Croyant a écrit: sulamite a écrit:Ca t'arrangerait bien hein croyant que Jésus soit seulement un prophète comme le dit votre coran, seulement voilà il est bien plus que cela et ça met à mal votre prétention à nous imposer un prophète encore plus grand que le dernier que nous ayions eu ( selon vous ). Seulement voilà, nous n'attendions aucun autre prophète puisque nous avons Dieu et qu'il n'y avait rien à ajouter à sa Parole !
c'est la vérité qui m'arrange !
Alors n'hésite plus, accepte la vérité !
Croyant a écrit:vous dites
jésus est le fils de dieu ! on va voir comment vulgate va nous expliquer ceci !
J'ai fait appel à de la documentation afin de t'apporter l'explication la plus précise possible. Voici ma conclusion :
L’Évangile selon Jean met particulièrement l’accent sur l’existence préhumaine de Jésus,
"la Parole", et explique que
"la Parole devint chair et résida parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle d’un fils unique-engendré et qui vient d’un père". (Jean 1:1-3, 14.) Les déclarations de Jésus montrent bien que sa filiation par rapport à Dieu n’a pas commencé seulement avec sa naissance en tant qu’humain, par exemple celle-ci :
"Les choses que j’ai vues chez mon Père, moi je les dis" (Jean 8:38, 42 ; 17:5, 24), et d’autres déclarations explicites faites par ses apôtres sous l’inspiration divine. Romains 8:3 ; Galates 4:4 ; 1Jean 4:9-11, 14.
Certains commentateurs récusent la traduction du mot grec
monogénês par l’expression
"unique-engendré". Ils font remarquer que la deuxième partie du mot (
génês) ne vient pas de
génnaô (engendrer), mais de
génos (genre), et que par conséquent ce terme désigne
'l’unique représentant d’une catégorie ou d’un genre'. Ainsi, de nombreuses versions présentent Jésus comme le
"Fils unique" (
BFC [Jean 1:14 ; 3:16, 18] ;
Jé ;
Sg) plutôt que comme le
"fils unique-engendré" de Dieu (Jean 1:14 ; 3:16, 18 ; 1Jean 4:9). Cependant, bien que l’un et l’autre composant ne contiennent pas le sens verbal de naître, l’utilisation qui en est faite emporte manifestement l’idée d’origine ou de naissance, car le mot grec
génos signifie
"souche, parenté, progéniture, race". Il est rendu par
"race" en 1 Pierre 2:9. La
Vulgate de Jérôme rend
monogénês par
unigenitus, ce qui signifie
"unique-engendré". De nombreux lexicographes reconnaissent que ce mot a un lien avec la naissance ou l’origine. Dans son ouvrage, (
Lexique grec et anglais du Nouveau Testament , 1885, p. 471), Edward Robinson donne de
monogénês la définition suivante :
"Unique-né, unique-engendré, c.-à-d. enfant unique." W. Hickie (dans
Lexique grec-anglais sur le Nouveau Testament, 1956, p. 123) lui prête aussi le sens d’
"unique-engendré". Et un dictionnaire explique :
"mono- ne se rapporte pas à la source, mais à la nature de la provenance. monogénês signifie donc : unique-engendré, seul engendré, c.-à.-d. sans frère ni sœur, ce qu’on peut rendre [...] simplement par : unique. Il désigne le seul enfant qu’ont des parents, principalement par rapport à eux. [...] Mais il peut également être utilisé dans un sens plus large, sans référence à l’extraction, si bien qu’il veut dire : unique, incomparable, sans pareil." Dictionnaire de théologie du Nouveau Testament, par G. Kittel, vol. IV, 1942, p. 745, 746.
Voici ce que dit le même ouvrage (p. 747-749) au sujet de l’utilisation de ce terme dans le NT :
"Il a le sens de : unique. En Jean 3 :16,18 ; 1 Jean 4 :9 ; Jean 1 :18, la position de Jésus n’est pas simplement comparée à celle d’un fils unique par rapport à son père ; elle est celle du fils unique par rapport à son Père. En Jean 1 :14, 18 ; 3 :16, 18 ; 1 Jean 4 :9, en aucun cas monogénês ne désigne seulement le caractère unique ou incomparable de Jésus ; il est à tous ces endroits expressément assimilé au Fils ou considéré comme tel. Dans Jean, monogénês se rapporte à l’extraction de Jésus. Il est monogénês en qualité d’unique."Compte tenu de ces déclarations et du témoignage clair des Écritures elles-mêmes, il n’y a aucune raison de critiquer les traductions qui montrent que Jésus n’est pas simplement le Fils unique, ou incomparable, de Dieu, mais qu’il est aussi son
"Fils unique-engendré", donc issu de Dieu au sens de produit par Dieu. C’est ce que confirment les écrits apostoliques qui présentent ce Fils comme
"le premier-né de toute création" et comme
"Celui qui est né [forme de
génnaô]
de Dieu" (Colossiens 1:15 ; 1Jean 5:18) ; par ailleurs, Jésus lui-même déclare être
"le commencement de la création de Dieu". Apoc 3:14.
Jésus est le
"premier-né" de Dieu (Colossiens 1:15) parce qu’il est la première création de Dieu, appelée
"la Parole" dans son existence préhumaine (Jean 1:1). Le mot
"commencement" en Jean 1:1 ne peut désigner le
"commencement" de Dieu le Créateur puisqu’Il est éternel et n’a pas eu de commencement (Psaume 90:2). Il s’agit donc du commencement de la création, lorsque la Parole, son Fils premier-né, a été produite par Dieu. Le terme
"commencement" est utilisé dans d’autres textes de la même façon pour parler du début d’une période, d’une carrière ou d’une façon de se conduire, tels le
"commencement" de la vie chrétienne de ceux à qui Jean adressa sa première lettre (1Jean 2:7 ; 3:11), le
"commencement" du comportement rebelle de Satan (1Jean 3:8), ou le
"commencement" de la déviation de Judas par rapport à la justice (Jean 6:64). Jésus est le
"Fils unique-engendré" (Jean 3:16) en ce sens qu’il est le seul des fils de Dieu, humains ou spirituels, à avoir été créé par Dieu seul, car tous les autres ont été créés par l’intermédiaire ou
'par le moyen' de ce Fils premier-né !