aux écrits du Coran,... que je considère (veuillez m'en excuser) comme étant des
écrits "inspirés" par la Bible elle-même...
Pour moi, il n'y a qu'une seule Parole de Dieu et donc une seule Bible dont nous possédons, dans de nombreux musées, des éléments de preuves écrites irréfutables...
Pour moi, il n'y a pas une "Bible Catholique" + une "Bible Protestante" + etc., comme vous l'affirmez, mais des traductions différentes faites à partir des textes originaux, traductions qui ont pu évoluer dans le temps, en fonction de l'honnêteté ou pas des "traducteurs" ou, tout simplement, en fonction de l'évolution de la connaissance des "langues anciennes".
La première Bible imprimée, la Bible de Gutenberg, sortit de presse en 1456. Aujourd’hui, la Bible est diffusée (en entier ou en partie) à plus de deux milliards d’exemplaires en plus de 2 000 langues. Mais cela ne s’est pas fait sans une grande opposition venue de nombreux côtés.
Pour tout dire, la Bible a eu plus d’ennemis que n’importe quel autre livre ; des papes et des conciles en ont même interdit la lecture sous peine d’excommunication. Des milliers de fervents de la Bible ont perdu la vie, et des milliers d’exemplaires de la Bible ont été livrés aux flammes.
Une des victimes de la lutte que la Bible a menée pour survivre a été
William Tyndale, un traducteur, qui a dit un jour au cours d’une discussion avec un ecclésiastique : “ Si Dieu me prête vie, je ferai que le garçon qui pousse la charrue connaisse l’Écriture mieux que vous. ” — Actes and Monuments, par John Foxe, Londres, 1563, p. 514.
Le texte des Saintes Écritures est d’origine supra-humaine, mais sa rédaction et sa conservation ont une histoire humaine. Moïse commença à le rédiger sous l’inspiration de Dieu en 1513 av. n. è., et l’apôtre Jean en écrivit la dernière partie plus de 1 600 ans après.
À l’origine, la Bible n’était pas un seul livre, mais avec le temps il fallut faire des copies des différents livres qui la composent. Ce fut notamment le cas après l’exil à Babylone parce que tous les Juifs ne retournèrent pas au pays de Juda à leur libération. Beaucoup s’établirent ailleurs, et des synagogues virent le jour dans tout le vaste territoire de la Diaspora qui s’ensuivit.
Des scribes firent des copies des Écritures nécessaires dans ces synagogues où les Juifs se réunissaient pour écouter la lecture de la Parole de Dieu (Ac 15:21). Plus tard, parmi les disciples de Christ, des copistes consciencieux s’appliquèrent à recopier les écrits divinement inspirés pour le bien des congrégations chrétiennes de plus en plus nombreuses, pour qu’elles les échangent et les fassent circuler. — Col 4:16.
Avant que l’impression à l’aide de caractères mobiles ne devienne courante (à partir du XVe siècle de n. è.), les écrits bibliques originaux ainsi que les copies de ceux-ci étaient rédigés à la main. C’est pourquoi on les qualifie de manuscrits (latin : manu scriptus, “ écrit à la main ”).
Un manuscrit biblique est une copie des Écritures, toutes ou en partie, faite à la main, par opposition à une copie imprimée. Les manuscrits bibliques étaient produits essentiellement sous forme de rouleaux et de codices.
Les supports.
Il existe des manuscrits des Écritures en cuir, en papyrus et en vélin. Par exemple, le fameux Rouleau d’Isaïe de la mer Morte est en cuir. Le papyrus, sorte de papier fabriqué avec les fibres d’une plante aquatique, fut utilisé pour les manuscrits bibliques dans les langues originales et pour les traductions qui en furent faites
jusque vers le IVe siècle de n. è. Tous ces éléments sont-ils antérieurs ou pas par rapports aux écrits du Coran ? Voila une question très intéressante que vous devriez vous poser n'est-ce pas ?À cette époque, il commença à être remplacé par le vélin, un parchemin de qualité, généralement fabriqué avec de la peau de veau, d’agneau ou de chèvre ; le vélin représentait un progrès dans l’emploi de peaux de bêtes comme support d’écriture.
Des manuscrits comme le célèbre Codex Sinaiticus (Manuscrit sinaïtique) et le Codex Vaticanus (Vatican, gr. 1209) du IVe siècle de n. è. sont des codices sur parchemin, ou sur vélin.
Un palimpseste (lat. : palimpsestus ; gr. : palimpsêstos, qui signifie “ de nouveau gratté ”) est un manuscrit sur lequel on a fait disparaître ou gratté un texte antérieur pour récrire dessus. Un palimpseste de la Bible connu est le Codex Ephræmi Syri rescriptus du Ve siècle de n. è. Si c’est le texte ancien (celui qu’on a gratté) qui est important sur un palimpseste, les spécialistes sont souvent en mesure de le lire en recourant à diverses techniques, comme l’utilisation de réactifs chimiques et la photographie.
Certains manuscrits des Écritures grecques chrétiennes sont des lectionnaires, c’est-à-dire des livres contenant des textes choisis de la Bible à lire lors des services religieux.
Quelle assurance a-t-on que la Bible n’a pas changé ?
Malgré le soin avec lequel les copistes réalisèrent les manuscrits de la Bible, un certain nombre de petites erreurs et de changements se glissèrent dans le texte.
Dans l’ensemble, ils sont insignifiants et n’ont aucune incidence sur l’intégrité générale de la Bible. On les a décelés et corrigés au moyen d’une collation scolastique minutieuse ou d’une comparaison critique des nombreux manuscrits existants et des versions anciennes.
L’étude critique du texte hébreu des Écritures a commencé vers la fin du XVIIIe siècle. Benjamin Kennicott a publié à Oxford (1776-1780) les variantes de plus de 600 manuscrits massorétiques, et le bibliste italien Giambernardo de Rossi a publié à Parme les comparaisons de 731 manuscrits entre 1784 et 1798.
Des textes de référence des Écritures hébraïques ont également été établis par S. Baer, bibliste allemand, et, plus récemment, par C. Ginsburg. L’hébraïsant Rudolf Kittel a publié en 1906 la première édition de sa Biblia Hebraica (La Bible en hébreu), dans laquelle il a fourni une étude textuelle grâce à un appareil de notes, où il comparait de nombreux manuscrits hébreux du texte massorétique. Le texte principal qu’il a employé était le texte ben Hayim. Mais quand les textes massorétiques ben Asher, plus anciens et supérieurs, ont été disponibles, R. Kittel a entrepris une troisième édition entièrement nouvelle, que ses collègues ont terminée après sa mort.
Les 7e, 8e et 9e éditions de la Biblia Hebraica (1951-1955) ont fourni le texte de base employé pour traduire les Écritures hébraïques dans la New World Translation of the Holy Scriptures publiée en 1950-1960. Une nouvelle édition du texte hébreu, la Biblia Hebraica Stuttgartensia, date de 1977. Cette édition a servi à la mise à jour des renseignements donnés dans les notes de la New World Translation publiée en 1984 (Traduction du monde nouveau, 1995.
Les manuscrits des Écritures hébraïques.
On dispose aujourd’hui dans différentes bibliothèques de peut-être 6 000 manuscrits contenant la totalité ou des parties des Écritures hébraïques.
La grande majorité d’entre eux renferment le texte massorétique et remontent au Xe siècle de n. è. ou après. Les Massorètes (de la deuxième moitié du Ier millénaire de n. è.) s’efforcèrent de transmettre fidèlement le texte hébreu et n’apportèrent aucun changement à son énoncé. Toutefois, afin de préserver la prononciation traditionnelle du texte consonantique dépourvu de voyelles, ils conçurent des systèmes de points-voyelles et d’accents. En outre, dans leur massore, ou notes marginales, ils attirèrent l’attention sur certaines particularités du texte et indiquèrent les leçons corrigées qu’ils jugeaient nécessaires. C’est le texte massorétique qui figure dans les bibles hébraïques imprimées aujourd’hui.
Lorsque les manuscrits des Écritures hébraïques utilisés dans les synagogues étaient mutilés ou abîmés, on les remplaçait par des copies vérifiées et on les entreposait dans une geniza (un dépôt ou réserve de la synagogue). Quand celle-ci était pleine, on en sortait les manuscrits et on les enterrait en suivant un rituel.
De nombreux manuscrits anciens ont sans aucun doute disparu ainsi. Toutefois, le contenu de la geniza de la synagogue du Vieux Caire fut sauvé, probablement parce que la geniza avait été murée puis oubliée pendant des siècles. En 1890, lorsqu’on reconstruisit la synagogue, on réexamina les manuscrits entreposés dans sa geniza, et de là des manuscrits des Écritures hébraïques presque complets ainsi que des fragments (dont certains remonteraient au VIe siècle de n. è.) se retrouvèrent dans différentes bibliothèques.
Le Papyrus Nash, découvert en Égypte et conservé à Cambridge, en Angleterre, est un des plus anciens fragments disponibles contenant des passages de la Bible. Faisant sans doute partie d’une collection vouée à l’enseignement, il date du IIe ou du Ier siècle av. n. è. et ne se compose que de quatre fragments de 24 lignes d’un texte prémassorétique des Dix Commandements et de quelques versets de Deutéronome chapitres 5 et 6.
Depuis 1947, on a mis au jour de nombreux rouleaux bibliques et non bibliques en divers endroits à l’O. de la mer Morte. On les appelle généralement les Rouleaux de la mer Morte. Les plus importants ont été découverts dans plusieurs grottes dans le ouadi de Qoumrân (Nahal Qoumerân) et à proximité. On les nomme aussi textes de Qoumrân ; il semble qu’ils aient appartenu à une communauté religieuse juive qui s’était fixée à Khirbet Qoumrân (Horvat Qoumerân), non loin de là. La première découverte a été faite par un Bédouin qui a trouvé dans une grotte à quelque 15 km au S. de Jéricho un certain nombre de jarres de terre cuite qui contenaient des manuscrits anciens. Parmi eux figurait le fameux Rouleau d’Isaïe de la mer Morte (1QIsa), rouleau de cuir bien conservé qui contient tout le livre d’Isaïe à l’exception de quelques lacunes (PHOTO, vol. 1, p. 322).
Le texte hébreu, prémassorétique, a été daté des environs de la fin du IIe siècle av. n. è. Il est donc plus ancien d’environ mille ans que le plus vieux manuscrit existant du texte massorétique. Pourtant, à part quelques différences d’orthographe et de construction grammaticale, il ne s’éloigne pas du texte massorétique sur le plan de la doctrine. Parmi les documents trouvés près de Qoumrân, on compte des fragments de plus de 170 rouleaux représentant des parties de tous les livres des Écritures hébraïques à l’exception d’Esther, avec parfois plusieurs copies pour un même livre. On pense que ces rouleaux et fragments de manuscrits datent d’entre environ 250 av. n. è. et le milieu du Ier siècle de n. è. Ils présentent plusieurs sortes de texte hébreu, dont un texte protomassorétique et un autre qui servit de base à la traduction grecque dite la Septante. L’étude de ces écrits se poursuit.
Parmi les plus remarquables manuscrits en hébreu des Écritures hébraïques sur vélin figure le Codex caraïte des Prophètes du Caire. Il contient la massore et la vocalisation, et son colophon indique qu’il a été terminé vers 895 de n. è. par le célèbre Massorète Moïse ben Asher de Tibériade.
Un autre manuscrit important (de 916 de n. è.) est le Codex de St-Pétersbourg des derniers prophètes.
Le Codex séphardite d’Alep, conservé autrefois à Alep, en Syrie, et aujourd’hui en Israël, contenait jusqu’à récemment toutes les Écritures hébraïques. C’est Aaron ben Asher, fils de Moïse ben Asher, qui, vers 930 de n. è., a corrigé et ponctué le texte consonantique original de ce codex et y a ajouté la massore.
Le plus ancien manuscrit daté contenant toutes les Écritures hébraïques en hébreu est le Codex de Leningrad B 19A qui est conservé à la Bibliothèque publique de Saint-Pétersbourg, en Russie. Il a été copié en 1008 de n. è. “ à partir des livres corrigés, préparés et annotés par Aaron ben Moïse ben Asher l’enseignant ”.
Un autre manuscrit hébreu remarquable est un codex du Pentateuque conservé au British Museum (Codex Oriental 4445) qui contient de Genèse 39:20 à Deutéronome 1:33 (sauf Nb 7:46-73 et 9:12–10:18, qui manquent ou ont été ajoutés par la suite) ; il date probablement du Xe siècle de n. è.
Bon nombre de manuscrits contenant la partie hébraïque de la Bible ont été écrits en grec. Parmi ceux d’un intérêt particulier, citons un manuscrit de la collection des Papyrus Fouad (Inventaire 266, appartenant à la Société Égyptienne de Papyrologie du Caire) qui renferme des parties de la Genèse et de la deuxième moitié du Deutéronome selon la Septante.
Il remonte au Ier siècle av. n. è. et présente à divers endroits dans le texte grec le nom divin écrit en caractères hébreux carrés. On trouve des fragments du Deutéronome, chapitres 23 à 28, dans le Papyrus Rylands III. 458 du IIe siècle av. n. è., conservé à Manchester, en Angleterre.
Un autre manuscrit remarquable de la Septante contient des extraits de Yona, de Mika, de Habaqouq, de Tsephania et de Zekaria.
Dans ce rouleau de cuir, daté de la fin du Ier siècle de n. è., le nom divin est rendu par le Tétragramme écrit en caractères hébreux anciens. Les manuscrits des Écritures grecques chrétiennes. Les Écritures chrétiennes furent rédigées en koinè. Bien qu’actuellement il n’existe, autant qu’on sache, aucun manuscrit original autographe, on dispose, selon une estimation, de quelque 5 000 copies manuscrites renfermant la totalité ou des parties de ces Écritures en grec.
Bon je stoppe là mon intervention pour vous laisser le temps de "digérer" ces informations qui démontrent la nette supériorité de la Parole de Dieu sur les écrits du Coran que je respecte, encore un fois, mais qui pour moi ne contient pas la "pensée du Créateur"...
Comme je vous l'indiquais précédemment,
il ne faut aborder qu'une seule idée à la fois et EN PROFONDEUR pour découvrir où est vraiment la Vérité, car, il ne peut exister qu'une seule Vérité...(Éphésiens 4:4-6) [...] Il y a un seul corps et un seul esprit, comme aussi vous avez été appelés dans une seule espérance à laquelle vous avez été appelés ; 5
un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ; 6 un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous et par tous et en tous.Cordialement