Ikhawi a écrit:espoirhope a écrit:Allah a-t-il besoin d'un sacrifice humain pour être salvateur envers l'humanité?.
C'est bien la question que je pose. Et Jésus le dit lui même :
"Allez, et apprenez ce que signifie: Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs." (Matthieu 9.13)
Les sacrifices étant à la base des korbanot (rapprochements en hébreu) destiné à établir un pont entre l'homme et Dieu, par l'acte du rite, ce n'est pas le rite en lui même qui permet le salut, mais la façon dont il est vécu par celui qui le pratique. C'est l'homme qui en a besoin et non Dieu. Dans tout ça il ne fait rien sans que l'homme ne vienne à lui.
Autrement dit, asséner que Jésus est mort pour nos péché n'a de sens que si on entre dans cette démarche de se relier à Dieu en brisant ce qui nous retiens au monde et en pratiquant l'apprentissage de la connaissance de Dieu.
"Si tu eusses voulu des sacrifices, je t'en aurais offert; Mais tu ne prends point plaisir aux holocaustes. Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c'est un esprit brisé : O Dieu ! tu ne dédaignes Pas un coeur brisé et contrit." (Psaumes 51:16-17)
"Car j'aime la piété et non les sacrifices, Et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes." (Osée 6:6)
Historiquement pour les premiers érudits chrétiens et ceux qui sont resté dans la même ligne qu'eux, le salut se traduit par ce qui s'appel en grec la "Théosis" ou déification. C'est à la fois indépendant de la question du jugement dernier, et le péché n'y est pas conçu comme une abstraction qui ne prendrait plus effet avec le sang versé. C'est plutôt ce qui tient encore à distance l'homme de Dieu.
"Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise, à cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l'amour fraternel, à l'amour fraternel la charité." (2 Pierre 1.3-7)
Je vois que la parole du Christ fils de Marie est indéniablement claire, il n'a jamais voulu se sacrifier pour la cause de l'humanité.
Ensuite, tu parles d'Holocauste, cela revêt-il d'un Holocauste d'animaux ou d'hommes, car j'ai lu la torah et la bible, cela a attrait à des animaux: taureaux, agneaux, volaille.
D'ailleurs l'autel des sacrifices ne concerne nullement les sacrifices d'humains, Mon Dieu!, mais les sacrifices d'animaux, avec la tradition d'Abraham et la bête de cheptel.
Cela me semble très horrible et affreux et d'une nature satanique et nullement divine si il s'agit selon la tradition judéo-chrétienne d'un holocauste d'êtres humains.